Furuba no Aiwa
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

2 participants

Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Yukimura Sôma Jeu 18 Déc 2008, 11:14 pm

Ce que foutait Yukimura dans les parages pouvait s’avérer être une excellente question, le maudit du Cheval ayant une vision de la socialisation tout à fait personnelle, qui se réduisait à la constatation suivante : « les autres font ami-ami entre eux, et moi pas, et ça marche très bien comme ça ». Si on ajoutait à ce point de détail (qui avait tout de même une certaine importance) le fait qu’il fasse franchement froid, à tel point que les bouts de doigts qui dépassaient des manches du jeune homme prenaient une joyeuse couleur bleue, il y avait franchement de quoi se demander s’il était malade. Ou subitement devenu fou. On pouvait même avancer l’éventualité d’un bon coup sur la tête.
Malade, il l’était : il toussait avec la puissance d’un moteur diesel (la régularité aussi, c’en était presque beau), et au lieu d’essayer de faire passer une superbe trachéite infectée pour laquelle il était sous traitement de choc avec cocktail d’antibios et de médicaments rébarbatifs, il préférait lire un bouquin portant sur une de ses matières compliquées, rempli ras la gueule de schémas imbitables, assis sur un des bancs du parc Midoriiro, passablement venteux en cette (mauvaise) journée de décembre. Et pour couronner le tout, seulement vêtu d’une veste noire qui semblait trop légère pour combattre le froid. Ah si, il avait pensé à l’écharpe, seulement elle était lâchement nouée autour de son cou, et ne semblait pas d’une immense utilité. Bref, le soi-disant raisonnable maudit du Cheval faisait des siennes, et malgré son teint cadavérique (le froid le faisait sérieusement pâlir), il semblait trouver très naturel de ne pas faire comme tout le monde et d’aller se terrer dans sa maison, sous sa couette, avec le bouquin et de continuer à étudier au chaud.
Ses yeux à la couleur particulière se relevèrent sur une gamine qui passait en hurlant, tellement emmitouflée dans une tonne et demie de vêtements qu’il était sûr qu’on pouvait la faire rouler au sol, et avec un léger soupir, en revint à ses schémas en fronçant les sourcils, suprêmement concentré.
Dix minutes plus tard, ce fut deux pigeons qui vinrent le sortir de son étude, en roucoulant histoire de voir s’il n’avait pas des miettes à leur donner, et dans un mouvement d’humeur coutumier, il claqua de la langue avant de leur lancer un coup de pied impatienté. En fait, il avait pas vraiment prévu que le pigeon ne décolle pas avant de se prendre son pied en pleine tronche. Il percuta l’oiseau en pleine poire, donc, et le regarda s’écrouler au sol, manifestement tué sur le coup, avec une expression perplexe. Ah non il vivait encore ! Le pigeon se redressa, les plumes ébouriffées, fit quelques pas dignes d’un de ses collègues d’amphi avec quelques (grands) verres de vodka dans le nez, alors que l’étudiant en médecine le considérait d’un regard suspect, le bouquin toujours en main. Ce fut pour seulement s’effondrer environ un mètre plus loin.
Et après quelques minutes passées à observer l’oiseau désormais immobile, il en conclut que son coup de pied avait été fatal. Il jeta un coup d’œil accusateur au bout de son pied, puis croisa les jambes en tailleur (pour éviter les tentations), et replongea dans son livre, sans plus s’intéresser à sa victime.

« Alors donc, il paraît que ça marche tout le temps, ça, et que c’est une loi normale … Oui mais encore ? »

Il toussa avec force et superbe et appuya son menton dans sa main, déterminé à ignorer le froid et les éventuels nouveaux empêcheurs d’étudier en rond.
Sauf qu’il avait pas prévu un gêneur de cette force-là, voyez.
Yukimura Sôma
Yukimura Sôma
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~

Masculin
Nombre de messages : 177
Âge [rp] : 21
In love? [rp] : Saleté de macaque !
Étude|métier [rp] : Etudiant - 2nde année de médecine
Date d'inscription : 23/08/2007

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Akio Sôma Ven 19 Déc 2008, 12:32 am

Si Yukimura avait pas pigé qu’il était profondément stupide de se promener dehors par un temps pareil, c’était une donnée que le cerveau agité d’Akio avait très bien intégrée. Et pire encore, il aurait donné n’importe quoi pour un billet d’avion direction Nice ( y’avait de très jolies filles là-bas, il y avait passé quelques jours et aurait bien aimé finir ses études dans le coin ) ou encore l’Espagne, n’importe où du moment qu’il n’y avait pas ce temps désagréable et de grand-mère acariâtre ( et Sôma en plus ) pour râler après son dentier. N’empêche qu’il était là pour ses études, qu’il se devait d’analyser les comportements des maudits et qu’un sale coup de vent ne l’arrêterait pas.
Donc, il avait pris son manteau, remonté son col et resserré son écharpe avant de quitter la douce et maternelle chaleur de son foyer, à savoir une unique pièce pas tellement meublée. Quant au chauffage n’en parlons pas, ce genre de choses ça ne marche que dans les films ou alors quand on est pas seul, auquel cas là il fait tout de suite super chaud. Vrai qu’il aurait pu aller étudier la fameuse grand-mère au dentier qui se barre, aucun doute qu’elle serait bien au chaud celle-là, mais Akio était relativement tendu depuis deux trois jours et chaque contact avec l’être humain avait tendance à finir en boucherie ( La grand-mère est toujours en vie, je vous rassure, ou pas. ). Aussi il avait décidé que son spécimen du jour serait le masochiste qui avait décidé de faire de cette journée une superbe instant de détente dans le parc Midoriiro, Akio était quasi certain qu’il y en aurait un, sûrement dépressif, au bord du suicide, une corde autour du cou et une bouteille de rhum à la main. Et s’il était trop laid, Akio irait peut-être jusqu’à le pousser doucement dans le dos pour lui faire passer le cap.
Il marchait donc tranquillement sur le sentier boueux, grimaçant à chaque ploc que faisait son pied gauche lorsqu’il le décollait ( oui toujours le pied gauche, allez savoir pourquoi le droit se tenait tranquille ), cherchant des yeux une victime pas trop gluante. C’est là que le miracle se produit.
Yukimura.
En train de bosser.
Alors là.
Akio fit taire son pied gauche d’un bond et il se mit à sautiller en direction de l’étudiant en médecine. Toujours virevoltant, incapable de marcher comme tout être normalement constitué, ravi d’avoir trouvé un spécimen à étudier et en plus un spécimen pas chiant ! Pour un peu il l'aurait presque embrassé mais il avait vraiment trop froid pour ça. Aussi retrouvant sa dignité de maudit du singe, il posa ses fesses au bout du banc et sortit ses affaires. Carnet rouge et crayon à papier. Il suçota son crayon comme à son habitude puis se mit à griffonner à toute allure.

« Yukimura Sôma, veste mi-saison, joues pâles, doigts violacés, nez virant sur le rouge, dehors en plein mois de décembre, occupé à étudier… »

Akio s’interrompit et se pencha par-dessus l’épaule de Yuki, tentant de comprendre un mot, oui un seul dans ce charabia incompréhensible et finit par renoncer et relever le coin du bouquin du maudit du cheval. Ah, mathématiques et applications à la santé. Génial.

« … occupé à étudier les mathématiques. Tendances suicidaires ? Besoin de se mettre en position de faiblesse ( ici une maladie bien sévère serait la bienvenue ) pour attirer l’attention ? »

Le maudit du singe détailla encore un peu son vis-à-vis et dégagea ses petites dents blanches dans un sourire satisfait.

« Déjà malade. Fait pourtant des études de médecine ! »

Le crayon à papier d’Akio vint chatouiller son menton et il se mordilla la lèvre inférieur d’un air pensif. Ne pouvant tirer de conclusion hâtive surtout avec la personne de Yukimura, il se mit à le dessiner, griffonnant rapidement des traits fins et saccadés, relevant le regard uniquement pour le détailler. Mais comme l’esprit d’Akio avait tendance à sautiller comme ses pieds par moment, son attention dériva et vint se fixer sur le pigeon écroulé un peu plus loin, les ailes en croix, mort dans d'affreuses souffrances. Puis sur les plumes collées sur la chaussure de Yuki. Le regard du maudit du singe se figea, refit l’aller-retour et finit par s’arrêter sur l’étudiant en médecine.

" Le problème des lois normales c’est qu’elles plantent une fois sur deux. Et là moi ma loi normale, elle est complètement foutue. "

Akio soupira, reluqua une dernière fois le pigeon et raya une phrase sur son carnet. Avant de la corriger évidemment, remettant à jour sa loi normale d’ethnologie.

« Tendances suicidaires meurtrières. Victimes / cobayes : Pigeons. »

" Si tu pouvais éviter de bouger quand j’dessine ça me simplifierait la vie, merci. "
Akio Sôma
Akio Sôma
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~

Masculin
Nombre de messages : 105
Âge [rp] : 20 ans.
In love? [rp] : Je monte à cheval, et vous ?
Étude|métier [rp] : Etudiant en ethnologie - 2ème année.
Date d'inscription : 18/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Yukimura Sôma Ven 19 Déc 2008, 1:00 am

Gêneur ? … Oui et non. Disons que son cousin s’était approché en sautillant, et malgré le gros signal d’avertissement que ce genre de comportement comportait en général, il s’était juste assis à côté de lui, et commençait à griffonner sur son propre carnet. Bon, parfait, tant qu’il ne disait rien, le maudit n’avait rien à y redire, il aimerait bien comprendre sa loi nor … Mais qu’est-ce qu’il avait besoin de toucher à SON livre ? Il tenta bien de faire passer un fort message de haine au Singe en lui jetant un regard-qui-tue en coin, malheureusement il ne le regardait pas à ce moment-là, trop occupé à lire la tranche de son bouquin. Qu’à cela ne tienne, il en revint dignement à ses maths, relisant le théorème pour la dixième fois sans rien y comprendre de plus.
Alors qu’il tapotait la pointe de son bic contre ses dents, relativement agacé quant à la résistance de cette foutue loi, Akio jugea bon d’élever la voix pour lui faire part de ses difficultés quant à ses propres (foutus) trucs d’ethnologue (à la con). Prenant une expression relativement froissée (qui était la sienne dès que quelqu’un le tirait d’une réflexion profonde, ce qui était le cas auparavant), il grinça des dents, mais même pas le temps de l’ouvrir que l’autre lui demandait de ne pas trop bouger. Pour pouvoir le dessiner. Oui vous l’avez dit.

« Pardon ? »

Le mot ci-dessus n’a l’air de rien, certes, mais figurez-vous que vu le ton givrant, il est directement importé de Sibérie. Voire d’Antarctique. Si Akio se prenait un manchot empereur dans la gueule en même temps, ce serait absolument pas étonnant, c’est pour vous dire le ton chaleureux que Yukimura a adopté.

« Est-ce qu’il t’est venu à l’esprit, par hasard, que je suis en train de bosser et que j’aimerais bien que tu me foutes la paix ? »

Une quinte de toux aussi bruyante qu’un hors-bord qui démarre gâcha quelque peu son effet de prince des glaces frigide, et il soupira en ramenant sans conviction les pans de son écharpe contre son cou. On avait pas idée d’être aussi pénible. Il reprit sa position sur le banc (épaules écroulées pour garder plus de chaleur, le bouquin posé sur ses mollets croisés), et avec un reniflement des plus classes, reprit sa lecture du théorème, en prenant soin de cacher ses yeux derrière ses mèches de cheveux. (Ca faisait beau gosse à tous les coups ça, une bonne technique.)
Sauf que le chimpanzé ne semblait absolument pas échaudé par la démonstration du poney (normal elle avait été gâchée, prise par surprise par la trachéite maudite), et après quelques minutes de silence, Yukimura se redressa vivement :

« MAIS QUOI A LA FIN ? »

Oui parce qu’en plus d’être sociopathe, mal agréable, mal léché et mal tout ce qu’on veut, il était paranoïaque. Pauvre homme, vous l’avez dit. Toujours est-il que le poney partait en guerre contre son gêneur de cousin, bien décidé à le gicler de là, et d’ensuite comprendre sa foutue loi normale qui voulait pas se laisser faire.
Oui, il a de l’ambition dans la vie, ce mec !
Yukimura Sôma
Yukimura Sôma
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~

Masculin
Nombre de messages : 177
Âge [rp] : 21
In love? [rp] : Saleté de macaque !
Étude|métier [rp] : Etudiant - 2nde année de médecine
Date d'inscription : 23/08/2007

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Akio Sôma Ven 19 Déc 2008, 1:28 am

« T’as encore bougé, t’es d’un pénible des fois. Oui bah moi aussi je bosse, au cas où tu te dises que t’es le seul étudiant doté d’un Q.I de plus de trois. »

Non c’était pas du suicide de répondre comme ça à un Yukimura en train de bosser une foutue loi pseudo normale ( surtout qu’il avait l’air de rien d’entraver le pauvre ), mais c’est que le côté je-suis-un-glaçon-et-j’ai-un-super-pouvoir-qui-peut-te-congeler-encore-plus-que-tu-ne-l’es bah Akio il en avait rien à foutre. A croire qu’entre sociopathes, on se comprenait, ou l’inverse d’ailleurs. Aussi, le singe haussa les épaules, grogna encore quelques secondes et recommença à zéro son dessin. Il bossait franchement sérieusement, la pointe de la langue presque tirée entre ses dents ( mais pas trop parce qu’il faisait froid ), ne considérant plus l’autre Sôma comme un condisciple mais comme un objet, quand cet imbécile le fit sursauter en hurlant, entraînant le crayon à papier qui vint lamentablement déformer le croquis.

« MERDE ! Mais tu penses que j’ai que ça à foutre de recommencer à chaque fois parce que ça t’éclate ?! Yuki’ tu veux bien me faire plaisir ? Ferme-la et bosse ! »

Le tout agrémenté d’un reniflement très sexy, méprisant juste comme il faut et en plus ça empêchait le nez de couler ( moins sympa cette version, c’est vrai ). Aussi Akio, sans plus prêter la moindre attention à son cousin, faisant comme si les vagues d’hostilité du glacé ne l’atteignaient pas, retourna à son étude, revenant quelques pages en arrière, là où il avait commencé à annoter le comportement de Yukimura.

« Vachement agressif, il serait bon d’explorer la voie du rejet de la société. Peut-être un refoulement datant de l’enfance ? Un phénomène social poussant à dresser les maudits les uns contre les autres ? »

Et c’est là qu’Akio regrettait franchement que son super pouvoir de singe tout mignon que tout le monde aimait et voulait câliner ne fonctionnait pas sur son cousin canasson. Parce que là lui poser des questions concernant son enfance ou les mœurs familiales, ça relevait sincèrement du suicide. Il savait placer la limite quand même le maudit du singe. Aussi plissant le regard et redressant son col, il traça une grande flèche, annota un petit « Paranoïa aïgue ? » dans la marge et en revint à son dessin. Un peu d’ombre là, une erreur de perspective peut-être, y’avait quelque chose qui clochait dans les yeux, le Yuki dessiné paraissait un peu trop gentil en comparaison avec le modèle qui le fixait maintenant ouvertement. Ou alors c’est que le modèle en question était sévèrement remonté. Bien, de toute évidence il était froissé le pauvre petit prince des glaces, et il fallait lui passer un peu de pommade pour qu’il daigne reprendre son boulot. C’était pas tout ça mais il avait autre chose à faire le Akio.

« Oui cousin c’est super les mèches devant les yeux, moi aussi j’te trouve vraiment classe, en plus t’es ultra glacial, tu pourras faire peur aux gamines, mais maintenant ça te dirait de t’en retourner à maths ? J’aimerais bosser moi ! »

Non, c’est pas de l’inconscience je vous assure.
Akio Sôma
Akio Sôma
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~

Masculin
Nombre de messages : 105
Âge [rp] : 20 ans.
In love? [rp] : Je monte à cheval, et vous ?
Étude|métier [rp] : Etudiant en ethnologie - 2ème année.
Date d'inscription : 18/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Yukimura Sôma Ven 19 Déc 2008, 1:48 am

Yukimura avait dans l’idée de protester très fort, et de préférence que ça se solde par le jartage de l’Akio très chiant (surtout qu’il osait affirmer qu’il travaillait alors qu’il le DESSINAIT non mais quel scandale), mais une autre quinte de toux l’empêcha de mettre ses projets à exécution. Une main sur la poitrine, il se reprit un peu, ne faisant même pas attention à son livre de maths qui s’était refermé du coup (des fois qu’on lui en demande trop, encore) :

« Mais je pense pas … »

Dommage, bien essayé Yuki, mais tu tousses encore. C’est nul d’être malade. Puis il est bruyant en plus le maudit, c’est qu’il a du coffre ! Le seul avantage qu’il y avait à avoir la trachée en feu, c’est que ça lui baissait la voix de quelques tons, et que ça lui donnait un timbre sexy. Ah non sa sur-consommation de clopes faisait ça aussi en temps normal. (Et puis autant dire que lui, il considère pas ça comme un avantage du tout, en fait il s’en fout royalement.) Une fois son accès de toux passé, le maudit du cheval se redressa, toujours en guerre, pas forcément vaillant, mais c’est l’intention qui compte paraît-il :

« Je ne pense pas être le seul à avoir plus de trois de QI, et en plus la moyenne c’est cent, au cas où tu serais pas au courant. »

Il a pas vraiment le sens de l’humour pour ceux qui auraient pas saisi du premier coup. Parce que là, il est vraiment en train de se dire que trois de QI, c’est pas possible à atteindre et tout, hein, c’est qu’il s’arrange pas avec le temps le Yukimura.

« Et puis dessiner, tu m’excuseras, mais je ne trouve pas que ce soit du travail, tu sais à la résidence principale y’a plein de photos de moi, tu peux dessiner à partir d’elles. »

Donc en gros : casse-toi. Il y mettait les formes, plus ou moins, mais le message final arrivait parfaitement à destination, et rien n’était plus compréhensible que ça. Hormis peut-être pour Akio. Yukimura jeta à son livre de maths un regard parfaitement frustré (il venait de se rendre compte que le traître s’était refermé, enfer damnation putréfaction), et se demanda vaguement à quelle page il en était. Puis à quel théorème. Puis à quel chapitre.
Ce qui amena un soupir désespéré (parce que non, vu que son cousin l’avait énervé, il ne s’en souvenait pas, peste bubonique et choléra), et quand son cousin reprit la parole, le maudit du cheval laissa tomber sa tête sur ses avant-bras, eux-mêmes posés sur le bouquin, lui-même appuyé sur ses jambes, ce qui donnait une boule de Yukimura au bord du gouffre.

« Tais-toiiiiii par pitié, tais-toiiiiiiiiii. »

Un petit coup d’œil par-dessous un de ses bras (non non faut pas être souple pour être Yukimura) :

« Tu me gênes pour bosser, casse-toi. »

A pu les formes !
Yukimura Sôma
Yukimura Sôma
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~

Masculin
Nombre de messages : 177
Âge [rp] : 21
In love? [rp] : Saleté de macaque !
Étude|métier [rp] : Etudiant - 2nde année de médecine
Date d'inscription : 23/08/2007

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Akio Sôma Ven 19 Déc 2008, 2:22 am

Le problème avec l’ethnologie surtout quand elle est travaillée par un sociopathe comme Akio, c’est que l’humanité en tant que telle a tendance à disparaître au profit de la science. Oui, il ne faut pas croire, l’ethnologie est une science comme les autres, basées sur des lois et des spéculations, fondée sur un travail méthodique et impartial. Autant dire que les états d’âme de Yukimura, Akio ça lui passait bien par-dessus la tête et qu’il y faisait même pas attention. Bon par contre la série de gémissements cassés par la toux fulgurante qui venaient de s’échapper du corps frêle de son cousin ça il pouvait pas les louper. Aussi sortant de son rôle d’ethnologue ultra sérieux, Akio écarquilla grand les yeux jusqu’à ressembler à un macaque dont on cherchait à faire éclater les globes oculaires et posa son crayon encore en l’air sur ses genoux. Il attendit patiemment que l’autre se calme, passant une main stupéfaite dans ses cheveux humides et toussota histoire de ramener la totalité du tact qui existait dans son corps de sociopathe.

« Dis-moi, j’veux pas être indiscret hein mais… t’as pas l’air d’aller très bien. Ca m’branche pas franchement de faire le psy mais t’es un super sujet d’étude alors j’voudrais pas que tu me claques entre les doigts. Si t’as besoin de parler, je suis là hein ! »

Dans le genre peu crédible, là il cartonnait avec sa petite voix hésitante et son regarde de poisson hors de l’eau ( supposons qu’il s’appelle Bubulle, le poisson hein ). Sauf qu’il y avait vraiment mis du cœur, tout choqué qu’il était pas la réaction de Yukimura. Bah pour un glaçon, c’était plutôt de la neige oui ! Se rendant quand même compte qu’il passait pour un abruti à essayer de faire le compatissant, Akio s’adossa contre le dos du banc et passa une main dans le dos de son cousin pour lui tapoter gentiment ( il trouvait toujours stupides les gens qui faisaient ça, mais c’était répandu dans l’ensemble des populations, il l’avait lu dans son manuel, et les gens le prenait plutôt bien ).

« Je ne fais pas seulement du dessin tu sais. J’étudie les variations des traits de ton visage en fonction de tes activités. Ca me permet d’analyser plus profondément tes réactions, et si j’arrive à faire ce que je veux, je finiras par te connaître par cœur rien qu’en te regardant ! En plus t’es pas moche, alors j’allie plaisir et boulot ! »

Un petit peu de pommade encore, on rafistole l’ego torturé par la loi Normale du canasson et on évitera le bisou pour souffler sur la blessure, parce que le petit cœur d’Akio il va pas tenir sinon. Là déjà il avait envie de coller une baffe à son cousin et de le secouer en lui disant de se ressaisir, mais ça aussi c’est universel c’est toujours mal pris. Heureusement qu’il fait ethno hein ! Plissant les lèvres sur le côté, se demandant ce qu’il pouvait bien faire de plus, le maudit du singe jugea qu’il en avait assez fait et que Yukimura ne tarderait pas à se remettre au boulot si on l’encourageait un peu.

« Allez hop, au boulot maintenant, on sèche ses larmes de canasson et on bosse les maths ! »

Retirant sa main du dos de son cousin ( un peu à regret parce que ça réchauffait mais bon faut pas pousser ), Akio reprit son carnet, croisa ses jambes et attrapa son crayon pour se remettre à écrire. « Dépressif. »

« Ah et au fait, en France, tu sais en Europe là, le Q.I. a une moyenne de 90. T'as pas une clope ?»

Subtilité et délicatesse par Akio, acte premier.
Akio Sôma
Akio Sôma
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~

Masculin
Nombre de messages : 105
Âge [rp] : 20 ans.
In love? [rp] : Je monte à cheval, et vous ?
Étude|métier [rp] : Etudiant en ethnologie - 2ème année.
Date d'inscription : 18/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Yukimura Sôma Ven 19 Déc 2008, 2:34 pm

Y’a pas à dire c’est gentil de vouloir aider son cousin dans l’adversité (même si c’est pour le bien de la science, c’est quand même gentil) mais y’a deux problèmes dans les dires d’Akio :
1/ C’est lui et personne d’autre qui gêne le maudit du cheval
2/ Il ne faut JAMAIS dire à Yukimura qu’il a l’air d’aller mal.
Et pour les deux raisons, l’aîné ne va pas se gêner pour lui dire cash, sans emballage et sans cadeau-surprise, parce que non seulement il l’ennuie, mais en plus il aime qu’on essaie de le consoler maladroitement (de toute façon il s’auto-persuade que tout va bien, et qu’il a pas besoin d’être consolé, vous voyez le tableau). S’ensuivit donc une superbe contre-attaque du Yukimura blessé dans son orgueil de mâle, de médicineux, et de mec-qui-va-bien :

« Hormis aller voir ailleurs si t’y es, tu peux rien faire pour moi, et je vais BIEN d’accord ? Alors laisse-moi tranquille ! »

Il s’éloigna de son cousin d’un mouvement tellement sec que son précieux livre de maths faillit terminer étalé dans la boue (heureusement il avait des réflexes suffisamment développés pour rattraper le suicidaire au vol), la technique de la main tapotant dans le dos n’étant manifestement pas bien interprétée du tout par le groupe social composé de Yukimura Sôma. (Il était pas sûr que les autres Yukimura que comptait le Japon soient aussi hostiles à ce genre de gestes.) Il pinça les lèvres avec une expression vexée, foudroyant du regard dans le même temps le macaque qui l’empêchait de faire ce qu’il voulait (en l’occurrence : se geler sur un banc tout seul en essayant de capter quelque chose à ses matières à la con), essayant par là de faire passer le message que s’il recommençait, il allait lui montrer qu’il n’avait pas oublié les prises d’arts martiaux qu’on lui avait enseigné. (Et il était bon élève, attention.) Deuxième contre-attaque, parce que décidément cette saleté de singe ne sait absolument pas choisir les mots pour calmer son cousin poney :

« Et je te prierais de ne pas me matter comme ça, c’est hyper dérangeant ! »

Ah ben oui, Yukimura n’aime pas non plus être dévisagé, et quand on lui dit qu’il est pas moche, ça le fout très mal à l’aise, et quand il est mal à l’aise il réagit … Violemment, hé oui. J’ai jamais dit que ce garçon était facile à vivre vous noterez. (Avec Namie ça se passe très bien, parce qu’elle le laisse travailler, d’une, parce qu’elle ne parle pas trop, de deux, et parce qu’elle s’intéresse à d’autres mecs que lui, de trois.) Bref, le maudit du cheval travaillait avec beaucoup de sérieux son expression de glacier premier (titre remporté haut la main) à défaut de ses maths, et son regard se fit de nouveau assassin quand Akio parla de larmes et de maths :

« Je ne pleure pas, et je vais travailler autre chose. »

Esprit de contradiction aussi … Pas contrariant le poney, pas du tout. Il laissa tomber dans son sac (posé à côté de lui mais tellement discret qu’on en avait pas parlé jusque là) son livre de maths avec cette sacrée foutue loi normale, et attrapa ce qu’il semblait être un manuel traitant de la chimie. Et dans celui-là, ô joie, ô bonheur, il avait pensé à mettre un marque-page pour ne pas être paumé dans ses (trop nombreux) chapitres. Donc.

« H-asp(ot-but)-oh²ph … »

Après ses petites diatribes mécontentes, il semblait décidé à ignorer cordialement l’emmerdeur qu’était le singe, concentré sur sa molécule retorse. Malheureusement, un petit mouvement d’Akio, et la concentration pas si intense que ça du poney vola en éclats.

« Tu commences vraiment à m’énerver. Un ethnologue c’est censé ne pas interférer avec les réactions de ses sujets d’observation ! »

Et boum, un coup de livre de chimie sur le museau. Ne riez pas, il fait au moins trois kilos, ledit livre.
Yukimura Sôma
Yukimura Sôma
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~

Masculin
Nombre de messages : 177
Âge [rp] : 21
In love? [rp] : Saleté de macaque !
Étude|métier [rp] : Etudiant - 2nde année de médecine
Date d'inscription : 23/08/2007

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Akio Sôma Ven 19 Déc 2008, 9:22 pm

« Tu vas bien, tu vas bien, t’essayes de faire avaler ça à qui ? Non parce que sérieux dans le genre cadavre givré t’es pas mal ! Et puis t’as vu ta tête ? T’es malade comme un rat crevé, tu râles comme un mal-baisé, pardonne moi l’expression, et t’es aussi agressif qu’un caniche sous amphet’ ! C’est toi le médecin, oui oui, maintenant t’as aucune chance en tant qu’acteur, j’te le dis tout de suite. Mais libre à toi de faire le canasson invivable, perso j’en ai rien à foutre. »

Il voulait bien faire des efforts pour être un poil agréable de temps en temps, mais il fallait pas le chercher. Et puis sérieusement c’était Yukimura qui avait commencé à l’agresser ! De toute façon, les bons cœurs sont des imbéciles, ça c’est une loi normale indéformable et Akio avait bien l’intention de la respecter en envoyant bouler son cousin avec le tact d’un tigre en rut. Autant dire que ça faisait pas beaucoup. Sauf que l’autre malade commença à faire sa donzelle rougissante ( c’est imagé vous pensez bien que Yuki n'avait pas viré pivoine et commencé à se planquer derrière ses cheveux en mordillant ses lèvres violettes ), hurlant à tort et à travers qu’Akio le « mattait », les maths aidaient pas le vocabulaire de toute évidence, et que c’était dérangeant. Le sang du maudit du singe fit un tour et encore il eut l’impression qu’il en avait fait qu’un quart, quand il entendit ça, et son carnet faillit voltiger en direction du visage de Yuki. Sauf qu’il savait très bien qu’il ne fallait pas brusquer les animaux quand on les observe et qu’en plus ça risquait mal de finir s’ils commençaient à se battre. Aussi, reniflant une fois de plus d’un air très digne ( on a déjà dit que c’était très calculé, on est classe ou on ne l’est pas ), il resserra son écharpe, rabattit un pan dans son dos et détourna le visage pour ne plus avoir le regard glaçon de Yukimura en face. Il reprit son crayon, tourna violement sa page, déchirant même un coin du menton de son cousin et se mit à griffonner à toute allure.

« Psychopathe dangereux et complètement désorienté ! Il essaye de se convaincre qu’il va bien alors qu’il serait plus sage pour lui de se rendre chez un vrai toubib ! Et un psy par la même ! Et puis c’est certain qu’il influe sur la culture Sôma, qu’il espionne pour le compte d’une autre agence ou alors qu’il est schizophrène et qu’il agit pour son propre compte et… »

Se rendant bien compte que ses conclusions tenaient plus du journal intime d’un ado en manque d’affection ( et quand on a vingt ans ça fait mal ) plutôt que d’un bilan d’ethnologue, il raya tout d’un coup de crayon, tourna encore une fois la page et se mit à dessiner le pigeon crevé quelques mètres plus loin, histoire d’avoir une preuve des méfaits de son cousin canasson. Une fois de plus, il avait fait abstraction de Yukimura, n’en ayant vraiment plus rien à faire de ses états d’âme, et ne sursauta pas quand l’autre se mit à parler en informatique. Oui, il lui semblait bien que c’était ça, un ensemble de chiffres et de lettres, un peu comme un code, c’était sûrement du langage d’ordinateur, franchement s’il n’avait rien trouvé de mieux pour attirer l’attention sur lui, c’était pas un spécimen si intéressant que ça en fait !
En gros, Akio s’était refermé comme une huître, bien décidé à ne plus adresser la parole à ce truc de la famille Sôma, même quand celui-ci le supplierait de ne pas le laisser seul, sauf que le coup sur le museau ça, c’était franchement vicieux. Dieu merci, il faisait froid et Yukimura était malade à en crever, ce qui fait que l’angle du bouquin frappa sa pommette gauche et non pas son œil / son nez / ses lèvres ou toute autre partie délicate. N’empêche ça faisait bien mal et le poing d’Akio fusa directement vers la tempe du canasson. Geste réflexe, nullement prémédité, simple légitime défense ( oui ils étaient bien entraînés ), mais toutefois retenu par la pensée qu’il ne devait pas frapper les animaux, y’avait des règles d’éthiques qui avaient été écrites. Il sauta alors sur ses pieds, faisant tomber par terre son carnet, juste à la page du pigeon mort, et s’éloigna rapidement de quelques mètres en serrant les poings et surtout en hurlant à qui voulait l’entendre.

« MAIS C’EST QUOI TON PROBLEME A LA FIN ?! CA T’ARRIVE DE TE DIRE QUE TU VAS CREVER UN JOUR ET QUE TOUTE TA VIE T’AURAS FAIT CHIER ?! »

Tout compte fait, entre sociopathes, on ne se comprenait pas forcément. Et une chose est sûre, Akio venait de toucher du doigt la limite de sa sociabilité.
Akio Sôma
Akio Sôma
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~

Masculin
Nombre de messages : 105
Âge [rp] : 20 ans.
In love? [rp] : Je monte à cheval, et vous ?
Étude|métier [rp] : Etudiant en ethnologie - 2ème année.
Date d'inscription : 18/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Yukimura Sôma Ven 19 Déc 2008, 9:58 pm

Comme un quoi ?! Le maudit du cheval avait beau être bien énervé et bien remonté contre son cousin, il faut quand même dire que l’expression employée (qu’il était d’ailleurs loin de pardonner, il aimait autant la vulgarité qu’une nonne des années 50) le faucha en plein vol. Ses pommettes chauffèrent violemment, prenant une jolie teinte cerise, et il reprit aussitôt que le macaque se tut :

« Pardon ?! Mais tu peux pas réfléchir avant de parler sombre abruti ? Tu penses à ce que tu dis des fois avant de parler, ou ça sort tout seul comme ça vient ? »

Ah ben oui, maintenant on a deux énervés qui se râlent dessus avec conviction, chacun des affaires pour étudier une sombre matière sûrement très compliquée en main. Une bonne mère de famille emmitouflée comme il se devait en ces temps glaciaux passa en les regardant en coin, un peu interloquée par tout le bruit que faisaient les deux adversaires (pour Yukimura en tous cas c’était ça) mais n’osa dire mot, de peur de se faire envoyer bouler par l’un d’eux, voire les deux en même temps.
S’ensuivit un moment plus calme où chacun d’eux faisait activement la gueule en prétendant s’intéresser très fort qui à sa molécule, qui à son dessin. Du côté de Yukimura, ça donnait la lecture d’une ligne, puis un coup d’œil discret à son cousin, re-lecture, re-coup d’œil, et ce, jusqu’à ce qu’il ait un sacré tournis.
Et alors que Yukimura s’apprêtait à se lever pour prendre la fuite (courageux mais pas téméraire le poney), il prit le poing d’Akio sur la pommette, en profitant pour se mordre légèrement mais sûrement la langue au passage. Il secoua la tête puis regarda son cousin se mettre à hurler des paroles démoniaques en agitant les bras en étant persuadé de sa force surpuissante (c’était comme ça qu’il voyait les choses, lui).
Et il n’en fallut pas plus pour que le poney blessé dans son orgueil et à sa tempe (si si le coup n’avait pas porté fort mais il avait très mal), se tasse sur son banc avec un regard très mauvais, le genre qu’il ne réservait qu’aux gens vraiment pénibles et aux gerbilles (pour une raison inconnue, il avait la phobie des gerbilles). Le tout avant de se replonger avec apparemment beaucoup de passion dans son bouquin de maths.
Oui ça ressemblait fort bien à un faisage de gueule intensif made in Yukimura cette affaire. Manifestement, se faire traiter de mal baisé lui était resté en travers de la gorge, et il avait décidé de ne plus adresser la parole au macaque pour dix ans, au bas mot. Akio n’eut donc comme vue que la couverture du manuel compliqué qu’il était en train de décrypter avec pas mal de difficultés.
Mais aussi comment voulez-vous vous concentrer correctement quand il y a un imbécile qui joue son rôle de grand démon supérieur en agitant les bras et en hurlant au milieu d’un parc ? Ah oui, il gardait aussi cet air digne et sobrement silencieux parce que tous les regards des gens qui faisaient leur petite balade glaciale étaient braqués sur eux, les deux plus bruyants de toute la superficie de l’espace vert, gamins compris.
Les molécules étaient toujours de meilleure compagnie qu’Akio, qui était non seulement très pénible, mais qui en plus s’énervait pour un rien. Non mais sans blague.
Yukimura Sôma
Yukimura Sôma
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~

Masculin
Nombre de messages : 177
Âge [rp] : 21
In love? [rp] : Saleté de macaque !
Étude|métier [rp] : Etudiant - 2nde année de médecine
Date d'inscription : 23/08/2007

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Akio Sôma Ven 19 Déc 2008, 11:08 pm

Savoir si les conneries que débitaient Akio était naturelles ou non, ça c’était une bonne question. Parce que franchement ça sortait tout seul, c’est qu’il était agile de la langue le singe ! D’ailleurs il n’avait pas pensé un instant que l’expression « mal baisé » pouvait choquer Yukimura, après tout sauf erreur il était plus vieux que lui et puis c’était un être du genre masculin ( à première vue, à nouveau sauf erreur ) bien fourni niveau hormones et euh… bref. En plus, c’était pas une connerie à proprement parler parce que son cousin réagissait franchement comme un mal baisé ( oui encore une fois ) et qu’Akio était même sûr que c’était le cas. Enfin, il n’était pas non plus certain de vouloir savoir en quoi consistait la sexualité d’un étudiant en médecine aussi frig… rigide que l’était le maudit du cheval. Cette joyeuse réflexion quant à la spontanéité de ses déclarations faisait son chemin dans son petit cerveau d’ethnologue, et le silence qui était tombé après son hurlement d’animal en colère ( pas très macaque d’ailleurs sur le coup ) commença à se fossiliser sérieusement. Akio releva le regard, croisa celui de Yukimura, fit semblant d’être sensible aux milliers de petites épingles qu’il devait lui envoyer à cet instant précis et il soupira. Avant de se remettre à gueuler bien fort, mais cette fois-ci sur un petit vieux ( sûrement le mari de la précédente petite vieille, ils avaient l’air aussi chiants l’un que l’autre ) qui passait un peu trop près d’eux à son goût.

« VOUS N’AVEZ PAS D’AUTRE CHOSE A FAIRE PAPY ?! VOUS AVEZ ENTENDU QUE LE CANASSON EST UN MAL BAISE ET VOUS CA FAIT SI LONGTEMPS QUE VOUS N'AVEZ PAS BANDE QUE VOUS VIREZ HOMO ?! »

Akio le délicat en action, agrégé sociopathe, catégorie 1, choquant un pauvre grand-père qui n’allait rien faire d’autre que d’acheter une boîte de petits-pois. N’empêche, trop près c’était trop près et dix mètres c’était trop près. Lorsqu’il eu fini de s’égosiller sur l’ancêtre, toute colère sembla s’échapper de son corps tout frêle, bah oui il était pas bien grand ou gros le Akio et là tout d’un coup il avait chaud, comme si on avait monté le thermostat de cinq degré. Soupirant, baissant alors les épaules, il décida de faire le premier pas, rangeant son ego de singe anorexique sous son coude, histoire que ça lui serve encore, et s’approcha de Yukimura. Sans demander comme les codes de politesse lui auraient indiqué, il ouvrit le sac de son cousin, fouilla un moment dedans, en jetant des regards affligés histoire de réprimer toute tentative du cheval, et finit par tirer un paquet de clopes et des allumettes. Méthodiquement, tournant le dos au vent, il alluma une première cigarette, souffla lentement sa fumée et la tendit à Yuki, le tout avant d’allumer la sienne ( enfin celle du paquet de Yukimura mais qu’il avait décidé de s’approprier ).

« Ah j’adore cette odeur quand on craque les allumettes. J’sais pas pourquoi mais c’est presque hallucinogène. »

Nouvelle bouffée de nicotine, seconde expiration dans l’air glacé de décembre, on en réciterait même un poème tellement on était bien tout d’un coup, mais Akio se releva d’un coup ( oui il s’était assis ), comme piqué par une vilaine mouche.

« Bon je sais ce qu’on va faire. Déjà, file moi ton bouquin, de toute évidence c’est bon qu’à servir de combustible pour la cheminée. Ensuite, ferme les yeux et réprime tes bouffées de… chaleur. »

Le maudit du singe cala sa clope au coin de ses lèvres, épousseta ses fringues d’un air négligeant puis s’approcha de son cousin pour lui resserrer l’écharpe autour du cou. Voilàààà déjà là c’était mieux. Ensuite, il fit le tour du banc, à pas de loup au cas où Yukimura se soit déjà endormi ( oui il a de l’espoir le garçon ) et retira son propre manteau. Il avait LA technique pour faire s’envoler tous les problèmes et touiller suffisamment la personne pour qu’elle se sente bien en sa présence, c’était une technique qu’il avait appris lors de son voyage en France, comme quoi les Français ont deux trois choses qui méritent d’être conservées soigneusement. Ses mains fines se glissèrent dans le dos du canasson, passant sous sa veste et Akio se mit à sourire en sentant l’afflux de chaleur dans ses doigts.

« Un massage, quoi de mieux ?! »
Akio Sôma
Akio Sôma
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~

Masculin
Nombre de messages : 105
Âge [rp] : 20 ans.
In love? [rp] : Je monte à cheval, et vous ?
Étude|métier [rp] : Etudiant en ethnologie - 2ème année.
Date d'inscription : 18/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Yukimura Sôma Sam 20 Déc 2008, 1:19 am

Yukimura resta tout à fait con quand la fureur du macaque frappa le pauvre vieil homme qui passait par là sans avoir rien demandé. A la limite, qu’il l’énerve lui était plutôt juste : ils étaient de la même famille, c’était à ça que ça servait. Mais le grand-père, lui, il n’avait rien fait, et même si c’était totalement has-been, Yukimura était quelqu’un de profondément poli, ce qui justifia les quelques excuses confuses qu’il adressa à l’ancêtre (qui fit un mouvement rageur vers lui, échaudé par le ton employé par Akio). Comme de bien entendu, le maudit du cheval foudroya du regard (oui encore une fois, il ne s’en lasse pas) son cousin, avec un air de reproche vraiment très acéré. Il faut dire que ce coup-ci, il y avait de quoi, ça changeait de ses agacements injustifiés.
Après un face à face silencieux d’à peine une minute, Akio décida de repartir à la charge, en s’attaquant cette fois au sac de son cousin. Yukimura tenta bien de protester, mais il n’en eut pas le loisir, et se consola avec la pensée qu’il avait au moins sauvé son livre des mains du macaque (maigre consolation, c’est vrai). Il accepta la cigarette, l’œil toujours noir et pas content (mais pour une clope, il aurait fait vraiment beaucoup de choses, et heureusement que personne était au courant) et haussa un sourcil en silence alors qu’il déclarait que les allumettes étaient hallucinogènes. Oui vu comme ça … Yukimura était principalement un adepte du briquet, sauf qu’il les paumait tous, donc il tournait fréquemment à la boîte d’allumettes. Rage désespoir, vous l’avez dit. Il tira sur sa cigarette en se disant, désabusé, qu’il ferait mieux pas avec sa trachéite, et mit tous les dommages sur le dos de son cousin (tombé à pic pour faire le coupable vous l’avouerez).
Et il se taisait toujours, remarquez. Dur à faire parler un Yukimura qui fait la tronche. Très dur. Mais il fallait bien avouer qu’Akio savait comment s’y prendre pour lui ouvrir le bec, et quand il lui prit son bouquin des mains en lui demandant de réprimer des bouffées de chaleur (par ce temps ? avec une trachéite carabinée ?), il émit un « hein » qui malgré la concision du mot traduisait toute son incompréhension.
Hein.
Tu l’as dit, Yuki. (Là vous êtes priés de rire, merci.) Ensuite, son très cher cousin organisa une tentative vicieuse de strangulation sur sa personne, et alors qu’il allait s’enfuir en courant de toute la force de ses (grandes) jambes, il remarqua qu’il n’avait que resserrer son écharpe sans vouloir le tuer sur le coup et là …
Là …
Il lui posa les mains dans le dos, sous sa veste. Généralement, c’était pas pris comme un geste de menace, surtout accompagné du mot « massage ». Mais vous savez, Yukimura a l’esprit torturé, c’est pas nouveau, et il se méfie terriblement de son cousin. En fait, il préférerait s’inoculer je ne sais quelle maladie bien vicieuse plutôt que de lui faire confiance un quart de seconde alors qu’il était dans son dos.
Donc le manuel vola dans les airs, suivi de près par Yukimura propulsé par ses longues jambes, qui en laissa sa veste sur les bras du cousin. Demi-tour rapide (et gracieux, on est Sôma ou on ne l’est pas) et il hurla, très déterminé :

« TOUCHE MOI PAS ! »

En fait, il n’avait absolument pas en tête de réponse à ce que voulait exactement faire Akio (la thèse du massage, il y croyait pas du tout) mais Yukimura était de ceux qui préféraient prévenir que guérir (le comble du médecin, merci Carambar), et il ne voulait pas du perfide dans son dos sans qu’il puisse surveiller ce qu’il faisait.
Et en passant, sa belle syntaxe était partie en RTT. Quant au précieux bouquin, il avait terminé son sublime vol plané dans la boue couverture la première, et attendait avec la patience et la résignation d’un bon bouquin qu’on vienne le ramasser. Ce que fit le maudit du cheval quelques secondes plus tard, le remettant dans son sac sans plus attendre :

« Moi, je m’en vais. »

Et voilà. Vil poney.
Yukimura Sôma
Yukimura Sôma
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~
Maudit par le cheval - Mon petit poney, emmène moi dans ton pays magique ! ~

Masculin
Nombre de messages : 177
Âge [rp] : 21
In love? [rp] : Saleté de macaque !
Étude|métier [rp] : Etudiant - 2nde année de médecine
Date d'inscription : 23/08/2007

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Akio Sôma Sam 20 Déc 2008, 2:16 am

Là ça devenait franchement pénible. Parce que bon il était gentil le Yukimura, mais il faisait pas vraiment d’efforts là. Akio, qui n’était pas forcément le meilleur ami de l’homme et qui avait même horreur de la compagnie, lui au moins il essayait d’être aimable et d’arranger les choses. Peut-être pas très habilement, c’est vrai, il n’avait jamais dit qu’il était bon dans les relations humaines, il les étudiait mais n’avait aucune envie de les appliquer, mais au moins il essayait ! Il refoulait ses baffes, détendait ses muscles et s’évertuait même à relâcher ceux de son cousin. Ce dernier aurait pu au moins faire l’effort de se tenir tranquille et de faire semblant d’apprécier, ou d’être un glaçon du moins ! Mais non, le voilà qui fait un grand bond, qui se met à imiter les moulins de Don Quichotte, le tout en hurlant des propos dans une syntaxe plus que douteuse, comme quoi les maths ça arrange vraiment pas. Un poil vexé sur le coup, Akio revint devant le banc, la veste de Yukimura toujours en travers des bras sans qu’il ne s’en soit rendu compte et il posa ses fesses sur le bout du banc. Avant de baisser la tête et de couler un regard à travers ses cheveux sombres à son cousin.

« Eh bah grand bien te fasse. Si par hasard tu rencontres une jument, essaye de pas l’effrayer. »

Alors là si Yuki comptait franchement qu’Akio le rattrape en gémissant et en le suppliant de lui revenir et surtout de ne pas l’abandonner sans quoi son petit cœur fragile allait lâcher, eh bah il pouvait toujours courir. C’est pas tout ça, mais le maudit du singe il avait épuisé ses réserves de courtoisie pour la semaine ( oui il en a pas beaucoup, faut l’admettre ), et rien que l’idée de croiser encore un être respirant et couinant ça lui foutait le cœur au bord des lèvres. Il était un peu fragile le Akio sur ce côté-là, c’est pas forcément facile d’être sociopathe avec des tendances agoraphobes et il a parfois du mal à gérer. Et puis là il avait vraiment fait des efforts, il avait construit des phrases entières, il avait joué sur la compassion, sur la compréhension et d’autres conneries comme ça, et sincèrement c’est épuisant. Aussi, il laissa son cousin partir, sans même relever une nouvelle fois les yeux et il enfouit sa tête dans ses bras, vaincu par une nausée assez peu agréable ( me direz-vous, la nausée c’est rarement agréable ). Quelques minutes passèrent, juste le temps pour que le bas de son dos, découvert dans cette position, soit mis au contact de l’air froid et commence à lui envoyer des décharges électriques dans la colonne vertébrale, et qu’il se dise que finalement sortir avait été un véritable échec. Il n’avait même pas pu travailler correctement, son carnet était couvert de boue, son crayon inutile d’en parler, il avait rejoint le cimetière des crayons et il se sentait encore plus mal qu’avant. Peut-être parce qu’il s’était brouillé avec son super sujet d’étude, et que même s’il ne le savait pas, Yukimura était super important pour Akio s’il voulait avoir son diplôme mention « Anthropologie des maladies ».
Bref il lui fallut quelques minutes pour piger qu’il avait le nez dans l’odeur du canasson et que de toute évidence il ne tenait pas son cousin dans son bras. La veste.

« Merde. »

Il ne lui restait plus que deux solutions à présent. Faire comme si de rien n’était et rentrer chez lui en attendant que Yukimura vienne lui réclamer son bien ou, aller tout simplement lui rendre. Sauf qu’il avait pas forcément envie de se retaper l’étalon fougueux, du moins pas sur l’instant alors y’avait matière à hésiter. Finalement, après s’être tapoté deux trois fois le bout du nez glacé, il opta pour une troisième solution : rendre sa veste à Yukimura mais en retardant l’impact le temps qu’il se mentalise. Autrement dit, en le suivant. Et en plus c’était une super idée, il pourrait continuer de bosser en étudiant le comportement du Sôma après une confrontation, qui serait sûrement codifiée par des valeurs propres à l’ensemble de la société des maudits ! Y’avait de quoi émoustiller un macaque là, non ?

Aussi tôt dit, aussi tôt fait, Akio tel la tortue des fables de La Fontaine, un monsieur qui écrivait des histoires de maudits y’a longtemps, s’élança à la poursuite de son cousin. Et une fois qu’il l’eut retrouvé, après avoir cavalé un moment dans la bouillasse, il ralentit le pas, cala le sien sur celui de Yuki et sortit de nouveau son carnet.
La veste toujours sur le bras, bien sûr.
Y’avait l’temps, le canasson était déjà malade de toute façon.

Hj/ Et pour en savoir plus concernant la bipolarisation des mathématiques et de l'ethnologie, suivez l'actualité architecturale ! ( ceci est un lien maudit, bien sûr ) /Hj
Akio Sôma
Akio Sôma
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~
Maudit par le singe - S.O.S Ouistiti, retirez les pics c'est la tactique... ~

Masculin
Nombre de messages : 105
Âge [rp] : 20 ans.
In love? [rp] : Je monte à cheval, et vous ?
Étude|métier [rp] : Etudiant en ethnologie - 2ème année.
Date d'inscription : 18/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

Tu es fini, le pigeon. /PV Akio Empty Re: Tu es fini, le pigeon. /PV Akio

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser