Pense ... [PV à Rurino]

Invité Sam 13 Oct 2007, 10:58 pm

Depuis quand était-elle là ? Elle l’ignorait… peut-être bien quelques minutes ou peut-être des heures… Le temps n’avait aucune importance. Elle ne se sentait plus la force de regarder sa montre rouge au aiguille en forme de petit cœur. Non rien ne lui donnait de la force, elle se sentait vague, sans but. Aucune chose importante ne la faisait avancer, elle avançait juste parce qu’elle n’avait rien d’autre à faire. Elle était mélancolique et pas bien dans sa peau, seule l’idée de s’éloigner un peu de sa famille pour ne pas qu’il la voit ainsi la fait aller jusqu’ici. Voilà comment était Yumi Ansel par ce beau jour d’octobre.

Elle s’était échoué sur la plage comme un petit baleineau s’étant trompé de passage. La nuit s’avançant tôt au mois d’octobre, il devait être assez tôt mais assez tard. C’était très confus. La lumière dans le ciel était rose-orangé, sur le point de tomber à l’obscurité mais il restait cette douce chaleur qui réconfortait Yumi à travers son petit pull noire. La plage à travers ses couleurs, prenait des airs merveilleux. Le ciel, la mer, tout changeait d’aspect, tout devenait joli, bien sympathique, propice aux rêveries et à la douceur. Mais les yeux de Yumi étaient aveugles à tant de magie, la demoiselle si candide à son habitude, était de marbre. Elle ne voyait que le sable et ses ballerines noires. Tout ce qui l’entourait n’existait pas, elle était emprisonné dans son monde à elle. Un monde qui aujourd’hui, avait des airs de musique déprimante et de glace à la fraise.

Mais Yumi fut bien obligé de revenir à la réalité quand son pied heurta le seau abandonné sur le sol et que la demoiselle bascula en avant mais pas sur le sable, sur une personne bien vivante. Rattrapé de justesse par ce qui semblait être une jeune fille, Yumi n’eut aucun dommage. La demoiselle se releva précipitamment et sourit à la jeune fille pour cacher sa gêne.

« je… Je suis désolé. Je suis trop maladroite… »

*Pff, ça on peut le dire ! Je suis même pas capable de regarder devant moi quand je marche !Zut !*
La kawaï demoiselle regarda son interlocutrice. Une joli jeune fille au regard rouge sang et aux cheveux couleur de lumière, on ne peut plus étrange mais ça faisait son charme. Yumi priait en elle-même pour que son interlocutrice ne lui lance pas une phrase blessante sur sa maladresse car elle ne se sentait pas du tout apte à encaisser.

[ Pv Rurino. désolé pour ce petit post mais je ferai mieux après !]

Rurino S Dim 14 Oct 2007, 2:55 am

[ce n'est pas du tout un petit post ^^ c'est très bien ^^ certains font que 10 ligne alors ce que tu fais toi c'est génial ^^]

Rurino en avait marre de ce temps pourri. Elle ne voulait pas rentrer non c c'était certain, ok elle aimait sa famille, mais elle n'aimait pas les obligations qu'elle avait. Alors à la place de prendre le chemin afin de rentrer chez elle Ruri ce fia à son instinct et pris un chemin différent et largement à l'opposé de son chemin habituel. Cela la mena vers la plage... Il faisait déjà presque nuit. C'était sa période préféré de la journée. Le crépuscule, début de tout... Début de la nuit, début de l'obscurité, le début de tout ce qui n'était pas rose, tout ce qui n'était pas réel, ce qui est réel est ce qui est menaçant, car pour Rurino la vie est une menace perpétuelle. Mais c'était excitant en même temps, une vie de danger était une vie palpitante, mais il ne faut pas rêver, Rurino est une Sôma, elle doit servir sa famille...pfff vraiment ce que c'était chiant d'être née dans cette famille.... Mais revenons notre beau crépuscule ou le rouge écarlate et l'orange vermeille se mêle, c'était comme une symphonie de couleurs et la musique de l'océan qui l'accompagnait transportait Rurino bien au delà des frontières de l'apaisance. C'était la première fois qu'elle allait à la plage, et elle pensa qu'elle avait bien de la chance d'assister à un tel spectacle pour une première fois.

Elle marcha le long de la côte, un tel calme était vraiment trop beau. Ruri n'avait pas l'habitude d'un tel silence. Quand elle est dans sa demeure elle reçoit toujours des taches à faire tout de suite et tout le temps, pas un moment la vieille domestiques ne cesse de crier. Alors vous pensez bien que le lieu où se trouve Rurino était un vrai paradis et qu'elle voudrais y rester pour ne point recevoir les réprimande sur son retard d'aujourd'hui, ce soir...

Mais ce calme ne saurait durer plus longtemps, c'est clair, cela devait prendre fin, c'était inéluctable... Elle ne compris pas bien pourquoi sur le coups, mais elle heurta de plein fouet une espèce de masse mobile et pas bien grande. Quand elle se rendit compte de ce qu'il lui arrivait Rurino se rendit compte qu'une jeune demoiselle, qui devait vraiment ne pas être plus âgée que Ru lui tomba dessus. Apparemment c'était dû à un seau abandonné, que ,il en était pratiquement sûr, Ruri se le serait pris si la jeune fille ne l'avais pas fait avant.

Elle regarda alors la demoiselle se ressaisir. Elle était très mignonne, elle était habillée de noir et avec de ravissante petites ballerines. Si Rurino n'avais pas réfléchi à ce moment là il est sur et certain que la fillette s'en aurait allée à toute vitesse après que Rurino lui eu crié dessus. Mais Ruri lui parla d'un air plutôt calme mais neutre après que la demoiselle eu parlé avant:

"C'est bon pas la peine de t'excuser...ça arrive à tout le monde. A cette heure-ci on y voit presque plus rien."

Rurino regarda la jeune fille et se demanda quel âge pouvait-elle bien avoir. Mais surtout que pouvait-elle bien faire là elle qui semble si jeune...Avait-elle fugué?

" Mais passons...Que fais-tu là? Tes parents ne voudraient-ils pas revoir leurs petite fille chérie à une heure pareille?..."

Rurino pensa que c'était fort indiscret quand même de dire ça et puis malgré son âge à la fillette, Ruri avait pour principe de ne pas faire de commentaire sur les actes de chacuns, qu'ils soit majeure ou mineurs...

"Mais dit-moi plutôt quel âge tu as. Et puis tu va attraper froid si ça continue. En cette période de l'année les grippes sont de coutume..."

Rurino enleva alors sa veste et faisant geste de gentillesse, ce qui n'était pas habituel mais puisque la fille est jeune elle se disais que ce n'était pas bien de rendre malade une fillette, elle la lui passa autour de ses épaules. Le vent souffla alors comme pour dire à Rurino qu'elle avait bien fait, qu'il commençait à faire froid. Ses cheveux d'un blanc immaculé et si lumineux flottèrent alors dans le ciel tendis que ses yeux écarlate fixait ceux de la demoiselle.

Invité Sam 20 Oct 2007, 5:16 pm

Le ton de l’interlocutrice de Yumi fut calme à sa grande espérance. Yumi ne voulait pas se prendre la tête non pas aujourd’hui où elle se sentait si mal dans sa peau sinon elle pourrait exploser, s’enfuir, éclater en sanglot, elle n’avait ni la force d’encaisser une attaque blessante, ni le courage pour ne pas l’entendre. Mais ça, ça n’a aucune importance puisque la demoiselle aux yeux couleur rubis lui avait parlé calmement. "C'est bon pas la peine de t'excuser...ça arrive à tout le monde. A cette heure-ci on y voit presque plus rien."dit-elle. Mais Yumi savait que ce n’était pas à cause de l’obscurité de cette heure-ci qu’elle était tombé, ce n’était que de sa faute. Rien que de sa faute, elle n’avait pas fait attention, elle était maladroite comme toujours. De toute façon, elle était toujours comme ça, pas la peine de lutté contre sa nature, elle le sait très bien. La candide demoiselle murmura quand même : « Excusez-moi quand même, c’est entièrement ma faute » mais l’autre demoiselle n’eut pas l’air de l’avoir entendue, elle était trop occuppé à regardé Yumi et la voix de Yumi avait été tellement faible.

" Mais passons...Que fais-tu là? Tes parents ne voudraient-ils pas revoir leurs petite fille chérie à une heure pareille?..."… Ses parents ? Ce mot là, parent, il ne sonnait pas pareille dans la bouche de la demoiselle aux cheveux de lumière . non, dans sa bouche, il sonnait comme un mot doux et réconfortant, un mot que l’on caresse et que l’on câline, un mot qu’on ne veut jamais voir partir … Mais dans la bouche de la Kawaï demoiselle alias Yumi, il ne ressemblait pas à ça, ce n’était qu’un mot plat et vide de sens, un mot que l’on jette comme on veut car il n’a aucune importance pour nous …

les parents de Yumi, voudraient-ils revoir leur petite fille si mignonne ? Non, c’est impossible. Jamais la demoiselle n’a connue son père. Sûrement une des conquêtes sans lendemain de sa mère, un homme qui aurait un caractère similaire à sa mère, cherchant simplement le confort et la plaisir tout en se moquant des sentiments des autres… Ou peut-être que c’était le contraire et que la mère de Yumi lui avait brisé le cœur, peut-être était-il à l’origine du caractère de Yumi si différent de celui de sa mère ? Yumi ne savait rien sur son père et pouvait imaginer ce qu’elle veut, elle n’aurait jamais la vérité sur l’identité de son père.

Quand à sa mère, comment cet être si répugnant pourrait attendre bien sagement Yumi à la maison ? Elle qui ne pensait qu’à sa propre personne, égoïste, machiavélique, menteuse mais excellente comédienne. Pouvant se faire passer pour n’importe qui avec son petit air innocent qui cachait sa personnalité si méchante. Elle qui avait fait croire des mensonges à sa faille sur sa propre fille et qui l’avait lâchement frappé et accusé quand tous ce gâté, elle qui l’avait abandonné quand le juge demanda que Yumi soit séparé de sa mère, elle ne s’était même pas battue pour récupérer la garde pourtant elle lui disait qu’elle l’aimait… Mensonge !

Si Yumi ne le sentait pas, son regard commençait à se vider. Il devenait sans aucune expression, abaissé, terne comme ses jours où le moral n’ait pas. Une seule expression de la jeune fille aux cheveux de neige avait suffi pour engendrer une suite de questions et de réponses malheureuses qui commençaient à frapper Yumi de plein cœur. Des dizaines de couteau la poignardait, elle se sentait de plus en plus mal mais heureusement, la crise d’hyperventilation ne pointait pas le bout de son nez [ voir fiche si tu ne sais pas ce qu’ai l’hyperventilation mais j’ai la flemme de de donner le lien].

Mais dit-moi plutôt quel âge tu as. Et puis tu va attraper froid si ça continue. En cette période de l'année les grippes sont de coutume...". la voix de la demoiselle aux yeux de feu réveilla soudainement Yumi de ses rêveries. Elle leva la tête doucement et regarda la demoiselle puis se regarda. Il est vrai que son petit pull n’était guère très chaud mais le froid ne la dérangeait pas, elle traînait souvent dans la rue et c’était habitué aux climats changeants et au froid de la nuit. La demoiselle aux cheveux de neige s’approcha de Yumi et lui dépose soigneusement sa veste sur les épaules de la candide demoiselle. Ce geste si gentil eut le pouvoir d’apaiser un peu Yumi. Les deux demoiselles se regardaient dans les yeux, même si yumi aurait aimé caché ses yeux qui trahissait son mal en point par son regard mélancolique et dur. Yumi serra la veste fort et se tourna pour regarder la mer. Et d’une voix douce calme et bercé par une certaine mélancolie, elle dit :

« Je ne suis pas si jeune que ça. J’ai peut-être même le même âge que toi ou peut-être un peu moins. Je vais sur le devant de mes seize année, dans un certain temps, dix-sept. Merci pour la veste, c’est vraiment très gentil de ta part. J’aime beaucoup ton geste. »

Yumi hésita un instant mais continua :

« Sinon, ce que je fais là, c’est bien simple. Je fuis la vie comme le bonheur me fuis, je voulais me balader avant de rentrer chez moi, réfléchir et pensée, histoire de me vider l’esprit mais finalement, ça ne marche pas vraiment très bien … »

Yumi soupira légèrement. Elle regardait les vagues et l’écume, ces vagues qui montaient à cause de la montée puis qui descendait, toujours au même rythme. Son regard se dirigea ensuite vers le ciel, merveilleux ciel aux couleur oranger et aux doux nuages. Et yumi continua.

« Tu sais après ta question sur ceux que je faisais là, tu as dit quelque chose… Sur les parents… C’est étrange mais dans ta bouche, ce mot n’a pas la même signification… Ce que je dis est étrange, excuse-moi.
Je ne pense pas que mes parents veulent me revoir, mon père, je ne l’ai jamais connu. Mais il n’est ni mort ni parti, que ça ne t’inquiète pas, il était simplement une des nombreuses conquêtes de ma mère et jamais elle n’a su qui c’était. Quand à ma mère… »

Le regard de Yumi devint subitement encore plus vague en pensant à cette femme unis à Yumi par le sang. La demoiselle même à cette inconnue, parlait de ses parents chose qu’à son habitude, elle ne faisait pas. Mais même si c’était une inconnue et qu’elle ne pourrait pas juger, Yumi se resaisit, si elle n’avait jamais parlé de ses parents à quiconque, elle n’allait pas le faire maintenant. Le regard de la demoiselle tourna vers l’autre demoiselle.

« Non rien, oublie ce que je t’ai dit. Ca ne doit pas t’intéresser alors oublie. J’ai cette mauvaise habitude de faire dévier mes paroles dans d’autre sens… Ce n’est pas important, excuse-moi. Et en plus je te tutoie, enfin toi aussi tu le faisais… Ah mais ça ne me dérange pas, je préfère être tutoyer ! mais toi tu n’aimes peut-être pas ça enfin je sais pas moi, tu aimes ça être tutoyer ? Je peux ? »

Encore une fois, Yumi avait détourner la conversation vers un sujet qui le dérangeait moins. C’était sûrement la seule chose qu’elle avait en commun à sa mère, l’art de détourner la conversation et de faire croire que tout va…

[ Désolé pour l’attente. J’ai été en manque d’imagination et puis aujourd’hui c’est venu d’un coup et voilà mon long texte ! J’attend ta réponse impatiemment !!]

Rurino S Jeu 25 Oct 2007, 7:38 pm

Quand Ru avait demandé à la demoiselle ce qu'elle faisait là mais surtout si ses parents s'inquiétait, elle remarqua vite que la demoiselle s'était comme renfermée sur elle même. Comme une tortue, qui se cache dans sa coquille. Son regard semblait inexpressif. C'est étrange une telle métamorphose en si peu de temps, en quelques secondes à peine. Rurino ne savait pas quoi faire. Elle regarda dans tout les sens puis elle posa ses mains sur les bras de la demoiselle en les frottant doucement de haut en bas, un geste qui en disait tant... Calme toi... C'est rien... Pense à autre chose...Ce genre de phrase là en fait. Elle les enleva et regarda le visage de la jeune fille pour voir si était redevenu normal. Rurino n'avais pas l'habitude d'être aussi aimable disons, mais la demoiselle semblait si démunie à cet instant... Mais apparemment elle n'était pas redevenue normale.

C'est quand elle lui demanda son âge et quand elle changea de sujet que la jeune fille se "réveilla" en quelque sorte.Quand Ruri passa son manteau sur les épaule de cette mignonne silhouette devant elle, celle-ci se tourna vers l'océan et serra la veste.Rurino avait bien vu dans ses yeux qu'elle n'était pas bien. Peut-être qu'elle aussi elle n'est pas bien chez elle. Peut-être qu'elle à changé de chemin elle aussi... Mais d'une voix douce et triste la demoiselle répondit à Rurino.

Elle disait qu'elle n'était pas si jeune que ça, qu'elle avait peut-être presque le même âge. Elle allait bientôt avoir 17 ans. Tiens donc, Rurino aurait juré qu'elle n'avait que 13 ou 14 ans. Elle avait un si jolie visage et tout mignon et enfantin qu'on aurait jamais cru qu'elle allait avoir 17 printemps. Mais maintenant qu'elle le dit c'est vrai que sa taille n'est pas trompeuse et qu'il y avait une certaine maturité dans son regard. Vraiment Rurino était très étonnée, jamais elle n'aurais deviné, elle avait l'air pourtant si gamine il y a quelques instants. On pourrait croire qu'un genre de déesse enfantine s'était réincarné dans la jolie demoiselle. Vraiment un si beau visage, qui a l'air pourtant si pur à l'air de cacher bien des secrets et de souffrances...

Rurino sortait de sa réflexion quand la demoiselle la remercia chaleureusement. Apparemment elle appréciait son geste. Ruri esquissa un jolie sourire forcé, oui oui ce n'est pas son fort mais elle était réellement touchée par ses remerciements.

La demoiselle poursuivi sa réponse. Et oui en effet, cette ravissante inconnue avait fait pareil que Rurino. Elle avait changé son itinéraire avant de rentrer chez elle.

* Ah c'est marrant ce genre de coïncidence...* Pensait Ru.

Elle voulait se vider l'esprit d'après ce qu'elle avait répondu, mais cela ne marchait apparemment pas. Mais il est triste qu'elle dise que le bonheur la fuit... En même temps c'est peut-être encore la même chose pour Rurino. Et d'ailleurs notre Ru comprenait ce sentiment. La sympathique demoiselle mais fort mélancolique continuait sur sa lancée en racontant que le mot parents n'avait pas la même sonorité qu'elle. Alala cette pauvre enfant devait bien être malheureuse.... Elle disait que son père avait disparu, qu'il n'était qu'une conquête passagère de sa mère et qu'elle même semblait d'après le blanc qu'elle avait mis, être une pauvre salope. Bah excusez le terme mais c'est ce que Ruri pensait. D'ailleurs Ruri se disait qu'elle n'avait pas à raconter ce genre de choses à une inconnu mais elle resta silencieuse car Ru est du genre patiente et à l'écoute des gens en difficulté et que si cela la soulageait de vider son sac alors qu'elle le fasse.

Mais la demoiselle s'en rendit compte et elle disait à Rurino que cela devait l'ennuyer et qu'elle avait cette mauvaise manie que de parler trop.

" Mais tu sais, si ça peux t'aider... Moi je m'en fous je suis pas là pour t'apporter une réponse à tes problèmes et questions. Je suis qu'une simple inconnue mais je m'en fiche vraiment si ça t'aide. En plus je ne sais pas y faire. Tout ce que je pourrait te dire c'est de déménager ou de mener la vie dure à ta mère. Je peux même t'aider si elle est vraiment chiante, ça tombe bien j'ai besoin de me défouler. "

Bon ok, elle ne savais pas parler de ce genre de choses correctement. Disons que Ruri a ses propres mots. Elle n'aime pas paraître gentille, non elle n'aime vraiment pas, alors elle fait passer tout ses faits et gestes par le fait qu'elle en tire un certain intérêt. Mais c'est pas du tout ç a et bien qu'elle le refuse, Ruri à un coeur gros comme ça et si elle le pouvait elle le donnerait sur un plateau d'argent.

La jeune fille changea donc de sujet très finement. Elle demanda à Rurino si ça ne la dérangeait pas de se tutoyer. Ah bah ça c'est même pas une question à poser d'ailleurs, il va de soi qu'elle veut aussi qu'elles se tutoient toutes les deux.

" Bien sur qu'on se tutoie. Ça me gonflerai que tu me vouvoie perso =_=' Bon si tu me donne pas ton prénom je vais t'appeler ojo-chan [ojo c'est demoiselle si tu sais pas ^^]. Moi c'est Rurino Sôma. Je te préviens d'avance, ne me donne pas de surnom stupide s'il te plaît. "

Arrête d'être aussi rêche Rurino! Alala elle ne changera jamais mais bon en même temps elle le fait pas exprès.

" Mais je vois que t'as l'art de changer de sujet."

Dit-elle de nouveau avec un petit sourire.

"Mais ne t'en fait pas je ne reviendrais pas sur ta situation familiale. Ce sont tes problèmes, après à toi de voir si tu veux te soulager et m'en parler. Enfin bref..."

Rurino s'asseya par terre.

" J'étais vraiment étonné quand tu m'as dit quel âge tu avait. Je te prenais pour une gamine. T'as un mignon petit visage. C'est trompeur"

Finissa-t-elle en décrochant son regard de l'océan et en lui faisant un clin d'oeil.

[voila j'espère que c'est à ta hauteur ><]

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