Chiyo Minatsuki ^o^

Whaaa, une excitée de la vie =O
DANS MES BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS \O/
*saute sur place*
AH AH AH AH AH AH AH, une excitée ouaiiiiiiiis! Chiyo et Kaede vont sûrement bien s'entendre =3 mwhahaha, elles vont faire des ravages x)
Tout semble presque ok, il va cependant falloir que tu nous fasses ton histoire, et donc trouver un Maudit qui voudrait bien faire partie de celle ci =) T'as plus qu'à faire du porte à porte ! Bah, tu devrais vite trouver quelqu'un, ce ne sont pas les maudits qui manquent

Ps: j'aime beaucoup ta description psychologique. Et puis les ptites citations =)

C'est super... ^^
Elle est chou.

Bienvenue !

Bienvenue à toi Chiyo san ^^.

Bienvenue à toi ^^
J'aime bien ta fiche, et surtout ton avatar ^^

Si tu veux, je me propose pour être celui dont tu connais la malédiction X3
- Bah oui, parfois la nuit tombe trop vite XP -

Bon aller, c'est à moi de passer faire coucou! xD

J'adore ta fiche, c'est rafraichissant et c'est trop mignon!! J'aime beaucoup ta façon de décrire, on a l'impression que tu t'adresse à nous personnellement et que nous sommes la personne qui la connait le mieux au monde!
Je l'aime déjà la petite! ^3^
D'ailleurs, comme j'ai accepté que Julian sois le maudit lui ayant déclarer le tout, je suis super contente de voir qu'ils seront amis. xD * Yayyyyyyy!! *

J'ai bien hâte de lire l'histoire!! ^^

[Forum-actif est un vilain, plus de place pour poster dans mon premier message ;__;]



Loin du remue-ménage et des bizarreries qui faisaient le quotidien des Sôma ou encore des Ansel, voilà où Chiyo était née. Ainsi, il aurait été dur de prévoir que la jeune fille puisse être un jour mêlée à leurs histoires…
Excitée de la vie du début jusqu’à la fin, c’est en tant que telle que Chiyo vit le jour un beau matin d’été ensoleillé, où les oiseaux faisaient cui-cui, les vaches meuh-meuh, les enfants ouin-ouin … Bref, vive les clichés liés à une naissance désirée et tant attendue. La petite Chiyo était la fille unique d’une famille moyenne, ordinaire, vivant du petit train-train quotidien de la plus grande majorité des japonais. Le père : cadre employé dans une grande entreprise. La mère : femme au foyer irréprochable. Sans pour autant être nés avec une cuillère d’argent dans la bouche, les parents Minatsuki arrivaient tout de même à se payer un appartement en ville des plus respectables et à répondre par l’affirmative à un caprice sur trois de leur fille – chose qui était déjà exceptionnelle compte tenu du nombre incroyable de requêtes farfelues que la fillette faisait par jour. Il aurait d’ailleurs été parfois dangereux de lui fournir ce qu’elle voulait ^_^

Tout juste haute comme trois pommes, Chiyo donnait du fil à retordre à ses (pauvres) parents. Son problème ? Elle allait trop vite, si vite même que ça en devenait difficile de la suivre. De plus, comble de « l’activité » : elle semblait prendre énormément de plaisir à s’entortiller et à sauter dans tous les sens. C’est alors que ses parents crurent bon de l’inscrire en gymnastique. Peut-être arriverait-elle à « canaliser » son surplus d’énergie ? Ce fut visiblement une sage décision, Chiyo s’attachant très rapidement à cette activité qui ne tarda pas à se transformer en lubie ^o^ On la prenait certes toujours pour une dopée aux sucres rapides, elle sautillait toujours dans tous les sens lorsque ça lui chantait de le faire, mais elle avait appris à le faire plus « gracieusement ». C’était déjà ça x)

Les années passaient inexorablement et le cas de Chiyo ne s’arrangeait toujours pas. Elle s’était même mise à l’escalade. C’est vous dire qu’elle avait besoin de se décompenser pour se sentir bien. N’allez pas croire qu’il ne lui arrivait jamais de se poser placidement. Après ses longues séances d’entraînement au gymnase, elle avait l’habitude de fausser compagnie à ses camarades qui avaient l’habitude de se réunir toutes ; et ce, pour aller prendre un bon chocolat au café qui se trouvait à deux pas de chez elle. Le café Satou. A force de s’être trouvée des excuses pour s’épargner ces longues soirées où l’ont ne faisait que papoter, se maquiller et siroter des boissons minceur ; on avait fini par abandonner l’idée de l’inviter à chaque fois. C’est lors de ses nombreuses escapades au café que Chiyo fit la connaissance de Julian.

Que faisait ce jeune homme occidental au Japon ? Elle n’en savait que dalle, et comme à son habitude, ne semblait s’en soucier le moins du monde. Tout ce qui importait, était qu’elle était morte de rire à chaque fois qu’il ouvrait la bouche pour lui parler. C’était simple et clair comme de l’eau de roche : ce garçon était hilarant. Même en lui apportant son chocolat chaud, il se débrouillait pour lui sortir une phrase déconcertante et désopilante à la fois. Chiyo fréquentait presque chaque jour le café Satou et au bout d’un certain temps, les deux jeunes gens avaient fini par commencer à se voir en dehors du café, souvent après que Julian ait terminé ses heures de travail. D’ailleurs, elle s’était au début étonnée de le voir travailler en pleine matinée ; c’était plutôt d’usage de voir faire un étudiant le soir mais jamais le matin. Elle ne s’y attarda pourtant pas, n’étant qu’à des années lumière d’en connaître la vraie raison.

Chiyo et Julian commençaient à devenir de plutôt bons amis, pourtant, la jeune fille n’en savait que très peu sur la vie du jeune homme. Il s’appelait Julian Ansel, était le cousin d’une flopée d’adolescents avec elle au lycée, était étudiant en médecine, bossait au café Satou à ses heures perdues, et pour finir, il était plutôt beau garçon. Telles étaient - grosso modo - les seules choses que Chiyo connaissait à son sujet. Pourtant, elle ne lui demandait jamais rien. A vrai dire, elle n’en était même pas tentée. Elle avait confiance en lui, et quelque chose en elle l’incitait à garder ses questions pour elle. Julian, pour sa part, semblait apprécier la discrétion de Chiyo quant à sa famille. Après tout, quelle importance cela avait-il ? Il pouvait bien lui apprendre qu’il était le cadet d’une famille de treize enfants où que son père s’appelait en réalité X le dealer archi-milliardaire, qu’elle le verrait toujours de la même façon. Il resterait toujours son « vieux » copain qui prenait un malin plaisir à la taquiner rien que pour la voir rappliquer. Elle apprécierait toujours autant leurs disputes pour savoir qui avait raison au sujet d’une telle ou telle banalité. Bref, ce n’était qu’une totale initiative de la part de Julian que d’avouer son secret à la jeune fille. Sa première réaction fut immédiate :

« Et si tu m’invitais à une soirée pyjama ? =3 »

Sa seconde réaction fut d’arborer un regard de Bambi suppliant. Nul besoin de faire de grands discours, Chiyo ne doutait pas une seconde que Julian savait qu’elle savait qu’il savait qu’elle savait. Bref, les deux savaient ce qu’il y avait à savoir, et c’était l’essentiel pour que leur bonne entente ne fût pas entravée. Tout repris comme avant. La seule chose qui changea peut-être était le fait que désormais Chiyo saisissait mieux les sautes d’humeur du jeune homme, et qu’elle savait mieux y répondre, en bonne amie qu’elle était ^^

Une nuit.
Cette nuit.
Bref, une sale nuit.

Chiyo était particulièrement déprimée ce soir-là. Non, ce n’était pas sa peluche fétiche en forme de poussin qui venait de rendre l’âme n__n Elle venait juste d’assister à une jolie scène de ménage bien digne de ce nom. Quand je vous disais qu’elle faisait partie d’une famille ordinaire…
Particulièrement morose donc comme soirée.
Il n’y eut pourtant pas de vaisselle brisée, pas de jurons vicieux jetés ; pourtant, le seul fait d’entendre ses parents hausser le ton l’un sur l’autre à cause une futilité triviale la faisait frissonner. Elle n’y était que très peu habituée, elle déversait tellement de la bonne humeur qu’elle avait fini par être convaincue que ses parents en seraient contaminés pour le restant de leurs jours sur terre.

*Soupir*

S’il fallait être agile, autant savoir en profiter au bon moment. Chiyo n’eut aucun mal à fausser compagnie à ses parents au beau milieu de la nuit. Elle avait certes essayé de dormir, mais Morphée ne voulait décidément pas d’elle dans ses bras ce soir. Espèce de traitre T__T Rien de tel donc qu’une frasque nocturne pour se remettre les idées en place. Au passage, la jeune fille n’avait même pensé à se mettre quelque chose de décent pour sortir. Trop occupée à passer son chemin sans encombre, elle en était arrivée à marcher dans les rues de la ville en pyjama. Bah… c’était plutôt bon signe : même en ayant le cafard, Chiyo parvenait à rester Chiyo. En pleine méditation sur les problèmes qu’elle aurait si jamais on s’apercevait de son absence, elle finit par élire domicile dans une sorte de bosquet. Ou plutôt était-ce carrément une forêt. Quiconque de sensé se sentirait tout de suite en insécurité dans un endroit désert où l’on entendait des bruits suspects, à une heure aussi matinale (car il était plus tôt que tard) ; Chiyo elle, se sentait presque mieux, cachée par tous ces feuillages. Le pied d’un arbre lui fit bien vite office de repose-derrière. Quelque peu apaisée, elle arriva même à se laisser aller, à fermer les yeux…

… et à ne les ouvrir qu’un bout de plusieurs minutes.
C’est ce moment-là que Neoja Ansel jugea propice pour apparaître devant elle.
Rectification : Et c’est ce moment là que Neoja Ansel jugea propice pour apparaître elle, quasiment nu.
Si si.
Evidemment, Chiyo pensa sur le coup avoir une illumination. Pauvre fille qui avait été perturbée par une dispute conjugale. Ses parents devraient avoir honte : Voyez l’état dans lequel se trouvait leur jeune fille désormais. Ce n’était quand même pas de très bonne augure de se mettre à avoir des visions de ce grand blond froid et arrogant d’Ansel. Elle ne faisait pourtant pas partie de son fan club à ce qu’elle sache oO … Oh. En plus, la vision parlait. La vision savait même être presque aussi sarcastique que l’original. Impressionnant. Peut-être devait-elle reconnaître qu’elle était fatiguée et rentrer chez elle. Ce serait certainement l’une des rares fois où elle se serait résolue à faire une chose aussi raisonnable, mais comme on disait si bien (?) : Il y a un début à tout.

L’excitée était clouée sur place ; toujours assise au pied de son arbre, elle n’osait pas broncher. On aurait pu alors dire qu’elle avait avalé un sac de ciment, lourd, plombant, compact. Une fois n’est pas coutume, la jeune lycéenne se tenait tranquille et muette de surcroît. C’était que le risque à encourir à jouer les allumées était vraiment de taille cette fois-ci : un mouvement trop brusque pouvait faire fuir sa vision après tout. Or, elle n’en avait pas fini de la dévisager. Plongeant son regard dans celui du pseudo-Neoja-indécent, elle avait penché sa tête sur le côté, interrogative. Chiyo avait visiblement envie d’extirper une nouvelle parole à son étrange illumination – elle n’avait pas vraiment saisi ce qu’il lui avait marmonné auparavant. A vrai dire, elle n’avait même pas fait un effort pour l’écouter et voulait ainsi se rattraper. Une seule parole. N’importe laquelle, pourvu qu’elle puisse lui confirmer qu’elle était définitivement folle. S’il fallait que ce jeune homme lui apprenne qu’elle était irrécupérable, autant que cela se fasse sur le champ… Il aura donc fallu attendre dix-sept longues années pour être enfin fixé ;__; Chiyo laissa échapper un léger soupir. Le fantôme de Neoja ne se fit pas prier ; il se montra même désagréable pour la peine. Waouh, plus vrai que nature @__@

Au bout d’un long moment de silence où Neoja espérait en réalité une réaction plus concrète de la part de Chiyo, celui-ci finit par disparaître derrière des buissons, ses quelques vêtements traînant, toujours accrochés à sa main. La lycéenne trouva alors cette prise de congé des plus étranges, elle qui s’attendait à ce que cet esprit disparaisse dans un nuage de fumée (et tout le bordel qui va avec), avait simplement eu droit à un machin rapide et banal. Ah là là, misérable et morne vie.

Ô Mater saeve cupidinum. Ô Mère cruelle des passions. Solitude – ou isolement maladif chez Nietzsche. Chiyo avait attendu exactement vingt secondes avant de se mettre debout. Pendant ces vingt secondes, elle avait sincèrement espéré que son esprit lui jouerait un nouveau tour de ce genre. Mais non, il fallait croire que le spectacle était fini. Dommage. Elle s’épousseta, repoussa une mèche rebelle qui lui tombait sur les yeux et tourna les talons en direction de la sortie de cette forêt dans laquelle elle s’était aventurée. Quelqu’un n’était cependant pas du même avis qu’elle ; et ce quelqu’un lui avait posé une main sur l’épaule (évidemment, elle avait sursauté : Cela va de soi ^^). Lentement alors, Chiyo s’était retournée. Elle prenait tout son temps – plus pour faire durer le suspens que par réelle appréhension. C’est avec un grand sourire exagérément angélique qu’elle accueillit le retour tant attendu de Neoja, mais en habillé cette fois-ci – ce qui expliquait son équipée de tout à l’heure.

« Ah… Salut. »

La façon dont il la maintenait en témoignait bien : ce jeune homme-là faisait bien partie du monde réel et non du bordel fou qui sortait tout droit de son imagination. Il avait également l’air plus offensif avec quelques vêtements sur la peau ^^. Sans qu’elle comprenne le pourquoi du comment, Chiyo ne tarda pas à se retrouver par terre, vite rejointe par le jeune homme.

Il lui raconta alors « son » secret.

Ayant déjà fait l’expérience avec Julian, la chose fut plus facile à encaisser. Ce qui semblait par contre préoccuper Chiyo, c’était surtout le fait que Neoja avait l’air de lui en vouloir terriblement, comme si elle venait de commettre un acte irréparable. Si l’on venait à y réfléchir sérieusement, il avait sûrement raison. Mais c’était bien lui qui avait commis la bévue de se transformer devant ses yeux gonflés à cause des larmes hein oO Et puis, il n’avait pas à se plaindre : Chiyo ne l’avait même pas vu lorsqu’il était transformé en scorpion humanoïde. Quelque chose disait quand même à la jeune fille que Neoja se méfiait d’elle. Elle n’osa pourtant pas lui avouer qu’elle était au courant de la malédiction de son cousin Julian. Préférant garder ce secret-là pour son copain hilarant et elle, elle commençait à se demander au bout d’une heure d’un « visionnage silencieux » si Neoja ne comptait pas la séquestrer dans une tour de l’immentissime manoir Ansel. Sûrement que ça le tentait de le faire… Cependant, il fallait croire que le sourire indéfrisable de Chiyo finit par l’exaspérer. Oh oui, elle était libre *___* Et elle ne s’en tirait qu’avec de vagues menaces. Chouette. « Je garderais un œil sur toi », tels avaient été ses derniers mots.

Pas le temps de passer par la maison, Chiyo arriva en face du café Satou, en pyjama certes, mais pile poil au moment de l’ouverture. Elle tira Julian par le bras pour l’entraîner derrière le bar – oui, en tant qu’habituée, elle pouvait se permettre ce genre de choses x) - : des explications d’imposaient, autour d’un bon chocolat chaud…

PS : Nous ne vivons pas dans un monde utopique, ni même au paradis des bisounours : Chiyo eut droit à une longue et ennuyeuse leçon de morale en réponse à sa fredaine nocturne de l’autre jour. Eh oui, les parents ne sont pas si dupes qu’ils en ont l’air =/

Forumactif n'aime personne hormis lui-même =/.
Jolie fiche, bienvenue =3.
( Neoja évincé au profit de Julian ? êè. )

Mais qui peut être étonnée de savoir notre chieux national évincé par le beau et tellement simplet Julian?! Muhahaha, personne! xD

Julian ~ Yayyyyyy!

Très bien tourné ton histoire Chiyo!! J'aime bien l'idée que Julian et elle ce sois connue dans le café où il travaille. ^^ Pour Neoja, j'ai toujours su qu'il aimait se balader nue lorsque le matin se levait. Quel pervers, se montrer tout nue devant une jolie demoiselle, tss tss tss.
C'est qui, qui va lui faire des sermons sur sa perversité vis à vis la pureté des jeunes femmes japonaise, c'est Juuuuu~liiiiiii~aaaan!!

Aller bon jeu petite miss! ^3^
Si tu as des questions ou des suggestions, je suis là!