Furuba no Aiwa
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Là où la foule n'est pas ...[ Pv Gabriel]

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Message  Invité Lun 30 Juin 2008, 12:31 pm

La foule , elle ne voyait que ça. Une masse marchant, courrant, s’empressant vers les attractions en désordre. Souvent en se bousculant, sans même dire pardon. Tous voulait gagner du temps, ils voulaient arriver avant les voisins pour attendre moins longtemps. Ils ne voulaient pas attendre devant les géants de fer appelé « attraction », s’héritant par un gamin leur passant devant pour aller voire sa mère. Les gens ici étaient plus impatient que jamais. Peut-être aussi à cause de cette hystérie collective, ce bonheur que procurait les géants de fer et attraction plus minime. Hana Ai aimait regarder passer les gens, un sourire heureux sur leur visage, se racontant comment cette attraction leur avait plu. Elle, parmis les géants de métal, ne faisait que passer devant sans s’arrêter. Elle ne faisait que ça, marcher, comme si elle se baladait dans un parc. Elle aimait ce bruit et cette agitation, elle sentait les gens heureux et ça lui plaisait. Elle était seule. En ce samedi matin ensoleillé, aucun de ses amis ne pouvait l’accompagner. Alors plutôt que de regarder la télévision seule chez elle, elle avait préféré venir ici. Elle avait de l’argent, autant le dépenser. Mais en vérité, elle se sentait perdu dans cette foule. Elle ne faisait que scruter les environs, elle faisait très attention. Elle avait peur de chuter, de perdre l’équilibre et de se retrouver dans les bras d’un homme . Ce qui engendrerait sa transformation . Et dans cette foule, un petit cochon ne passerait pas inaperçue. Ça provoquerait une panique générale. Mieux vaut éviter ça non ?

Hana Ai cherchait donc un endroit tranquille dans cette fête foraine. Autant chercher une aiguille dans une motte de foin. Et pourtant, arrivé là où les géants de métal n’étaient plus là, à l’extrémité de la fête foraine, se trouvait une petite mare, un banc et un stand. La demoiselle s’approcha du stand qui était en fait, une pêche à la ligne. Elle fut carrément surprise. Elle esquissa un sourire gigantesque et demanda au vieux monsieur une canne à pêche.


* soit je suis une enfant dans l’âme, soit je suis comme une vieille qui aime bien jouer avec ces anciens jouets ? Lequel je préfère ? Disons que j’suis un n’enfant ! *

Attrapant la canne, elle tendit un billet au monsieur. Canne à la main, concentration maximum, elle essaya de pêcher le p’tit canard le plus difficile, celui tout au fond de la piscine gonflable qui servait de bac pour l’eau. Et oui, quand même à son âge, elle doit au moins essayer d’avoir le canard le plus difficile au lieu d’attraper les petits bateaux avec un anneau aussi grand qu’un ballon de basket . [ Non j’exagère là !] Et elle l’eu ! Je ne dirais pas après combien de minutes- ou d’heures- le plus important c’est qu’elle réussit à l’avoir. Le canard gagné, elle choisit un petit ours comme lot gagnant. N’empêche, ce stand était louche. Que faisait-il dans une fête foraine ou toutes les attractions étaient mécaniques ?

* Etrange cette affaire ! Mais moi, j’préfère une bonne vieille pêche à la ligne que ces machines*

La jeune fille blonde regarda les alentours. Que faire ? Rentrer ? En aucune façon. Elle aperçut un banc . Etait assis dessus un garçon d’une douzaine d’année ou plus. Il avait des cheveux clair tout aussi clair que ses yeux, des yeux gris. Il n'avait pas vraiment l'air Japonais. Une soudaine envie d'aller lui parler monta dans la tête blonde de la demoiselle. il n'avait ni l'air d'attendre quelqu'un ni l'air d'être occupé alors pourquoi pas ? Marchant tranquillement, elle arriva face au jeune garçn et se baissa afin d'être à sa hauteur. Elle lui sourit avec un bon grand sourire comme elle sait en faire.

" Salut ! Tu es occupé ? Je m’ennuie, ça te dérange pas si je te fais la causette ? "

La demoiselle aux yeux démeraude, sans même attendre la réponse, s'assit sur le banc. Cherchant dans son sac, elle y libéra l'ours en peluche qu'elle avait gagné à la fête. le frottant légèrement, elle le tendit au jeune garçon. Toujours un sourire sur le visage.

" Tu le veux ? c'est pas vraiment de mon âge ..."

* Tu parles hana ! t'en a plein dans ta chambre*

" Alors je te le donne si tu veux. Remarque tu n'aimes peut-être pas ça. Tu dois bien avoir douze ou treize ans non ? Ah excuse-moi je ne me suis même pas présenter ! Je me nomme Hana Ai Sôma. Hana ça veut dire fleur et Ai amour, mes parents se disputait pour mon nom alors ils l'ont combiné . C'est assez étrange alors tu peux m'appeler Hana ou Ai ou comme tu veux, ça me dérange pas."

Une pensée traversa l'esprit de hana. Etait-il gêné qu'elle le tutoie ? Les Japonais font souvent plein de cérémonie et ne tutoie pas une personne à peine rencontrée. hana Ai détestait ça, ça ne faisait quéloigner les gens. Tutoyer et appeler par son nom, était bien plus chaleureux . et puis vouvoyer un enfant, elle n'en a pas l'habitude.

" Excuse moi si je te dérange à te tutoyer, dis le moi et je changerai. Je n'aime pas vraiment vouvoyer, c'est trop de cérémonie . En plus ça me fait bizarre de vouvoyer un enfant. "

[Mon poste est bizarre -.-' . Je sais pas si au Japon la pêche à la ligne existe. -____- C’est pas grave hein ? ]
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Là où la foule n'est pas ...[ Pv Gabriel] Empty Re: Là où la foule n'est pas ...[ Pv Gabriel]

Message  Gabriel Ansel Lun 30 Juin 2008, 2:20 pm

La fête était avant tout une odeur. Une odeur forte et entêtante, une odeur de sucre, de cigarette, de sueur, d'huile à frire, et un peu de cette fumée spéciale qu'utilise les grands manèges. L'ensemble, plutôt agréable, flottait comme une aura autour de l'hystérie collective, l'enveloppant comme un coton poisseux, presque tangible. On a l'impression qu'en ouvrant la bouche on pourrait manger un peu de ce nuage de fête, de cette barbe à papa collante goût bonheur.

Ensuite, c'était un son, un son très particulier, mélange de toutes les musiques à la mode qui s'élevaient des grands manèges et s'entremêlaient dans une cacophonie grinçante, des musiques enfantines et tintinnabulante des stands de sucreries ou des jeux pour les petits, des hurlement de peur ou d'excitations qui s'élevaient des immenses machines à sensations fortes, d'une touche de mélodie effrayante qui venait du train fantôme, ponctuée de cris de terreur ou d'amusement, et enfin du bruit de la foule, du bruit de l'homme: des rires gras, des pépiements d'enfants heureux, des pleurs de gamins capricieux, et le son indescriptible d'une masse mouvante, entre bruits de pas et frottements de tissus.

La vue dans une fête ne servait à rien. Elle était abusée par les couleurs changeantes et les lumières aveuglantes, par le défilé de visages anonymes...

Gabriel regardait la foule, assis sur son banc. Il la regardait sans la voir, car lui aussi savait qu'ici la vue était inutile. sans se mêler à la masse compacte, il sentait et écoutait, profitant de cette ambiance qu'il percevait à peine. Parce qu'il ne pouvait pas se permettre d'y aller, de hurler comme les autres.
Déjà parce qu'il ne pouvait pas hurler. A peine parler. Ensuite, parce que ses os si fragiles se briseraient au moindre choc... s'il venait à monter dans un de ces manèges qui secouaient dans tous les sens, il en ressortirait en petits morceaux. Littéralement.

Le petit français gratta la tête de son chien, une énorme bête grise qui dormait à ses pieds, tenant plus du loup qu'autre chose. Il sourit. Cet animal passait son temps à dormir ou à courir après des papillons, quand il ne ravageait pas ses plantations. Et dire que c'était sensé être un chien dangereux... Un doberman était bien plus terrifiant que cet espèce de pépère poilu.

C'est alors que le petit garçon remarqua une jeune japonaise blonde (chose peu fréquente) et très jolie s'amuser à une pèche aux canards. C'était quelque chose de peu fréquent à son âge pourtant. Elle était plus femme qu'enfant...
Intéressé malgré lui, il s'évertua à détourner le regard. Ce n'était pas poli de fixer les gens, elle n'allait peut-être pas être contente...

C'est pourquoi il fut très surpris de la découvrir à côté de lui. Il remarqua, bêtement, qu'elle avait de grands yeux verts, c'était rare, ici.
Gabriel lui rendit son sourire, timidement d'abord, puis plus franchement. Pour qu'elle soit plus à l'aise, il poussa son gros chien qui râla un peu avant d'aller continuer sa sieste plus loin.

Elle lui tendit un ours en peluche. Le petit garçon, un peu interdit, prit le jouet. Il n'avait rien contre les peluche, à vrai dire, il n'en avait jamais eu. Son enfance un peu particulière en avait fait quelqu'un d'étrange.
La jeune femme se remit à parler. Il l'écouta attentivement, avec cet air sérieux qui ne le quittait jamais. Elle parlait beaucoup, c'était agréable. Lui ne pouvait pas en faire autant, même s'il faisait des efforts. Comme il venait de prendre des anti-douleurs, il allait tout de même pouvoir parler avec elle sans trop de difficultés.
Comme elle s'était présenté, il en fit de même, de sa petite voix pleine de gravité.


- Tu t'appelles Fleur d'Amour. C'est joli. Moi c'est Gabriel Ansel, Gabriel veut dire Force de Dieu. Ça ne me va pas bien.

Elle s'excusa ensuite de le tutoyer. Il la regarda avec surprise. N'étant pas japonais, ou même initié au affres de la politesse, il tutoyait ou vouvoyait un peu à l'instinct, sans règles. La trouvant sympathique, il la tutoyait.

- Je crois que... c'est mieux si tu me dis "tu". Comme ça, je peux faire pareil. Tu viens faire quoi, ici? C'est rare les gens qui se mettent à l'écart. Ils préfèrent tous aller là-bas, dans la fête. Ici, il n'y a personne.

D'habitude, il était le seul à regarder sans participer, ou à s'éloigner un peu de la frénésie au cœur du petit parc d'attraction.
Le jeune garçon aux yeux perlés se passa la main dans les cheveux, intrigué par l'ours. Il le retourna dans tous les sens: c'était un ours tout bête, marron avec des billes noires pour les yeux. Mais pour lui, cet objet était un véritable mystère.
Ne sachant pas qu'il aurait l'air résolument étrange après ça, il leva un regard plein de questions vers Hana Ai, et demanda doucement:


- A quoi ça sert?


[J'aime beaucoup ton post avec la description de la fête. Mais si, ça existe, c'est universel ^^]
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