Azel Tough.

« Bonjour… Vous êtes ? Ah je vois… Pff un sondage, je ne sais pas trop… Comment ? Oui, bien sûr que j’ai le temps, j’ai rien à faire de spécial là. Bon ok, je veux bien répondre à vos questions, mais c’est bien parce que c’est vous. Que voulez-vous savoir ? Ah, que je vous parle de moi. Mais c’est que je n’ai rien à dire sur moi, dans l’immédiat. Si, le drame du moment, c’est que mon lacet droit ne veut pas tenir en place. Ca a commencé ce midi, et depuis il n’arrête plus… Oui, c’est mon chien. Il s’appelle Scie Sauteuse. Ca vous fait rire ? Oui, c’est un molosse… Il est énorme hein ? Il n’aime pas qu’on touche à mes affaires, je l’aime pour ça… Enfin le problème c’est qu’il n’aime pas non plus quand quelqu’un essaye de ranger chez moi. Vous l’imaginez grogner quand ma mère essaye de ramasser une boîte de gâteaux vide qui traîne par terre ? Arrêtez de rire, vraiment, il va se vexer ! Mais oui mon chien, je n’aime que toi…

Ah, vous tenez vraiment à ce que je réponde à votre sondage, je vois. Bon, allons nous poser à une terrasse alors, je n’aime pas rester planté ainsi en pleine rue. Oh vous trouvez ça bizarre, de vouloir une limonade glacée par ce temps de pluie ? Je sais pas, j’aime bien moi... Faire craquer les glaçons entre ses dents, ça c’est un grand moment de la dégustation. Non, ne m’écoutez pas, je raconte n’importe quoi… Scie Sauteuse, arrête de chercher dans mon sac ! Tiens, mange ce gâteau et sois sage, couché. Ah vous avez pris un café, vous. Vous êtes bien plus raisonné que moi, on dirait. Bon, et si on en revenait à ce sondage ? Vous vouliez que je vous parle de moi, je crois bien… Alors, commençons par les présentations d’usage, ça sera toujours ça de fait. »

Nom : Tough.
Prénom : Azel.
Âge : 18 ans.
Nationalité : Britannique.
Sexe : Masculin. ( Il a paru quelque peu vexé de la question, et m’a demandé si je me foutais de lui. )
Sexualité : ( Il a mis un certain temps à répondre, et a fait remarquer que c’était une question plutôt intime. ) Bisexuel « je croque de tout » sont ses mots exacts.

« Comment ? Vous devez partir ? Ah c’est dommage pour votre sondage… Un spécimen tel que moi, c’était une belle occasion. Bon eh bien, ravi d’avoir passé ce temps avec vous, au plaisir de vous revoir. Soyez prudent en conduisant, les accidents de la route sont vraiment une horrible façon de mourir. Adieu ! »



Physiquement, il est plutôt grand ( en comparant avec ma propre taille, je dirais qu’il fait 1m80, peut-être un peu moins ). Il est mince, très élancé, ses articulations sont fines, on pourrait presque dire qu’il a l’air efféminé. Il n’est vraiment pas gros, je suis sûr que je le porte sans problème… Ses cheveux sont noirs, portés longs, pas très bien coupés. Je crois qu’il le fait exprès pour ne pas accentuer son air déjà assez féminin. Il a les yeux noirs également, mais noir froid, comme une sorte de glace sombre fixé au fond de ses iris… Sa peau est pâle, elle marque facilement les coups ( je ne crois pas qu’il aime se battre, mais il a toujours des bleus sur le corps, quand j’arrive à le voir ). Il donne tout entier une impression de nonchalance extrême et une grande confiance en lui-même, comme si rien ne pouvait l’atteindre s’il a décidé de croire en lui. Il est souvent accompagné de son chien, un énorme molosse aux babines baveuses. Ce chien m’énerve, il le regarde comme s’il était sa divinité ( j’ai lu quelques articles sur ce genre de chien, et effectivement pour eux, leur maître est leur dieu ). C’est un beau chien, cela dit, le poil luisant, gris, bien musclé… Un chien qui peut devenir dangereux, je pense. Bref, revenons en à son maître. Les cheveux et les yeux noirs, donc, la peau pâle… Son visage est fin ( il peut être comparé physiquement à un beau prédateur aux dents et au museau pointu, comme un renard ), on devine bien le dessin de l’ossature sous la peau. Par endroits on peut voir ses veines bleutées ( sous les yeux par exemple, ou à la mâchoire, je l’ai longuement observé ) tellement la peau est fine. Il n’a pourtant pas vraiment l’air aristocratique, à cause de ses yeux fouineurs, qui ne cessent de détailler tout ce qui se présente à sa vision. Il est plutôt agréable à regarder dans l’ensemble, bien que ce ne soit pas un canon de beauté. Un garçon étrange, pour tout résumer.

Il a une bonne vision ( il ne porte pas de lentilles de contact, j’en suis certain, et je ne l’ai jamais vu avec des lunettes ), mais je pense que son ouïe est très réduite. Il penche légèrement la tête sur le côté en écoutant parler les gens, c’est une marque de concentration ( sans laquelle il n’entend pas ce que l’on dit ). Je pense qu’il est capable de lire sur les lèvres pour pallier à une audition quelque peu défaillante. Le goût et l’odorat chez lui sont altérés par sa consommation ( excessive à mon avis ) de tabac. Je ne pense pas qu’il fume régulièrement des produits un peu plus fort que le tabac, mais ça a sûrement du lui arriver, vu son caractère… Il est par contre assez sensible au toucher ( j’hésite même à le qualifier d’hypersensible, il frissonne légèrement quand on pose la main sur la sienne ) et de ce fait ne semble pas trop apprécier les contacts qu’il n’a pas décidé.

Sa voix est tout à fait masculine, cassant quelque peu son image mince et légèrement efféminée. Peut-être cela a toujours un rapport avec la cigarette, mais il a un timbre légèrement cassé, un petit quelque chose de rugueux dans la voix quand il s’exprime. En tous cas, il sait parfaitement maîtriser les tons sur lesquels il s’exprime, j’ai l’impression qu’il ne laisse rien au hasard lorsqu’il parle… Je dois sans doute le tenir pour plus intelligent et moins spontané qu’il ne l’est en réalité… En tous cas, quand il parle à quelqu’un, il sait très bien lui donner l’impression qu’elle seule compte à ses yeux. Je ne l’ai vu que très peu de fois s’animer, la plupart du temps il est d’un calme surréaliste ( c’est pour ça qu’il hérite souvent de la place d’arbitre dans les conflits, même les plus violents ).



Mentalement… Je dirais qu’il est assez indescriptible. C’est un garçon assez fermé, très controversé. Au premier abord il paraît très aimable, mais on remarque vite qu’il ne se donne absolument pas dans une conversation. J’ai le sentiment qu’il ne semble vouloir se confier et baisser sa garde devant personne ( ô comme j’aimerais être celui devant qui il peut le faire ! ). Je crois que vivre en couple avec lui est un enfer, j’ai eu quelques échos de certaines de ses « ex » au lycée. Il semble accepter la relation à reculons, et au fur et à mesure que le temps passe, pousser à bout son partenaire jusqu’à la rupture. C’est un comportement extrêmement étonnant, et je ne lui connais aucune relation d’amitié durable ( malgré la sympathie qu’il peut attirer, il arrive à repousser tout le monde sans se faire haïr ). Je crois que chaque année, il est élu délégué de sa classe et qu’il accepte le poste à chaque fois. C’est un délégué juste selon ses professeurs, qui sait faire la part des choses et ne pas se laisser aveugler par ses camarades de classe. Il semble assez impartial, presque trop mûr pour son âge. Quand je me demande ce que peuvent être ses loisirs, à quoi il peut passer son temps quand il n’est pas en cours, aucune idée ne me vient à l’esprit ( et pourtant, je l’ai longuement observé ). Je crois qu’il aime se balader en ville avec son chien, par tous les temps, le nez dans son écharpe. En tous cas, une chose est sûre, tant qu’on ne lui parle pas, il est très peu loquace. Si on ne le pousse pas à la conversation, je suis sûr qu’il pourrait se passer de parler avec ses congénères. Je ne sais pas d’où lui vient cette propension à ne pas s’épancher.

Comme je l’ai dit plus tôt, il montre au grand jour ses qualités telles que son impartialité et son calme ( qui lui attirent la confiance de ses congénères humains ). Il ne passe pas du tout pour un grand impulsif, ou un sentimental. Je pense que son peu d’expression et son silence cachent justement une grande sensibilité ( peut-être que je l’idéalise trop ). Il n’est pas physionomiste du tout, ça traduit le manque d’attention qu’il porte à son environnement immédiat. Quand je lui parle hors du lycée, il ne me reconnaît pas ( et son attitude est la même : polie, légèrement souriante, un peu ironique ). Il a une personnalité qui déclenche l’addiction je crois ( ou est-ce moi qui devient fou ? ). Je n’ai jamais rencontré ses parents. Je crois que je ne préfère pas.

Je ne connais rien de ce garçon, et pourtant… Je crois que j’en suis terriblement amoureux, amoureux au point de lui poser des questions sur lui sous couvert d’un sondage bidon…

James Layton,
surveillant au Rowland Hill Nursery School

[ Six mois plus tard ]

Ca devait arriver, je le savais. Ces derniers temps, j’ai été occupé, je travaille et je mène des études de front, j’ai des excuses. Azel a eu des problèmes avec des garçons de sa classe. Des problèmes grave, comme coups et blessures, etc. Il a annoncé récemment qu’il quittait l’établissement, pour partir vers le Japon. Le Japon. Peut-il m’expliquer ce qu’il va faire là-bas ? Qu’est-ce qu’il y a au Japon de si intéressant pour qu’il y aille ? Je ne sais plus quoi penser. Après ce qui s’est passé au lycée, je crois qu’il vaut mieux le laisser partir. ( Amusant, je parle comme si j’avais le pouvoir de le retenir. Ce n’est absolument pas le cas, et je le regrette. ) Je ne peux pas me permettre de partir au Japon, et je n’arrive pas à lui dire que je l’aime. Je ressemble à un collégien, j’ai honte. Je crois qu’il vaut mieux qu’il parte, en fait.

( James Layton n’a laissé que cette liasse de notes sur toute son enquête sur Azel Tough, élève dans le lycée où il travaillait en tant que surveillant, quand il s’est suicidé dans son studio, ivre mort. La police n’a pas retenu ce détail dans l’enquête, un des fonctionnaires ayant escamoté la preuve et l’ayant gardée secrète. Il s’appelait Martin Tough. )

Je n’aime pas parler de moi, ce n’est pas ma faute. Je n’ai rien à raconter sur moi ou ma famille, je suis fils unique, j’ai deux parents qui s’entendent moyennement, un chien qui m’adore, et tout ce petit monde habite à Londres. Vraiment, je ne vois pas ce qui peut intéresser les gens chez moi, je ne comprendrais jamais. Mon père est nerveux ce soir, et je n’aime pas quand il est comme ça. Ca veut dire qu’il a quelque chose d’important et de pas très drôle à nous raconter, à ma mère et moi. Je ne suis pas très affectueux, et je ne vois pas en quoi être le fils de ces gens-là me forceraient à les aimer. Ces derniers temps, je n’ai vraiment pas envie de me forcer, j’aimerai surtout être vite parti pour le Japon. Martin travaille à Scotland Yard, il a donc toujours sous le coude deux ou trois petites histoires gores à nous raconter. Je déteste quand il le fait, mais ce soir, ça a l’air bien parti pour terminer comme ça. Je me résigne, poussant les légumes du bout de ma fourchette dans mon assiette, faisant crisser le métal contre la faïence à dessein. Ca ne fait qu’accélérer les révélations de mon cher père.

« James Layton, tu connais ? »

Pourquoi se sent-il obligé de prendre une grosse voix en me parlant ? Ca restera un mystère.

« C’est un surveillant de mon ex-lycée, oui… »
« Il s’est suicidé. »

Merci, très cher père, de m’avoir fait part de cette nouvelle, je m’en serais bien passé. Je pose la fourchette à côté de mon assiette, croise les doigts et appuie mon menton dessus. Ma mère – Linda, s’appelle-t-elle – ne comprend strictement rien à la situation, ouvrant de grands yeux en nous dévisageant tour à tour. J’aimais bien Layton, c’était l’un des rares surveillants pas trop stupides et imbus d’eux-mêmes qu’il y avait, là-bas. Martin a l’air de se mettre progressivement en colère, et je ne vois pas pourquoi, et je préfère m’esquiver et laisser ma mère se débrouiller avec son mari.

« Je sors de table, je vais dans ma chambre. »

Mon père bondit sur ses pieds, m’attrape le poignet, le serre fort entre ses doigts, ses yeux plantés dans les miens. Il me fait mal.

« Ce Layton. Il a laissé des notes sur toi dans son studio. »
« Tu me fais mal. »

Je grimace de douleur, mon bras chauffe très désagréablement entre ses doigts. Il paraît que les générations sont de plus en plus grandes, mais moi, j’arrive toujours pas à dépasser mon père.

« Des notes, Azel. Des notes sur toi ! »
« Mais je sais pas ! Lâche-moi, tu me fais vraiment mal ! »

Linda prend ma défense, bonne mère, en protestant que j’ai rien fait et qu’il est honteux de me faire mal pour rien. Il me lâche et je m’éloigne de lui, méfiant, les yeux noirs.

« T’as couché avec lui, Azel ? »

Ca, c’est faux. Je prends sur moi pour répondre d’une voix posée.

« N’importe quoi. »

Je m’esquive rapidement vers ma chambre, et m’écroule sur mon lit aux côtés de Scie Sauteuse. Il faut vraiment qu’il perde cette habitude de monter sur mon lit, il prend toute la place… En attendant, je cache mon visage dans son pelage, faisant confiance à ma mère pour retenir Martin. Il ne va plus me parler pendant quelques jours, et puis ça ira mieux, sans qu’il s’excuse d’ailleurs… Mon chien cherche ma main du bout de son gros museau, réclamant des câlins, et je me cale contre lui plus confortablement, le caressant distraitement.

Du plus loin que je me souvienne, ça a été comme ça. Il faut savoir que j’ai une très mauvaise mémoire ( en tous cas pour ce qui concerne mon enfance ) et que j’exagère à peine en disant que je n’ai pas de souvenirs précis avant mes 15 ans. Mon père s’est toujours cru obligé de me parler fort, de me brutaliser un peu, choses que j’apprécie très moyennement. Mon enfance, l’école, mes parents plus jeunes et moins aigris, je vois tout ça comme à travers un voile gris, très vaguement. Je me souviens d’anecdotes, de bêtises d’enfance, de chasse à l’escargot, d’un trou où tous les petits ( et surtout moi ) croyaient qu’y vivait un loup féroce… Je ne crois pas avoir aimé cette période, en tous cas, je n’aimerais pas la revivre ou y retomber. Je n’arrive pas à me lier avec les gens, je suis obligé de les éloigner de moi, c’est plus fort que moi. Un besoin qui se tient dans mon ventre, là, juste derrière le nombril.

Et finalement, j’ai fait une exception. C’était une nouvelle au collège, un collège où tout le monde se connaissait parce qu’on se côtoyait tous depuis qu’on savait marcher. Elle était asiatique, jolie, et très enjouée. Le collège où on était n’était pas mixte, c’était un pensionnat ( ah les joies de ne pas voir ses parents de la semaine ! ) non mixte. Le genre de structure qui n’a survécu qu’en Angleterre, pays de la ringardise au niveau scolaire… On pouvait se retrouver après les cours, sans distinction de sexe, et mon instinct ( celui qui est dans mon ventre, là, juste derrière mon nombril ) m’a clairement dicté d’être le guide de cette jeune japonaise. On a sympathisé dès la première année de collège, et vraiment ce n’était pas pareil qu’avec les autres. En y réfléchissant, c’est sûrement un peu égoïste de dire ça, mais je sentais qu’elle ne pouvait pas me juger parce qu’elle était plus bizarre que moi. Evidemment, on nous charriait sur notre relation ( « c’est quand le mariage ? » ), mais ça nous passait par-dessus la tête, à Kaede et moi… Notre relation ne se réduisait pas à ça, et on le savait parfaitement tous les deux. En plus nous étions tous les deux aussi effarouchés l’un que l’autre à l’idée d’un contact physique intime à l’époque ! Maintenant que j’y pense, je ne peux m’empêcher de me trouver ridicule ( et je me demande si un jour je pourrais penser à moi dans le passé sans me trouver ridicule ). Evidemment, elle était toujours plus sociable que moi, ayant d’autres bons amis au collège tandis que moi je gardais mes distances tout en étant un peu apprécié. ( Je me répète, mais vraiment, je ne vois pas ce qu’ils peuvent me trouver. )

Tout le monde le sait, les vacances d’été sont un coup dur à passer tous les ans pour ceux qui n’ont pas les moyens de se voir pendant. Ca valait pour Kaede et moi ( puisqu’en plus, elle retournait dans sa famille au Japon pour y passer les vacances ). Pourtant, notre amitié ne se brisa pas sur cette épreuve, et l’on entama la deuxième année de collège aussi liés qu’on était sorti de la première. Si je me souviens bien ( pas évident, ça ), elle me racontait un peu ce qu’il se passait dans sa famille, une famille qu’elle n’avait pas l’air d’apprécier énormément. Je la comprenais bien ( même si je n’avais que deux parents tandis qu’elle avait une tapée de cousins, cousines… ). Malgré la difficulté que j’ai toujours éprouvée à me confier, j’arrivais à faire des allusions à mes parents, à ma vie, à lui expliquer ce qui ne me plaisait pas… Je ne craignais même pas qu’elle me trahisse, complètement confiant en elle, sans en être amoureux ( ça, j’en suis sûr, comme quoi l’amitié fille / garçon, c’est possible – avec des gens intelligents ). Elle m’a largement payé de retour cette confiance, en me confiant un terrible secret qu’elle ne voulait pas me cacher. Je n’ai pas fait l’erreur de ne pas la croire ( je pense que ça aurait détruit notre amitié ) et j’ai accepté son histoire de malédiction par un dragon sans ciller ( même si j’avoue qu’au début, j’avais mal compris ).

Il s’est avéré que ma confiance n’était pas mal placée, et que cette « histoire de malédiction » est véridique. Je n’ai jamais été un grand physicien ( pour tout dire, je suis nul, je n’y comprends ) aussi cette révélation n’a pas chamboulé mon monde, ou je ne sais quoi. Décidément, Kaede est un être exceptionnel et mon instinct m’a bien inspiré d’aller lui parler un beau soir après les cours.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, n’est-ce pas ? Kaede a décidé de retourner vivre au Japon. Elle m’a dit qu’elle était désolée, que je pouvais venir quand je voulais, et qu’elle m’aimait vraiment, fort, je te jure. J’ai fermé les yeux, je me suis enfermé à clé en moi-même et j’ai continué ma scolarité sans elle. ( Comme on dit « la terre ne s’arrête pas de tourner. » ) Ce ne fut pas une période difficile, non. Ce fut juste encore plus gris qu’avant, avec les gens inintéressants qui traversent ma vie comme une étoile filante, la découverte de la cigarette, du sexe, de la drogue, un peu… Pas beaucoup, je n’aime pas perdre le contrôle de moi-même… Et puis ces derniers temps, je ne sais pas pourquoi, ces mecs m’avaient en travers de la gorge. D’habitude, je n’attire pas la colère, juste un peu de sympathie. Mais eux, ils ne m’aimaient pas, mais alors, vraiment pas. Je les ai évité la plupart du temps ( je n’aime pas me battre, c’est définitif ), mais ils ont fini par trouver une bonne raison pour me taper dessus, et ont attendu que je ne sois pas avec mon chien ( c'est-à-dire au lycée, lieu stupide et psychorigide où les animaux sont interdits ). Ca m’a donné une excuse pour pouvoir quitter le lycée, et ne rien faire de mes journées. Quand mes parents me parlent « projets d’avenir » je réponds « Japon ». Ils ont bien fini par comprendre, et j’ai obtenu un billet aller simple direction le Japon, plus une avance sur l’héritage ( pour me débrouiller un peu là-bas avant de trouver un job, heureusement que mes parents sont riches et que je suis fils unique ! ). J’ai envoyé un mail à Kaede pour la prévenir.

Mais décidément, l’Angleterre semble vouloir me laisser un dernier mauvais souvenir avant que je parte… Je préfère ne plus y penser, et me cacher contre le ventre de mon chien, dents serrées.

Cette fiche est l'originalité à l'état pur. Si, si, j'insiste.
Très bon style d'écriture, on prend plaisir à lire, bref je répète ce que je t'ais déjà dis, mais c'est pas grave. Elle me rend triste son histoire n'empêche, de la façon dont c'est décrit u.u
Bon, et bien si personne ne s'y oppose - sinon qu'il se taise à jamais xD - je valide cette superbe fiche.
Bienvenue sur Furuba, et je te souhaite un très bon rp =)

Ps: Où va habiter ton personnage?

(J'aimerais approfondir tout ce que je dis, mais là je dois laisser l'ordi ==')

"Woooahhhhh trop beau goss!!!!! Ah non désolée c'est pas ça que je voulais dire :oops: trop belle fiche!!! ah et bienvenue ainsi que bon rp!!!! :oops: " :p

Merci à tous =3 c'est très gentil !

Et puis son histoire est pas si triste que ça, à Azel ( comparé à je sais pas moi, Kim, ou les maudits, il se passe rien dans sa vie ! ).

Edit : ( J'ai oublié de dire un truc =_=. ) Azel habite dans un studio en ville ( quelle ville, là est le mystère ! ) en tous cas pas dans les pattes des deux familles. Je vais poster une mini-description là où il faut ( si je retrouve le topic haha ).

Honnêtement, je savais que ta fiche serait superbe mais à ce point... quand tu me disais que tu avais évolué depuis Namyo avec Satanael, je ne croyais pas que tu étais devenue écrivain. O.O
Bref, je vais suivre le mouvement et te féliciter grandement pour cette superbe fiche, que j'ai dévoré comme je dévore mes romans! ^^ J'ai beaucoup aimé la partie ''enquête'', c'était non seulement très originale mais très bien écrit!

( Merci mon Dieu de m'avoir donner envie d'aller sur msn hier matin xD )

Encore un grand merci d'avoir choisis de venir sur Furuba! =D ( en fait je croyais que tu dirais non ^^'' ) Et j'espère avoir la chance moi aussi de poster avec ce joli bout de garçon! xD ( Death note est populaire hein xD )

Aller, bon jeu! ( au plaisir de reposter avec toi!! * je suis toujours fan de ton style!! * ) Et je sais que la fiche à été validé mais pour être certaine qu'il n'y ai pas d'erreur, j'ajoute le petit truc qui le prouve! xD

Oh merci Chiyo ! ( C'est pas bien de flooder avant de poster sa fiche, c'est même très mal ! Même si j'ai fait la même chose, je suis pas un exemple XD. )
Bref, merci =) j'ai essayé de faire d'Azel quelqu'un d'assez " normal ", pas un super héros conscient du poids du monde sur ses épaules ou je sais pas quoi, juste quelqu'un de normal, un peu sensible, et qui a du mal à extérioriser =)...
Et sinon, je te signale que j'attends ta fiche depuis que tu es inscrite, parce que l'avatar m'intrigue êè... XD.

Merci Camille =).
J'avoue qu'en postant la fiche je me suis dit que ça allait peut-être être refusé parce que je ne respectais pas les parties ( quoique dans la consctruction de la présentation d'Azel, c'est assez bien compartimenté et que j'ai respecté l'ordre donné ) mais j'avoue aussi que ça m'aurait brisé le coeur d'effacer cette fiche-là pour en refaire une autre plus banale =/.
Sinon pour l'avatar, ce serait effectivement super - j'en suis conscient ça m'énerve de le voir dépasser des icônes - mais euh... J'ai pas l'outil pour le faire correctement alors si quelqu'un de généreux pouvait me le couper - et non pas le l'amincir s'il vous plaît XD après il va avoir une drôle de tête...
( Et sans vouloir abuser si on peut aussi couper celui du cheval ce serait super ^^". )

Bienvenue... :3