Grande réunions pour les Sôma(tous! même mimine)

[À la demande de notre admin principal, j'ai commencer ce post, qui était l'un des scénario proposé, alors si vous voulez pas vous faire chicaner, veuillez tous vous présenter ici pour la réunion, même le chat]

Il était grand temps de tout placer au clair avec les maudits, Sachiko n'était pas dupe et elle c'était bien rendue comte de tout les changements qui se produisait autour des siens, la malédiction, elle disparaisait peu à peu.. Comment cela pouvait-il être possible, son père avait vécu la même situation jadis, mais comment avait-il réussit a faire que tous en fasse partie a nouveaux, puisque les douze animal était bien née...

Sachiko devait tous leurs parler, elle en avait assez, elle devait savoir leur désir, comment pouvait-il voir cette malédiction... Elle s'attendait au pire, certains devait prendre cela comme une chaine les empêchant de vivre normalement... aucun d'entre eux ne verrait les choses comme elles, certes cela les empêchait de faire certaines choses, mais c'était leurs liens, ce liens tissés depuis des années. Comment certains arrivait a se débarrasser de cette merveille qui les rapprochait l'un a l'autre, il était plus que des frères de sang, plus que des êtres humains, il était tous au dessus de cela. On venerait chaque signe au Japon, cela pouvait bien montrer que chacun d'entre eux était important et que cela devait rester ainsi. Elle envoya donc un télégramme a chacun qui leur demandait d'être présent a cette réunions familial, ayant même inviter le chat, aucun n'avait été oublier ou mit a part. Cela était plus une obligations qu'une invitation, elle devait parler de choses sérieuse a chacun d'eux, et aussi bien le faire en même temps.

Malgré que plusieurs ne devait pas la voir comnme l'une des leurs, elle, elle pouvait ressentir la présence de chacun et son coeur semblait se déchirer comme si une partie la quittait avec l'un des maudits qui s'éloignait peu à peu. Elle ne pouvait pas et ne voulait pas ressentir un vide, que serait-elle sans eux, ils étaient tout pour elle. Sa vie complète était faite pour eux, elle apprenait les bonnes manières pour être dignes de la grâce de chaque chef Sôma, elle était mise a l'écart afin d'avoir un seul liens avec eux. Emprisonner, encager pour tous, elle vivait ainsi depuis sa naissance, on lui avait tout rettirer de son bonheur pour qu'elle oublie et n'aime que ses cher maudits. Comment pouvait-il la laisser tomber ainsi, alors qu'elle ne vivait que pour eux, sans eux sa vie n'aurait plus aucun but, ni aucun sens. Certes, aucun des douzes ne devait envisager les choses ainsi, il devait sans doute être trop préoccuper a voir leurs petites personne qui souffrait de n'avoir aucun contact avec l'être opposés, personne ne faisait réellement attention au chef. Certains la détestait même, alors qu'elle, elle n'avait que de l'amour a leur porter, elle ne pouvait que ce donner a eux entièrement. Certes elle avait tout un caractère et parfois elle devenait exigeante, mais si elle n'obligeait pas, aurait-elle réellement leur visite?

***
Tout les préparatif avait été fait, la réunion était prête a commencer, il ne fllait qu'attendre l'heure des invité, il devait arrivés dans a peine quelques minutes. Les employers du manoir avait décorer et installer le grand salon afin de recevoir autant de gens en même temps, Sachiko était prête a tous leurs parler. Elle était jeune, mais aujourd'hui elle devait faire son travail de chef pour arranger tout ou seulement comprendre... habiller d'un simple Kimonos comme a l'habitude, malgré qu'il était d'un rosé pâle, elle restait jolie, ses cheveux avait été remonter pour l'une des rare fois, peigner comme une geisha, elle attendait patientament tout ses gens. Elle ne pouvait qu'espérer qu'ils soient tous là. Elle entendit alors la porte ouvrir, elle leva la tête pour apercevoir le premier arriver, elle lui offrit un sourire, bien heureuse de voir qu'ils allaient sans doute tous se présenter ce soir.

Il fallait reconnaitre que Saya ne se sentait absolument pas à l'aise. Autant que possible, elle n'allait que très rarement voir la chef Sôma, et ses contacts avec les autres maudits étaient plutôt limités. Etait-ce voulu ? Allez savoir... toujours est-il que la petite fille menait tranquillement son petit bout de chemin à l'extérieur du manoir, dans son petit monde enfantin. Celui qu'elle croisait le plus était Hikari, car ils étaient d'âge équivalent. Mais ils se parlaient peu, et la maudite du Boeuf n'arrivait pas vraiment à se faire une vraie image du garçon. Pour elle, il était la Souris et par conséquent, quelqu'un de peu recommandable, voire méchant ou tout du moins moqueur.

Quand sa mère, Sayuri, était venue la voir, affolée, dans sa chambre, Saya avait de suite compris que quelque chose n'allait pas. Quelque chose qui était peu habituel. Et elle ne s'était pas trompée. Sa mère tenait un télégramme à la main, et lui expliqua qu'une réunion importante allait avoir lieu, et que sa présence, à elle, petite Sôma du signe du Boeuf, était obligatoire. Saya avait facilement vu comme de la peur, ou une terrible appréhension, sur le visage de sa mère, et dans sa voix tremblante. Pourtant, à première vue, cela ne dérangeait pas la gamine, si elle devait s'y rendre, elle irait. Si c'était important, il devait y avoir une raison. Et puis, même si elle appréhendait elle aussi, elle ne pouvait nier qu'elle voulait voir d'autres maudits. Elle ne saurait l'expliquer, mais quelque chose en elle lui rappelait qu'elle en avait 'besoin'. Et puis, bien que sa mère était un peu effrayée à cette idée, elle-même savait parfaitement que la famille Sôma fonctionnait ainsi, et que l'on ne pouvait rien faire contre.

Le soir venu, Sayuri aida donc sa petite fille à enfiler le plus beau de ses kimonos, tout noir, et aux décorations blanches parsemant le tissu, et s'accordant à ravir avec les cheveux ébènes, les grands yeux noirs et la peau pâle de la jeune enfant. Il fallait être aveugle ou d'une mauvaise foi monstre pour ne pas reconnaitre que Saya était magnifique ainsi vêtue, telle une adorable poupée de porcelaine. Sa mère et elle se rendirent devant la maison de la chef Sôma, décorée pour l'occasion et autour de laquelle s'activaient maintes domestiques. Dans une dernière étreinte, Sayuri attacha l'un des éternels rubans blancs dans les cheveux de sa fille, et lui murmura quelques recommandations afin de faire bonne figure, non sans lui rappeler de ne pas oublier d'offrir à Sachiko l'unique lys blanc que la maudite tenait entre ses petites mains.

Marchant à petits pas, Saya s'approcha de l'immense et lourde porte, une boule se formait dans son ventre. Avait-elle déjà eu l'occasion de se trouver parmi tant de monde ? Autant que sa petite mémoire s'en souvienne, non.

L'un des domestiques, remarquant cette petite fille hésitante, la reconnut et lui ouvrit la porte dans un grand sourire, auquel la jeune enfant répondit d'un hochement de tête, et avança. Il n'y avait pas grand monde encore, dans cette grande pièce. L'angoisse de sa mère les avait fait venir en avance. A vrai dire, ils n'étaient que trois en ce lieu. Un autre maudit, qu'elle avait déjà aperçu, elle ne saurait dire quand. Et... la magnifique geisha qui trônait, et regardait l'autre jeune homme. Saya eut un temps d'arrêt. Celle qu'on disait si puissante, celle qui prenait une place importante dans le coeur de chaque maudit... elle ne se souvenait pas qu'elle fut si belle... pour le peu qu'elle l'avait croisé, me direz-vous. Ses grands yeux noirs se mirent à pétiller d'admiration, sans un mot, elle s'approcha de la jeune femme, et tendit son unique lys blanc, symbole de majesté et de respect. N'osant la regarder droit dans les yeux, la petite fille brandissait toujours la fleur, en fixant ses pieds, et finit par articuler, d'une petite voix :

" Bonsoir Mademoiselle Sachiko. "

Elle savait que ce serait surement le seul moment où elle pourrait capter un minimum l'attention de celle qui était leur Dieu à tous. Et que lorsque le flot de maudit envahira la pièce, elle irait se mettre dans un coin, où elle ne serait plus que 'le Boeuf', petite fille de 8 ans dont l'on se soucie peu.

[Pardon, concernant Hikari j'ai édité]

(pourquoi des cadeaux, enfin bon c pas elle qui va s'en plaindre MOUHAHAHAHAmm je vais parfois répondre apres certains post pour montrer ses emotions et le fait quelle est toujours en vie^^)

Sachiko ainsi vêtu et peigner, certe sans aucun maguillage, son visage n'en avait pas besoin. Ses grand yeux clair regarda le jeune homme venir à elle, il ne lui dirais certainement pas bonjour, muet depuis toujours, elle ne se rappellait pas l'avoir entendu parler un jour. Mais son paquet la surprise, était-ce un présent? Mais pour qu'elle raison? Il lui tendit délicatement et elle lui sourit.

"Merci bien Noayuki, fais a ton aise le temps que nous soyons tous réunis."

Elle prit le paquet et par pure curiosité, elle l'ouvrit, découvrant un journal intime en cuire ainsi qu'une plume et un encrier. C'était la première fois qu'on lui offrait un tel présent, elle ne savait pas si elle allait s'en servir, mais le geste était pure et gentil. Elle lui sourit alors pour le remercier, étant occupé par le jeune homme devant elle, elle ne remarqua pas l'entrée de cette petite fille. Son petit boeuf était arrivée, lorsque la petite de 8 ans arriva devant elle, elle fut dabord surprise ne l'ayant pas remarquée plus tôt. Alors que la petite lui tendait un simple lys blanc, elle se pencha légèrement, n'étant pas bien bien grande elle non plus et prit la jolie fleur. Puis la petite la salua d'une jolie façon, elle était si mignonne. Elle lui sourit alors a son tour...

"Bonjour ma petite Saya, merci pour ce jolie lys que tu m'as apporté, c'est une délicate attention de ta part."

Sachiko paraissait aussi douce qu'une mère, elle ne pouvait pas toujours voir la petite, elle se sentait pourtant si bien avec les plus jeune, puisque la plupart des maudits était plus âgés qu'elle, elle aimait avoir ce liens de l'ainée avec certains, puis elle était si mimi cette petite. Elle passa une main dans sa chevelure, simplement pour la remercier, puis une nouvelle venue d'un söma vint, elle se releva alors pour regarder qui venait d'arrivée. Au moins elle pouvait croire que tous ou la plupart serait présent...

(Mmm et en passant il me semble que Hikari ne va pas a l'école-__-)

(A moi... ^^)

*Punaise faites que je sois pas à la bourre...*

Namie marchait rapidement dans les allés de la résidence Sôma, impassible mais apparemment pressée. La résidence était certes une propriété des Sôma, mais elle n'en demeurait pas moins grande. Comme une mini ville quoi. Namie avait apprit ce matin que Sachiko Sôma, leur chef, les avait convoqués. Ces réunions imprévues étaient rares. En fait Namie n'avait pas de souvenir d'en avoir vécut une autre. Habituellement la famille Sôma se réunissait uniquement pour la cérémonie de début du nouveau cycle. Ces soirées étaient déjà un véritable supplice pour la maudite du chien qui n'aimait pas ça, mais mieux valait ne pas trop désobéir. Sachiko avait déjà été clémente en l'acceptant de nouveau parmi eux...
Elle arriva enfin, après de nombreuses allées dans les chemins bien propres de la résidence, jusqu'au bâtiment de son chef.

Elle ouvrir la large porte d'un coup, et regarda les yeux un peu fous l'intérieur de la pièce. Ouf... Il n'y avait que Sachiko et deux autres maudits, Saya et Noayuki. Donc elle n’était pas en retard. Tant mieux. Elle retira ses chaussures et salua Sachiko, puis ses deux cousins. Murmurant un "Bonjour" entre ses lèvres. Et puis elle entra.

"J'espère ne pas être en retard."

Avoua t-elle, polie et calme. Elle ne se sentit pas très bien.
Elle trouvait l'ambiance oppressante, même si tous semblaient en bons termes. Namie avait le dont de deviner quand ça n'allait pas. Et là, ça n'allait pas...

*Certainement parce que la malédiction s'effrite...
Elle veut nous retenir à force de menaces et de belles paroles.*

Namie était la première concernée dans tout ça, puisque l'esprit du chien semblait l'abandonner peu à peu... Périodiquement elle se sentait maudite, puis plus... C'était une situation assez dérangeante d'ailleurs.

Elle remarqua avec stupeur que ses deux cousins avaient emmené des présents pour Sachiko... Elle même n'y avait pas du tout songé. Elle fixa un instant les cadeaux, un peu honteuse de n'avoir rien... Même si rien n'appelait à offrir quoi que ce soit.

[Huhu, au tour du Dragon si vous n'y voyez pas d'inconvénients x)]

"
Vous êtes tous invités au manoir de Sachiko Sôma.
Réunion familial de la plus haute importance, veuillez faire acte de présences.
Une sanction sera mise si vous ne faite pas honneur de votre présence parmis les nôtres.

Cordialement votre chef
Sachiko

"

Quelques heures plus tôt, les mains tremblantes, Kaede lisait les quelques lignes que contenait la lettre qu'un domestique venait de lui apporter. L'idée de revoir la chef de la famille Sôma ne lui disait rien, mais alors vraiment rien. Elle n'avait rien contre elle, certes. Mais ce lien étrange entre elle et le Dieu des Maudits lui avait toujours fait malheureusement peur. Elle savait que ce lien existait aussi chez les autres Maudits, mais elle n'en avait jamais réellement parlé avec l'un d'eux. Enfin, tant pis, il faudrait qu'elle affronte sa "peur" un peu plus tôt que prévu. Courage, Ka', ce n'était pas la mère à boire. Sachiko n'était pas méchante! Du moins...


"Bouah bouah bouah... c'est quoi cette tête de six pieds de long? On se resaisit, sacré nom d'une pipe de Dragon!"

La jeune fille parlait tout haut, dans l'un des longs couloirs du manoir du Chef Sachiko, ne prêtant aucune attention au fait que des domestiques murmuraient sur son passage des "C'est Kaede! Encore à parler toute seule..." ou encore des "Hum, cette fille est décidément bonne pour l'asile, voilà des années que je le dis!". Faisaient-ils exprès de parler si fort, ou étaient-ils vraiment bête et ne se rendaient pas compte qu'elle s'était très bien lavé les oreilles ce matin? Pfff, mais de toute façon, elle n'en avait rien à faire. Qu'ils disent ce qu'ils veulent, peu lui importait leurs avis à ceux là. En fait, peu lui importait l'avis de tout le monde x). Et puis il était assez connu de tous que Kaede ne plaisait pas vraiment à certains membres des Sôma, vu son caractère plutôt... hum, déroutant?

La jeune fille poussa un soupir et baissa un peu la tête pour contempler une dernière fois sa tenue. Ok, on comprend maintenant les regards couroucés de certains domestiques. Quoi? Qu'est-ce qu'il avait son jean aux motifs multicolores? Qu'est-ce qui clochait sur son t-shirt orange fluo? Qu'est-ce qui allait pas avec ses basket jaunes? En tout cas ça allait très bien avec ses cheveux mutlicolores =3! C'était pas sa faute si elle aimait les couleurs x). Et puis Sashiko n'avait jamais, ô grand JAMAIS signifier qu'il fallait se mettre sur son 31, d'abord!

Un domestique arriva alors qu'elle constatait tout juste qu'elle était peut être un peu perdu, et, après avoir jeté un regard mi amusé mi étonné sur ses habits, il lui fit signe de le suivre, ce que Kaede effectua sans rechigner. Il s'arrêta devant une porte, et la jeune fille entra. Et eut tout d'un coup envie de faire demi tour comme à chaque fois. Ses yeux se posèrent sur Namie, qui venait apparement de rentrer, puis sur une adorable petite poupée qui ne devait être que Saya, puis sur Noayuki. Et enfin sur Sachiko. Au moment où ses yeux verts se posèrent sur la belle Geisha, un étrange sentiment se forma comme à chaque fois qu'elle la rencontrait. Un élan de douceur et d'amour envers la jeune déesse la submergea, mais Kaede pu remarquer avec un certain étonnement que le lien semblait... comment dire... moins fort? C'était bizarre d'ailleurs, et un mal être suivit les autres sensations.
Malgré cela, la maudite du dragon ne pu s'empêcher de s'exclamer d'une voix tonitruante et joyeuse:

"Bâââjour =D! Ca f'sait longtemps, dîtes moi !"

Elle n'avait pu s'empêcher de lancer ça d'une manière décontractée, l'ambiance ne lui plaisant absolument pas. Nan mais oh, un peu de gaité, quoi, ça fsait de mal à personne >.<!
Et sans plus de tenue, Kaede se laissa tomber par terre, assise en tailleur, interrogeant Sashiko du regard. Pourquoi cette réunion? Et bien d'autres questions auraient voulu franchir ses lèvres. Ses yeux remarquèrent pourtant deux offrandes aux côtés du Dieu Sôma, et elle haussa des épaules. Hum, il aurait fallut apporter un présent? Mais, on était pas à Noël pourtant éè! C'était l'anniversaire de quelqu'un? Oulala, elle était perdue, là x)

[Poste débilement c**, excusez moi, mais avec les deux brailleurs "CA COMMENCE ! HOUHOUUU CA COMMENCE!" qui m'interpellent depuis tout à l'heure, je suis à bout de nerf et pas en oeuvre de me concentrer u.u ]

Sachiko put voir la jeune femme arrivée, elle semblait essouffler. Puis elle fit un bonjour a tous et demanda si elle était en retard, ce qui n’étonna pas la chef a la voir si angoissée, elle avait du se presser. Sachiko lui souria alors, bien heureuse de la voir parmirs les leurs.

"Merci de ta présence Namie, met toi à ton aise. "

Certes elle parlait plus comme quelqu’un de plus mature, mais elle ne pouvait pas rester cette jeune fille de 14 ans immature avec des gens plus âgés qu’elle, elle devait se montrer a la hauteur de tout ses ados. Voyant qu’elle n’avait rien amener, elle ne n’en dit rien, puisque personne demandait d’apporter quelque chose. Ce n’était la fête de personne, alors plutôt normale que certains n’y pensent pas. Le but de cette rencontre n’était certes des cadeaux. Puis ce fut l’arrivée de la petite dragonne, elle fut sans doute remarquée de tous avec cet habit multicolore, elle était plus âgés qu’elle, mais paraissait plus jeune. Sachiko ne désirait pas parler de ses goûts vestimentaires, mais certes toute les deux ne se rejoignait aucunement là-dessus. Elle lui offrit tout de même un sourire et fut un peu amuser par sa manière de parler, certes elle ne pouvait se permettre de parler ainsi puisqu’elle devait être a la hauteur comme les anciens lui rappelais constamment. Elle aurait bien aimé jouir d’une telle liberté…

" Bonjour ma chère Kaede, je suis très heureuse de te voir parmi nous. "

Voyant ses regards interrogateurs, même si tous les maudits la regardait ainsi elle leur sourit et les rassura.

" Je dirais la nature de cette réunions quand nous serons tous réunis pour ne pas avoir a me répéter, en attendant les autres soyez à l’aise. "

La porte ouvrit de nouveaux, laissant le jolie visage de Chinatsu envahir la pièce. Sachiko aimait bien Chinatsu, puisqu’elle était toujours si douce et gentille avec elle. Elle alla donc à sa rencontre la salua d’un beau sourire, bien heureuse de la voir arrivée, Celle-ci lui embrassa alors la joue, ce qui la surprise, puisque aucun autre maudit lui avait offert un tel accueil. Sachiko non mécontente lui sourie alors et de plus ravis par ce compliment, elle la trouvait magnifique. Qu’elle gentille attention de lui dire, mais elle aussi l’était bien sûr… Cette étreinte qu’elle aurait bien aimer continuer se termina rapidement puisque de nouveaux arrivant venait d’entrée la jeune femme lui laissait faire sa tâche d’accueillir ses hôtes.

" Merci Chinatsu… "

Elle souriait déjà au nouveau venu…

[ J'était parti sur un très long poste quand ma blonde ( sachiko) ma dit qu'il fallait être bref alors voila ... le résumé si on veut ( bien que je parlais plus de comment il avait recu la lettre et de la façons qu'il s'était préparer. en gros jai coupé dans le gras]

[J'ai pas envie d'offenser les règles, donc j'ai mis au placard mes "pavés" comme dirait Ambre ;___;]

Sasuke était posté devant la porte du manoir de Sachiko depuis déjà un quart d'heure. Muet comme une tombe, stable sur ses deux pieds et aussi immobile qu'un poteau, il fixait un point invisible en face de lui; son regard bleu semblait plonger dans des abimes que seul lui pouvait concevoir. Si les gouvernantes l'avaient aperçu, elles l'auraient certainement réprimandé pour ce comportement dont elles diraient sans aucun doute qu'il était "puérile et inutile". Comment cela se faisait il qu'il fasse attendre son chef de famille ? Son Dieu ? Ce n'était pas concevable. Sasuke avait cependant une bonne raison. Depuis des générations, le Chat a toujours été gardé à l'écart, mis à part, exclu de tout ce qui est en rapport avec les douze autres maudits. Le maudit du Chat devait même être enfermé une fois la majorité atteinte. Il était donc des plus cohérents qu'il ne comprenne pas ce qui lui arrive. Il était perdu. Une certaine angoisse s'emparait déjà de lui.

Ce matin là, la mère de Kaede lui avait donné cette maudite carte d'invitation comme si cela avait été la chose la plus naturelle du monde. Sakuya s'était tout simplement contentée de lui dire que c'était de la part de Sachiko, calme, comme d'habitude, comme lorsqu'elle l'appelait pour descendre lorsque le dîner était servi. Ce n'est sûrement pas la peine de rappeler que Sasuke avait du lire la lettre une bonne vingtaine de fois avant de réaliser qu'elle lui était bien adressé. Le Dieu l'invitait à une réunion avec les douze. La situation devait alors être critique, sans précédent. Il était donc tout à fait concevable que Sasuke reste planté là.

De là où il était, le jeune homme pouvait deviner les conversations qu'on tenait, ceci dit il n'en captait pas un seul mot, beaucoup trop occupé à être ailleurs. Après une bonne demi-heure passée dans le jardin, Sasuke se trouva le courage d'entrer, non sans voir son angoisse s'accroître. Le jeune homme poussa un long soupir, nerveux, puis se dirigea vers la porte qu'il ouvrit d'un coup, sans même réfléchir. Il avait en réalité craint de se décourager à la dernière minute, d'où ce geste quelque peu impulsif. Sasuke eut ensuite un regard circulaire vers la vaste pièce. Sachiko n'était pas seule, heureusement. Jusque là, il n'avait pas pensé à un détail mais désormais cela sautait aux yeux : quelle serait la réaction des douze lorsqu'ils verront que le Chat s'est joint à eux ? Il n'en savait rien, ce qui était encore plus désagréable. En une fraction de seconde, Sasuke reconnut la flopée de maudits qui étaient présents autour de leur chef. Kaede et Namie étaient déjà là.Chinatsu, Saya et Mikoshiro également. Ces derniers, le jeune homme les connaissait moins bien. Plutôt ennuyant.

Sasuke n'attendait pas une réaction immédiate. Ou plutôt ne leur en avait il pas laissé le temps. Sans demander son reste, il s'était dirigé vers le fond de la salle; non sans adresser un regard d'une froideur considérable à Sachiko. Le jeune homme lui en voulait énormément. C'était leur tout nouveau chef, mais elle restait le chef. Elle n'était ni plus ni moins pour Sasuke. Aussi, cela suffisait amplement à la condamner aux yeux du Chat. Au bout de son avancée, il se retourna pour s'adosser contre un mur, au fond de la pièce. Il afficha ensuite un regard qui semblait vouloir dire "Continuez, faites comme si j'étais pas là...".

[Pas terrible, je ferais mieux au prochain -___-]

( Ca a mis le temps, mais c'est arrivé ! )

Quand Yukimura rentre chez lui ce soir-là, il a la surprise de trouver un télégramme. Réunion urgente des maudits Sôma, ce soir… Dans une demi-heure. Il n’a que le temps de filer tout droit à la demeure principale des Sôma, ou il sera en retard… Et c’est ce qu’il fait, reclaquant la porte d’entrée derrière lui en jurant entre ses dents, courant presque. Il a horreur d’être en retard, et plus particulièrement de ne pas avoir le temps de se doucher !

Vingt-cinq minutes plus tard – c’est le temps du trajet dans les transports en commun – il marche d’un pas rapide et cadencé dans les longs couloirs de la demeure principale, qu’il connaît par cœur. Des serviteurs le saluent servilement, et il s’applique à les ignorer superbement, parce qu’il sait qu’on ne l’aime pas beaucoup par ici. Soit disant que le futur médecin des Sôma est trop agressif, sujet à des sautes d’humeur, et très froid… Tout est vrai, évidemment, mais lui estime que quand on n’aime pas quelqu’un, on lui fait savoir. Ca tombe bien, il n’aime pas les serviteurs : une bonne excuse pour les ignorer ! Il s’arrête quand même pour demander à l’un d’eux d’un ton polaire dans quelle salle Sachiko a décidé de les réunir, et repart après avoir simplement incliné la tête en guise de merci… Il sait où c’est, merci, pas la peine de le guider. Comme il est parti en retard, il n’est pas tellement habillé pour l’occasion d’une réunion exceptionnelle : un jeans dont l’un des genoux est déchiré, une chemise blanche aux manches relevées sur ses coudes, et un sac en cuir fatigué contenant ses notes de cours lui battant les flancs au rythme de ses pas pressés.

Il ne frappe pas avant d’entrer – après tout, il est attendu – et regarde sa famille, ces maudits auxquels il est bizarrement liés avant de refermer la porte. Peut-être certains se sentent abandonnés par leur malédiction, mais ce n’est pas son cas : le cheval est toujours bien présent en lui. Il beau haïr cette malédiction et en faire l’objet de ses malheurs, ce serait un trop grand choc psychologique s’il la perdait… Il s’avance d’abord vers Sachiko, qui sera la première à recevoir son bonjour. Il lui sourit – sans réussir à se départir de sa froideur habituelle :

« Tu es magnifique, comme ça. »

Puis il se penche sur elle, et l’embrasse sur la joue, d’un baiser qui paraît sincère. Une lueur d’expression passe dans son regard gris bleu.

« Désolé, je ne suis pas vraiment présentable, et j’ai oublié de t’amener quelque chose… »

Il ne se justifiera pas en précisant pourquoi il a reçu le télégramme un peu tard, ce n’est pas dans son caractère. Après s’être redressé, il salue un à un les maudits présents : Saya, Chinatsu, Kaede, Namie, Mikoshiro, et enfin Sasuke. Les filles auront droit au même baiser que Sachiko, les garçons se contenteront d’une poignée de main. Il va ensuite s’asseoir dans un des fauteuils en cuir à l’instar de Mikoshiro, longues jambes croisées l’une sur l’autre.

[wah sowy!!! j'ai un grand retard, je suis désolé j'ai eu trop de choses dans ma vie en quelques semaines alors... mais bon là je vous répond pour que sa puisse continuer enfin.]

Mikoshiro fut le suivant a arrivée, habiller en vrai gentleman, cela surpris légèrement la jeune fille, c'était bien la première fois qu'elle le voyait si bien accoutrer, mais certes elle n'était au courant de rien par rapport a ce que son père lui avait ordonner comme vêtements. Elle le salua gentiment, et le remercia doucement pour son compliments a son égard.

"Tu est très chic toi aussi ce soir Mikoshiro, c'est bien étonnant de ta part."

Elle lui offrit un sourire digne d'une jeune fille de son âge, ses yeux amuser et remplie de malices. Puis le jeune homme alla prendre place avec les siens, ses yeux allant déjà à Namie, Sachiko fut très vite déconcentrer, n'observant plus les regard du mouton envers la chienne, puisque le sombre matou venait de faire irruption dans la salle. Sachiko sentie sa poitrine ce serrer, certes c'était toujours ainsi lorsqu'elle le voyait. Il semblait tant la détester avec ce regard. Alors que Sachiko s'approchait du jeune homme, celui-ci se dirigeait déjà vers le fond de la pièce, certes sans oublier de lui offrit ce regard glacial, qui la figeait toujours. Il la détestait tellement, alors qu'elle ne lui avait jamais rien fait, elle était curieuse de le connaitre, mais les anciens lui interdisait et quand elle arrivait a l'approcher elle avait toujours peur de cet être qui al regardait comme si elle n'était rien. En dirait qu'il allait toujours sortir ses griffes et lui sauter au visage. Sachiko s'arrêta avec malaise, elle essaya de cacher ce malaise. Elle ne devait pas montrer au autres maudits qu'elle avait peur en ce moment...

Bien qu'elle avait peur depuis un certains moments a l'idée d'offrir cette réunion devant tout ceux-ci, elle savait que certains la méprisait et cela, lui causait bien des soucis et bien es malaises. Elle n'était pas aussi forte que son père, hélas elle avait des sentiments elle, et avait bien de la difficultés a les cachée...

Pour une fois elle fut bien heureuse de voir Yukimura rentrer, il allait distraire le regards des maudits, et lui changer les idées un peu. Même si la présence de Sasuke lui donnait des frissons, elle souri avec peine a son chère cousin Yuki. Celui-ci habiller plutôt banalement la surpris, elle l'aurait plus vue avec un habit dans le style de Mikoshiro et ce jeans trouer, elle l'aurait plus imaginer sur le petit mouton a la place enfin bon... Certes les phrases quoique froide de l'homme lui parut bien plus chaleureuse après le regard de Sasuke.

"Merci bien Yukimura et pour ce qui est des présents ne t'inquiète pas, cela n'était pas requis de m'apporter quoi que ce soit."

Elle lui souri gentiment, commençant a reprendre son calme alors que l'homme bien plus âgés qu'elle lui avait déjà embrasser la joue et faisait de même avec l;es autres gens, les saluant tour a tour. Sachiko regarda du coin de l'œil celui qui se faisait tout petit dans le fond...Sasuke...

Le cochon pénétra dans la salle à son tour, un bouquet de fleur à la main. Vêtu d'un long kimono flamboyant, son corps androgyne semblait moulé dans l'élégance absolue. Il paraissait plus charismatique que jamais ! Son regard amusé parcourut la pièce si familière, se posant sur des visages longtemps fuis. Un sourire avenant étira ses lèvres exquises, éludant tous commentaires sur sa longue disparition et sa subite réapparition.

"Bonjour à tous."

A grand pas, il se rapprocha du chef, passant devant les figures familières. Sans un sourire, il serra Sachiko dans ses bras lui signifiant tout son respect.

"Bonjour Sachiko. Mon aimée."

Sae lui tendit son bouquet de rose rouge, avec le plus joli des regards. Celui de l'amour. La chef devait à présent avoir l'habitude de ses manières et savait combien il lui devait tout.

"Vous m'avez tous tellement manqué." rit-il un instant, sans attendre quelconque réponse, comme s'il se parlait à lui-même.

Il ne les avait pas vu depuis 6 ans ! Réalisant ce fait extraordinaire, il fut intérieurement surpris de cet exploit qu'il réalisait à peine : les années avaient défilés à toute allure sans eux. Venant d'un homme qui avait disparut pendant plusieurs années, cette dernière phrase avait pu leur sembler hypocrite. L'ambiance sombre qui se dégageait de la pièce lui rappelait son enfance. Un frisson le parcourut. Pourtant, il avait été sincère.

Sae resta là, silencieusement, observant les changements et les tenues sur chacun des invités. Les plus jeunes avaient tellement grandis ! Fubuki était devenue une véritable femme, songea t-il en la contemplant. La môme, là bas, au fond, était Saya ? Saya ? Cela lui faisait bizarre de voir cette gamine au milieu de cet attroupement adolescent. La seule fois où il avait vu l'enfant, c'était au berceau. Puis son oeil se stoppa sur le Chat. Que faisait-il là ? Cela faisait tellement de temps qu'ils ne s'étaient pas vus. Il ne parvenait pas à se rappeler qu'elles étaient leurs relations de l'époque. Il ne se souvenait pas s'il devait le hair ou l'aimer. Une certaine pitié passa sur son visage, remplacée très vite par une ivresse joyeuse ! Quel bonheur ! Le Chat était là ! Chinatsu quand à elle était si mignonne. Il se souvenait de la dernière fois où il l'avait vue, alors que la demoiselle n'était encore qu'une enfant ! Tout lui semblait lointain. Lui aussi avait beaucoup changé. Lorsqu'il avait quitté le Japon, il avait déjà l'air très mature mais il n'était jamais qu'un adolescent. A présent, il était homme. Fièrement, il lança à la volée plusieurs sourires, et alla aux côtés de Yukimura. Il resta néanmoins debout, afin de pouvoir contempler chacun des membres de la famille.

"Ils ont tous bien grandis, hein ? On se fait vieux... !" plaisanta-t-il en un murmure sourd, en se penchant vers Yuki.

Sae jeta un regard sur Sachiko pour ensuite détourner toute son attention sur le profil du cheval. Ses yeux rieurs cachèrent tout le trouble que lui causait ce retour aux sources. Il se sentait un peu perdu, alors que les vieux souvenirs revenaient à la surface. L'oppression qui se dégageait de la pièce, et Sachiko au centre de toute l'attention, tout cela lui causait un chagrin inavouable qu'il tentait de cacher derrière une gaieté immense.

"Ne t'en fais pas, toi aussi t'as bien grandi, mon pépère !" s'exclama t-il bruyament. Puis sa voix baissa d'un ton afin que le chef ne les entende pas : "Au fait, tu sais pourquoi on est là ?"

Le cochon avait bien son idée sur la question, mais l'avis de son ami et cousin l'intéressait. Il n'était au courant de rien, n'étant rentré seulement deux jours auparavant, mais le jeune homme se doutait bien que quelque chose de spécial était survenu. Il était également pressé de parler de ses problèmes de logements à Yukimura même s'il savait que ce ne serait pas intelligent de ne pas d'abord creuser le terrain. Attaquer de front sur ce point de vu là ne serait pas rusé. Et oui, parfois la douceur, ça servait à quelque chose... L'allemagne l'avait trop habitué à se lâcher, mais là, il était au Japon et les codes n'étaient pas les mêmes. Tentant de se souvenir des vieilles commodités, il espéra qu'il n'avait pas dès à présent violé une règle de respect.

"Hé, hé, hé..." s'exclaffa t-il tout seul, en pensant aux regards courroucés de ses parents s'ils apprenaient qu'il avait oublié tout le code d'honneur japonais.

[ Aller hop, le retour de Hikari X3]

Ce matin, l'ont pouvait voir une touffe de cheveux orangée et doré, dont le reste du corps était masqué par une grande couverture. Une main tira la couverture en question, laissant sans protection le jeune Hikari face au soleil tapant à travers la fenêtre, c'est en ouvrant ses yeux bleu abysse et doré que le jeune maudit de la souris se redressa, un air encore bien endormi collé à son visage d'ange. Fixant la fautive de son réveil, qui était une servante, il ne put s'empêcher de vouloir lui montrer de quels bois il se chauffe, néanmoins, frapper une fille ne faisait pas partie des habitudes de Hikari, et c'était très mal vue... Cependant, le jeune garçon se disait souvent que les hommes et femmes étaient censé être égaux, donc, pourquoi on devait pas se battre avec les filles?!

En fait les femmes tenaient les hommes entre leurs mains, c'était aussi simple que cela, mais bien entendu, ces dernières le niaient et se cacher derrière des apparences de douce et fragile demoiselles... On pouvait comprendre que vu ce que pensait Hikari, il était sûr qu'il prenait la galanterie pour une grande supercherie. La servante s'abaissa au niveau du petit morveux et lui tendit un papier, le jeune homme l'arracha des mains de la demoiselle et après l'avoir lu, il le déchira... En effet, la capricieuse souris trouvait que le motif de son réveil était d'un ennui extrême, une réunion de famille hein?! Bah voyons, depuis quand il formait une famille avec les autres péquenaud de maudits? Ils le rejetaient presque tous, à vrai dire, il n'avait aucun lien avec eux à ses yeux. En effet, ils le voyaient tous comme le chouchou de Sachiko, et par conséquent, il se faisait rejeté par ces idiots...

Se redressant, le jeune homme se dirigea machinalement vers la cuisine de l'étage inférieur, et englouti avec une rapidité hallucinante une brique de jus d'orange. Toujours avec un air de zombi, le jeune homme se dirigea vers la salle de bain, et se doucha, se dirigeant par la suite dans sa chambre, il enfila des habits simple, en effet, il n'avait aucune envie de s'habiller "classe", il n'en avait déjà rien à battre de cette réunions, alors il ne fallait pas espérer le voir avec un grand sourire et bien vêtue, en plus, le simple fait de savoir que l'autre matou serait là-bas le dégoûtait encore plus... Et voilà que maintenant, les chieuses de servante lui disait d'aller s'habiller convenablement, ET il devait offrir un présent?! Et puis quoi encore?! Rien à foutre, elle en aurait assez des présents la belle Sachiko, de toute façon, il était avec elle depuis sa naissance, il avait sacrifié bien plus de choses que les autres maudits, donc, pas questions de se mettre à leurs niveaux.

Le maudit fini par se tirer de sa maison, claquant al porte au passage, histoire de montrer aux servantes qui était celui qui pouvait les virer d'un claquement de doigts. Maintenant devant l'entrée du manoir, la souris ne put réprimer un soupir contrarié, il donna alors un coup de pied dans la porte, les mains dans son short noir, il fixa alors l'assemblée avec un air malveillant, il était loin d'être gentil quand il se retrouve priver de son sommeil, normal donc qu'il soit aussi en rogne. Bon, regardons les tarés présent ici bas... Alors bien entendu la chef, Fubuki le serpent muet, Saya la vachette inexpressif, Namie la chienne excentrique, Kaede la dragonne à foutre à l'asile, Chinatsu la poulette lesbienne, Mikoshiro le mouton don le prénom donnait des envies de glaces à Hikari, Yukimura le cheval égocentrique et solitaire, Fubuki la lapine, l'une de celle qu'il connaissait le moins, donc aucun commentaire dans le crâne de Hikari, un inconnu total qui avait un air bien louche et...

Le mesquin, le fourbe, le cruel, le détestable, le mécréant, l'erreur de la nature, cette saloperie de chat! Le visage de la souris devint soudainement encore plus contrarié, le jeune homme s'approcha du minou et lui lança un regard provoquant, tout en affichant un sourire forcé. Hikari détourna bien vite son attention de cette raclure de chiottes et se dirigea vers la chef, et pas question de faire des offrandes et compagnie, il était bien trop familier avec la chef pour faire le petit garçon charmant sur tout rapport. Caressant la chevelure de la demoiselle, il lui lança un regard mécontent, avant de s'asseoir à ses côtés, plus précisément à sa droite. Posant ses coudes sur ses genoux et plaçant son menton et ses joues dans ses mains, il lâcha avec un ton pressé et mauvais:

" Sachiko, qu'on en finisse vite par pitié... La simple vue de l'autre monstre puant déguisé en chat me donne envie de vomir... et c'est qui l'inconnu à côté de l'autre cheval solitaire?! Un envoyé des Sôma, ou un maudit que je connais pas? En tout cas, il m'a l'air bizarre, j'l'aime pas.. ( ==) "

[Hikari mode super capricieux et énervé XD. Les trucs genre raclure et co sont ce que pense Hika, me taper pas ( T.T) ]

[c'est reparti! il manque deux invité, mais le tigre na pas de joueur alors on fera sans j'imagine...donc manque que le singe]

Sae avait donc répondu a son invitation, il était arrivé il y avait seulement trois jours. La plupart des jeunes maudits ne le connaissait pas puisqu'il était parti il y avait quelque année, même Sachiko n'était pas très vieille lorsqu'il quitta le japon. Cela devait être toute une surprise pour ceux qui s'attendait le moins le voir ici... Sachiko lui offrit quand même un sourire et accepta ses fleurs, mais elle ne comprenait toujours pas pourquoi on lui amenait des présent après tout ce n'était pas encore son anniversaire, quoi que cette date approchait.

Elle ne connaissait pas beaucoup Sae alors elle avait de la difficulté a interagir avec lui, mais cela viendrait peu à peu, non? Elle avait bien ce lien qui les unissait comme tout les autres. celui-ci salua tout le monde et alla s'asseoir parmi les autres, puis ce fut sa petite souris qui rentra, le visage de Sachiko devint plus doux et moins stressé. Hikari la calmait, mais elle vu bien le mécontentement du jeune garçon, ce qui l'amusa un peu, puis lorsqu'il vint à ses côtés, elle lui offrit un gentil sourire.

"Bonjour Hikari."

Simplement a voir ses yeux il venait de sortir du lit, elle l'invita à s'asseoir a ses côté faisant de même. l'heure était arrivée et il manquait deux invités. Le tigre et le singe, des retardataires, mais elle avait assez attendu. De plus elle ne pouvait pas faire languir tout le monde ainsi, elle s'installa donc et regarda tout le monde. Tous avait le regard sur elle, son regard devint plus triste.

"Nous allons commencer, il manque deux personnes, mais ce n'est pas grave, le temps est venue... J'ai fait appel a vous, pour vous parlez d'une chose importante, voilà pourquoi Sasuke tu as aussi été invité, cela te touche aussi."

Elle prit un pause avant de continuer.

"Certains sont peut-être dans l'ignorance, mais sachez que certains d'entre-vous ont perdu ce liens, cette malédiction comme vous aimez l'appelez, ce liens pour certains pars peu à peu."

Son regard devint encore plus triste, car bien sur pour eux c'était peut-être un fardeau, mais pour Sachiko c'était toute sa vie non?

"Je ne sais pas pourquoi cela se passe ainsi, je sais que mon père a vécu ce même problème et qu'il a réussit a ce que rien de grave arrive, mais moi, je veux vraiment savoir ce que vous souhaiter. Je sais que plusieurs d'entre vous me déteste à cause de ce liens qui nous unis. Et que d'autre me déteste sans doute parce que c'est plus simple de me mettre tout sur le dos, mais sachez que pour moi ce lien qui nous unis est tout ce que j'ai."

La preuve elle avait bien perdu ses parents pour être élevée comme un chef, non? Elle regarda tout les maudits, certains semblait étonnée de savoir que leur semblables perdait ce liens, d'autre restait de glace.

"Si vous souhaité vraiment perdre ce que nous avons j'aimerais le savoir, car je crois qu'il est important de prendre votre opinion. Si vous ne voulez pas essayez de vous battre pour ce qu'il y a entre nous tous, c'est a vous d'en juger... Si vous voulez perdre ce qui vous rend différent des autres et si précieux a mes yeux, vous avez le droit, je ne vous en voudrez pas."

Elle les regarda tous les un après les autres, bien que cette décision allait sans doute la faire souffrir, elle n'avait pas le droit de tout cacher aux autres. Une famille devait agir avec respect et sincérité envers les autres.

"Croyez moi je suis sincère avez vous, je m'attend a ce que vous faite de même en retour. Même si les paroles de certains pourrait me blesser, je ne veux aucune gêne."

Un grand silence c'était mêler a eux, alors qu'elle n'attendait plus qu'un brise la glace...

[correction faitre Sae, encore dsl, j'avais oublier depuis le temps-_-]

[ HJ : Et voilà, anarchie on a dit ! A vous les studios. ]

C'est pas que Yukimura n'est pas à son aise, après tout il est parmi sa famille, sa famille très proche, les autres maudits. Par contre, son esprit analytique et impatient aimerait qu'on entre vite dans le vif du sujet – même s'il a bien remarqué l'absence du lapin et du singe, manifestement en retard. Il aurait mieux fait de prendre sa douche, il serait arrivé en même temps qu'eux, ça n'aurait pas été un bien grand mal. Son visage fin et sévère s'éclaire un peu quand Saemitsu – affectueusement surnommé « Mitsu » – fait son entrée, tout sourire et rayonnant. Voilà enfin une bonne nouvelle dans cette réunion ! Après avoir respecté les salutations d'usage ( le « Sachiko mon aimée » arrache un sourire au Cheval, pas moqueur, mais amusé ), le Sanglier se dirige vers lui, et fait preuve de sa... franchise si particulière. Yukimura hésite franchement à dire que c'est appréciable. Sa pudeur de Japonais est quelque peu froissée par ces expressions pas bridées, bref, toute cette attitude que Saemitsu a ramené d'Europe. Il bat des cils sur ses yeux bleus-gris, quelque peu déstabilisé.

« Vieux. Il faut rien exagérer allons. »

Il passe une main hésitante dans ses cheveux, regardant lui aussi ailleurs que sur le visage du rouquin, reprenant contenance. Il est fort pour reprendre contenance, le Cheval, il passe sa vie à ça. Son attention s'arrête quelques instants sur Saya et Chinatsu, qui se sourient l'une l'autre, sur Sasuke, planqué au fond de la pièce, dents serrées et bras croisés, puis revient sur le Sanglier. Il aurait un truc à lui demander que ça l'étonnerait pas du tout, tiens. Yukimura taira pourtant cette impression tenace, parce qu'il est persuadé qu'il a une assez mauvaise empathie. Il cille à nouveau, pris de court par la gaieté de Saemitsu, qu'il sent pourtant presque aussi mal à l'aise que lui. Un sourire désapprobateur et froid se perd sur les lèvres du Cheval, qui reprend dans le même temps son expression glaciale habituelle. Histoire de rafraîchir la mémoire à Mitsu, qu'il n'est pas n'importe lequel de ses petits cousins, et que lui, il est à prendre avec des pincettes.

« Fais attention à tes expressions quand même, Mitsu. »

Ca claque comme un reproche, mais il a eu la gentillesse de prononcer ça à voix basse, de ne pas rabrouer le joyeux Sanglier devant tous les maudits réunis. Il appuie son menton dans sa main, le coude planté dans l'accoudoir, regardant Saemitsu avec attention. Il cherche à savoir ce qui a changé depuis qu'il est revenu d'Allemagne. Quelqu'un qui est parti aussi longtemps, se tenant éloigné des autres maudits, c'est vrai, ça l'intrigue. Il daigne répondre à la question plus discrète du roux, reportant son regard acéré sur Sachiko, qui les a tous fait réunir ici.

« Non je ne sais pas trop. Tu sais moi, hormis la fac... Je fais plus grand-chose d'autre. »

Et ça l'arrange, il faut dire. Il lance un petit coup d'oeil sur le Sanglier alors qu'il s'esclaffe, poliment étonné. Stress de se retrouver face à tous les maudits ? En tous cas, le Cheval semble être à son aise même s'il n'apprécie pas particulièrement cette réunion, les yeux revenant souvent sur la porte de la salle, attendant les deux retardataires – le Singe et le Lapin. Les autres maudits, eux, n'ont pas droit à une attention soutenue. Sachiko aura quand même droit au regard du maudit quand elle prend la parole. Ah ouais, y'en a qui perdent leur malédiction ? Le Cheval pince son arête nasale entre deux doigts, réfléchissant rapidement. Perdre sa malédiction ? Oui, c'est tentant, mais il est lucide sur lui-même, et sait très bien qu'il ne supportera pas de ne plus être maudit. Un court regard sur l'assemblée, c'est lui qui s'exprimera en premier.

« Je ne comprends pas vraiment ce que tu dis Sachiko. Tu es en mesure d'annuler ou de maintenir la malédiction ? »

Il se carre dans le fauteuil, baisse un peu le profil, position de défense avant de lancer son avis sur le sujet, ce qu'a demandé Sachiko à la base.

« Je suis pour garder la malédiction. »

Il a utilisé à dessein l'expression « malédiction ». C'est pas de gaieté de coeur, mais il est pour maintenir ce lien, parce qu'il s'imagine mal autrement... Il coule un regard en coin à Saemitsu, mal à l'aise, en demande d'appui.

Sachiko se sentait mal à l'aise de sentir chacun des regard posée sur elle s'intensifier alors qu'elle s'expliquait, lorsqu'elle eu finit, il eu un moment de silence puis celui dont elle aurait cru heureux de cette nouvelle, parla le premier, son regard rencontra ceux du félin. Il désirait garder ce liens qui la reliait a elle, chaque fois qu'elle le regardait, elle sentait en elle une onde de tristesse lui venant du coeur. Le regard de Sachiko devint plus doux envers Sasuke, désirant lui dire "merci", elle le ferait mais plus tard. Lui qui aurait été sans doute le premier a vouloir se séparer de toute cette famille, désirait le contraire. Elle ne devait pas être la seule surprise a cette réponse, puis ce fut Yukimura qui parla par la suite, posant cette question que tous devait se demander. Pouvait-elle maintenir ce lien ou bien le rompre a tout moments, le regard de celle-ci devint plus triste et confuse. Que devait-elle lui répondre, elle resta silencieuse, mais ce fut la parole de celui-ci qui la ramena à l'ordre, lui aussi était pour la garder. Qu'elle surprise, était-ce la peur d'être autre chose qui les faisait renoncer a cette sorte de liberté. Puis comme elle allait ouvrir la bouche pour s'exprimer, la porte ouvrit, laissant un retardataire arrivée, tous le regardèrent. Ce jeune homme si décontracter, nul autre que Suô, qui offrait des geste a certains ou des regards à d'autre. Sachiko le regarda venir a elle a la toute fin. Les yeux de la jeune fille le toisa, le dévisagent. Il n'avait aucune manière, s'en même s'excuser de son retard il lui prit la main et la baisa, elle s'empêcha de la lui arracher des mains. Puis il lui dit "Et bonjour a vous, princesse".

Elle le dévisagea durant tout le temps, sans aucun sourire ni même en le saluant, lui démontrant sa colère face a ses manières, puis lorsqu'il fut enfin assit, prenant place au coté de Yukimura et Sae, ce fut la dernière parole qu'il exprima envers Sae qui la fit soupirer.

"Je comprend ta joie d'enfin te joindre a nous et de retrouver tes vieux camarades Suô, mais cette réunion n'est pas une fête malheureusement. Tu aurais du arrivée à l'heure si tu voulais jaser tout le monde."

Le dévisageant complètement, lui exprimant sa colère devant tout le monde, sans lui être totalement irrespectueuse et détourna son regard de lui pour continuer.

"Pour ce qui es de ta question Yukimura, je ne peu pas vraiment y répondre, si vous, vous ne savez pas pourquoi vous êtes née ainsi, moi non plus. La seule chose que je connaisse est ce que mes ancêtres mon enseigner et laisser sur papier. Tout ce que je peu faire est suivre mon intuition et mes sentiments. Car vous êtes tous ici..."

Sa main droite alla à sa poitrine, alors qu'elle baissa légèrement la tête en fermant les paupières.

"Lorsqu'un de vous se détache de moi, je le ressent et ce vide se crée, sans que je puisse le combler. Puis cette grande tristesse qui m'envahit, car ce liens est toute ma vie, je suis née pour le garder, sans ce liens je ne serais plus rien. Je vous parait sans doute égoïste, mais je ne pense pas seulement a moi... Mais il est sur que nous n'avons pas la même éducation. "

Elle les regarda l'un à l'autre, paraissant plus sévère.

"Vous, vous allez au lycée et collège ensemble depuis tout petit, je ne te rentre pas dans ce lot Hikari."

Elle jeta un regard a la jeune souris a ses côté, il était le seul enfermé ici avec elle qui n'allait pas à l'école, mais peut-être que les autres l'ignorait. Son regard allant de nouveau a chacun.

" J'avoue être parfois jalouse de chacun d'entre vous, vous pouvez vous aimer ou vous détester, parce que vous êtes vous-même, alors que moi. Je reste ici enfermée à attendre la venue d'un ou d'une qui parfois peu prendre des mois a venir d'elle-même. Puis vous n'êtes jamais vous-même, je m’en rend bien conte, ce statut de chef de famille vous oblige a me respecter, malgré votre haine ou votre rancoeur. Certains d'entre vous joue ce jeux, envers moi et croit peut-être me tromper."

Son regard paraissait vide, ne les regardant plus aucunement, elle scrutait le vide, parti dans ses pensées, s’ouvrant a chacun, laissant son coeur parler.

" Mais j'avoue jouer dans ce même jeux, je m'oblige à tous vous aimer, malgré que parfois je vous déteste tant... Moi je ne fais pas parti des douze, non je devrais peut-être dire des treize. Mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui..."

Revenant parmi eux, elle prit un léger silence pour continuer.

"Si ce liens qui nous unis tous ne conte pas pour vous je comprendrais, tout ce que je désire est de savoir si je m'accroche à la seule vie que je connaisse pour rien. Vous avez droit de renier ce liens, je ne désire point devenir aussi amère que mon père a pu l'être envers les treize qu'il a connu, je ne serais jamais violente envers vous malgré tout le chagrin que votre opinion pourra m'infliger."

Elle sentait sa gorge se serrer, mais elle n'allait pas sangloter devant tous comme une gamine, elle devait être mure, paraître adulte devant tous, elle y était obliger après tout.

"Je ne veux pas investir toute ma vie dans une peine perdu, alors selon ce qui sera déclarer ici, tout le reste changera après. Les anciens n'auront pas leur mots à dire sur cette décision, je vous en donne ma parole, ils ont fait assez de mal comme ça."

Repensant a sa jeune enfance, sa mère lui avait été voler, il l'avait sans doute tuer pour s'en débarrasser. Elle sentait une rage en elle, mais la contenue, elle devait se rendre au bout de cette réunion avant de partir sangloter sur son triste sort. Puis elle avait des nouvelles a leur faire part, elle ne les avait pas seulement appeler pour parler de ce liens, mais d'autre chose aussi... Elle le ferait plus tard, elle ne voulait pas s’égarer du sujet pour l'instant voulant finir ce point avant.

[Merci Miko. On avait dit "pas trop long" ! Please faites un effort ! = =']

"Je suis pour qu'on la retire."

Elle avait mit longtemps à parler, mais la plupart des discours l’avaient énervée... Vouloir garder la malédiction pour conserver sa petite vie confortable... Alors que le problème se trouvait mille fois plus autre part ! Puisqu'on partait sur des bases personnelles sans se préoccuper des autres, elle ferait pareil, quoi qu'en pense cette putain de communauté Sôma dont elle n'avait finalement fichtrement rien à secouer. De toute façon ça faisait bien longtemps que la plupart des Sôma, autres que les maudits, avaient arrêté de la respecter alors...

Elle ne vit pas l'intérêt d'argumenter, selon elle c'était évident. Les grands et fier Sôma c'était une façade, en réalité on se retrouvait dans le cas ci présent : La famille et la malédiction s'écroulait quoi qu'en disent les autres, le lien s'effritait et c'était ainsi. Pourquoi ne pas regarder la réalité en face ? Cette vielle malédiction n'avait tout simplement plus lieu d'être ! Elle et ses principes poussiéreux, ainsi que cette foutu hiérarchie. Et puisque les autres humains arrivaient à vivre sans ce fardeau, pourquoi pas eux ?

Elle même, qui perdait sa malédiction par bribes, elle comprenait ce que cela pouvait faire mieux que quiconque. Certes c'était dur, on se sentait étrangement vide, mais la vie pouvait alors commencer pour de vrai ! Et quoi, les maudits Sôma n'étaient pas curieux du monde qui les entourait ? Ils voulaient passer leur vie dans ce quotidien monotone à la résidence Sôma ?

Et puis se posait la question du chat, évidemment... Et puis la réaction de Sachiko avait le don de l'énerver encore plus...... Elle ne pouvait décidemment rien comprendre elle.

"Rien ne sert de faire du chantage affectif pour nous culpabiliser de vouloir partir... Ce n'est pas à grand coup de "je vous aime mais pas vous bande d'ingrats" que je vais rester personnellement. Il fallait s'y attendre, on ne retient jamais trop longtemps un animal en cage. Je ne changerais pas d'avis."

Mikoshiro avait parlé le premier alors qu'il se levait pour aller s'installer ailleurs. Sachiko comprit alors son point de vue, pour lui, ce liens n'avait rien d'important a ses yeux, il désirait faire semblant pour continuer a recevoir le prestige de la grande famille Sôma en échange qu'il ferait comme si rien n'avait changer, alors que ce liens n'existerait plus. Sachiko comprit que pour lui ce liens n'était rien a ses yeux, seulement une malédiction qui l'empêchait de toucher l'être opposée. Alors que le jeune homme prenait place ailleurs, Sachiko resta muette, ne voulant répliquer, elle avait demandé leur avis alors il fallait s'attendre a ce que chacun soit égoïste. Puisqu'il fallait penser a soi-même dans cette situation. Alors qu'il prenait place, Namie parla a son tour. Elle voulait perdre elle aussi ce liens, si elle l'avait encore pensa Sachiko, qui ne la ressentais plus comme l'une des leurs...

Puis elle continua en parlant de chantage affectif et d'animal en cage, alors elle voyait cela ainsi. Sachiko la toisa du regard.

"Alors pour toi c'est ainsi que tu vois cela..."

Ses remarques avaient blessée Sachiko, pour Namie c'était comme si elle les retenait alors qu'elle leur avait simplement donné ses raisons pour laquelle chacun était important pour elle. Certes elle ne pouvait pas avoir le même point de vue qu'eux, sa malédiction a elle n'était pas la même. Elle mourrait sans doute plus jeune comme tout les autres chef de famille avant elle. Elle, elle ne se changeais pas en animal au contact de l'autre sexe, mais...

"Merci d'avoir été franche Namie."

Elle regarda les autres a l'attente d'une autre phrase méchante ou bien égoïste de leurs parts. Si elle était vraiment la seule qui tenait a ce liens, elle laisserait tout se défaire, puis partirait ailleurs. Attendant une autre phrase, elle se fit silencieuse.

La petite Saya fut la prochaine a parler, donnant une phrase simple ayant beaucoup de sens, est-ce qu'elle leur imposait vraiment cette malédiction, peut-être, mais n'était-elle pas elle même imposer a la faire durer? Sachiko ne dit rien a la phrase de la plus jeune d'entre-eux ici, ce fut ensuite Chinatsu qui parla de son opinion, admettant que Sachiko ne pouvait rien y faire... Il était vrai, la seule chose qu'elle pouvait y faire c'était cette réunion, rien de plus, rien de moins. Puis elle parla de façon neutre, elle ferrait avec ce que la vie lui donnerait et s'y accommoderait.

La jeune chef sentait une fin proche, tout son monde basculerait vers l'inconnue, le néant. Cette idée la terrorisait au plus haut point, restez seule, devenir quelqu'un a part entière, n'être plus rien que Sachiko en toute simplicité... Elle regarda Chinatsu et lui offrit un léger sourire.

"Merci d'avoir donné ton opinion."

Puis n'argumenta pas plus, elle voulait avoir l'opinion de tous avant de dire réellement quelque chose et annoncer l'autre nouvelle qu'elle devait leur faire part.