Quand une souris rencontre une vachette. [ PV Hika-Saya ]

Par où commencer en cette sainte journée? Alors bon, déjà, il nous faut les acteurs, hum... Ça sera les deux mioches des maudits et puis c'est tout, quoi, comment ça c'est pas une recrée de gamin le forum? Rien à fiche, je fais ce qui me plais quand je veux, car rien n'arrête Gwegonator! Bon ensuite, le lieu, hum... Va pour les portes de la résidence, toute façon c'est moi qui décide d'où se passe le rp, tant que c'est pas dans le lit des deux gamins ça va non? Ha oui et les lolicon's et compagnie, ici il y aura pas de siii-exeuh, non mais oh, au maximum, un bisou sur la joue, et encore, si Hikari est en forme... Ha et il faut commencer le vrai rp, car on s'en fou un peu de mon spitch à deux balles, mais je fais ce que je veux, en plus je déteste faire le premier message, donc j'en fais ce que bon me plaît, screugneugneu! èé

Bon, ce matin, un lapin à tuer un chasseur... Euh... non c'est pas ça. Ce matin, dans la résidence Sôma ( bande de riche >> ), s'éveiller comme chaque matin ( bah oui, si on se réveille pas on est mort, ou dans le coma >> ) le jeune maudit de la souris, Hikari Sôma, qui comme à son habitude, n'était pas de bonne humeur au réveil ( toute façon c'est un sale mioche alors... ). Se redressant tout en s'extirpant de sa couette, le jeune maudit dont les cheveux était dans un drôle de désordre, fixa ce qui l'entourait de ses yeux étrange, et... Consternation, screugneugneu, fichtre, diantre, damned, sa chambre était... Était.. Rangée! Tabernac et morte-bleu! Qui était donc coupable de cette calomnie? Que de cruauté envers le bordel artistique de la souris! Saligaud de servantes! Que l'on m'amène un fouet! Hein? Ha oui, fini l'esclavage c'est vrai...

Donc, voyant cette vision d'horreur à son réveil, le jeune maudit en lâcha un cri de rage, et dans un élan de folie "créative", se mit à tout saccager tout, remettant un peu de son beau bordel, que seul lui savait faire comme il le faut, méchante servante, toujours à ranger sa chambre, elles ont pas pigées que ça sert à rien? Une fois fini de remettre sa chambre "en ordre", Hikari se dirigea vers la salle de bain, et vint la douche, bah oui, si on se lave pas on sent pas bon voyons! Une fois cela fait, il s'habilla, logique quand tu nous tiens... Une fois revêtu de ses habits, histoire de faire quelques lignes en plus, détaillant toute la tenue! Alors un pantalon tout noire, un polo de couleur blanc, masqué par un t-shirt rouge, ne laissant de ce fait apparaître que les manches du polo, vient ensuite ses chaussettes blanche, mais ça on s'en fou comme de l'an 40, et ses basket rouge, avec des bandes noires, et des lacets et semelles de couleur blanc, et oui, Hikari aimait faire des rappels de couleur.

Donc, maintenant laver et habiller, le jeune maudit décida de sortir de chez lui, néanmoins, il n'avait pas l'habitude de sortir de la résidence, et en plus de ça, il ne savait pas trop s'il pouvait sortir sans se faire par la suite engueuler. Enfin, qu'à cela ne tienne, le jeune homme pouvait tout de même circuler dans la relativement immense résidence, c'est presque si c'était pas de la taille d'un village tout ça... Quoi qu'il en soit, le jeune maudit vagabonda donc dans la résidence, cela dit, en passant par les toits... Oui, Hikari aimait se baladait en hauteur, de toute façon, avec la chance qu'il a, impossible qu'il se fasse mal en chutant, au pire il finirait avec une déchirure sur ses vêtements. Donc, se baladant de toits en toits, le jeune homme aperçu alors près de la porte menant à l'extérieur, la jeune Saya, maudite par le signe de la boeuf et après Hikari, la plus jeune des maudits.

Hikari trouvait souvent cette jeune fillette inexpressive, mais bon, même si entre les deux jeunes ce n'était pas la super amitié, la jeune vachette était tout de même d'assez bonne compagnie, même si bon, Hikari n'a du vraiment s'approchait d'elle que 5 fois dans sa vie, enfin bref, croisant enfin un visage jeune ( car oui, pour Hikari, les maudits de 16 ans et plus était des vieux ), il sauta du toit où il se trouvait et atterri dans un arbre, avant d'en descendre par le tronc, il accourut ensuite vers Saya, et une fois près d'elle,, passa ses mains sur les yeux de cette dernière, il pût constater avec amusement qu'il faisait une bonne tête de plus que Saya, à vrai dire une bonne tête et un front.

" Salut petite vachette! Devine qui c'est? Je te donne un indice, c'est ton seul choix de petit ami pour le futur, car je suis le seul maudit d'à peu près ton âge! mouahahaha X3 "

Comme pour embêter un peu plus la jeune Saya, Hikari posa sa tête sur le crâne de cette dernière, et s'amusa par la suite à soufflait sur les cheveux sombre de la petite maudite, tout en se disant qu'il était de marrant de voir le contraste entre eux, d'un côté, une fillette très pâle avec des yeux et cheveux sombre, de l'autre, un gamin aux cheveux et yeux étrange et à la peau rosée. La nature faisait vraiment des choses étonnante niveau résultat, si on regarde deux labradors ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau, avec les humains, mis à part avec les jumeaux, triplé et compagnie, vous n'aurez jamais une ressemblance parfaite...

[ Désoler pour les fautes de frappe et compagnie, la flemme de me relire XD ]

[Pas de soucis !]

Ce n'est pas tous les jours facile de vivre une relation presque fusionnelle avec sa jeune mère... Sayuri Sôma est d'ailleurs une grande dormeuse, à l'inverse de sa fille, qui elle, n'a jamais beaucoup besoin de sommeil. Dormir peu lui suffit toujours amplement... Allez savoir, peut-être tient-elle cela de ce père qu'elle n'a jamais connu ?

Bref, ne tombons pas dans le mélodrame, il n'y a pas de raison, et puis d'abord, il fait beau, le soleil transperce les rideaux de la petite chambre de la maudite du boeuf. Dans la chambre d'à-côté, elle se doute que sa mère dort toujours. Bah tant pis, elles fonctionnaient comme ça. Parce que c'était le week-end, et qu'une semaine sur deux Sayuri était en repos, ce jour-là. Saya s'extirpa des couvertures confortables de son lit, et se glissa dans la chambre de sa mère, à pas de loup. Elle aimait voir le visage paisible de cette dernière lorsqu'elle dormait, elle ne pouvait s'empêcher de sourire à son tour. Elle alla lui faire un bisou sur la joue, et se rendit dans la cuisine. Sur la table, se trouvait son bol préféré, le noir et blanc, avec une vache souriante dessus, et son paquet de céréales favoris, ainsi qu'un petit mot de sa mère, qui préparait toujours tout le soir.

" Bizoux ma petite Saya ! Mange à ta faim, je t'aime. Maman. "

Le samedi il n'était d'ailleurs pas rare que Sayuri saute le petit déjeuné, pour cuisiner avec amour un super repas du midi. Saya tourna les yeux vers l'heure qui clignotait sur le micro-onde : 10h. Le soleil réchauffait déjà la pièce. Une belle journée en perspective alors. Les céréales englouties, elle prit une douche rapide, puis s'habilla d'une petite tunique blanche sur un pantalon noir. Elle n'accordait qu'une importance toute relative à son physique, (après tout, elle n'a que 8 ans), mais aimait regarder son reflet dans le miroir. D'ailleurs, elle saisit habilement l'une de ses mèches de cheveux ébènes, et y attacha son ruban blanc.

Ceci fait, elle prit un morceau de papier du bloc-note du téléphone, et écrivit d'une écriture très maladroite, en pattes de mouche : " Bizoux Maman, je reviens pour manger. " Un rituel qu'elles entretenaient depuis un moment, et qui rassuraient toujours l'une d'elles de l'absence de l'autre.

A chaque fois qu'elle mettait ainsi le pied dehors, de bon matin, elle ne pouvait s'empêcher de penser combien elle était grande, cette résidence. Leur maison se trouvait dans un coin sur la gauche, dans la partie réservée aux maudits. Longeant le mur de la résidence des Sôma, ses chaussures s'humidifiant au contact de la rosée qui mettait du temps à s'évaporer, elle avançait tranquillement. Elle empruntait la plupart du temps le même chemin, observant de temps en temps les personnes qui travaillaient là, où ceux qui y vivaient, par les fenêtres.

A un moment, elle trouva un bout de bois par terre, elle le prit dans sa main, cela faisait une petite canne improvisée.

Elle finit par arriver à la hauteur des portes principales. Elle ne les franchirait pas, sa mère lui avait ordonné de toujours rester dans la résidence, et de ne jamais en sortir seul, sous aucun prétexte. Et s'il y avait une personne qu'elle écoutait le plus souvent, c'était sa mère. Surtout que lorsqu'elle lui donnait cet ordre, Saya lisait clairement dans ses yeux qu'à ce sujet-là, elle ne plaisantait pas.

Levant les yeux pour constater la hauteur de ces portes, elle finit par les rabaisser, et laissa glisser son bâton sur le sol, dessinant de petits caractères sur le sol. Soudain, elle sentit une présence derrière elle. Elle n'eut même pas le temps de faire un geste que deux mains vinrent se poser sur ses yeux. Elle eut un léger mouvement de surprise, puis la voix qu'elle entendit la calma quelque peu.

" Hikari ! " fit-elle d'une petite voix.

Il ne pouvait s'agir que de lui. Ce n'était pas vraiment à la voix qu'elle l'avait reconnu, car il ne se croisait pas souvent, bien que d'un âge à peu près égale. Mais la description qu'il fit de lui, était malheureusement la plus facile possible. Ils étaient les deux plus jeunes des maudits, et ce titre n'était pas si simple à porter. D'ailleurs, après le moment de soulagement, Saya fronça un peu les sourcils... tout comme elle avait un caractère étrange, à ses yeux, la souris était... bizarre. Par moment, il lui semblait être un garçon méchant et à d'autres, une personne sympathique.

" Je sortirais pas avec toi, d'abord. " déclara-t-elle en posant ses mains sur celles d'Hikari, essayant de le forcer à les enlever. Mais au même moment, elle le sentit poser sa tête sur la sienne, et souffler sur ses cheveux.

" Hey, ça chatouille ! C'est pas juste, t'es plus grand... " finit-elle d'une voix boudeuse.

La jeune vachette avait reconnu plutôt facilement son interlocuteur, en effet, vu la description, c'était bien normal de savoir qui cela pouvait être. Bah au moins, Saya n'était pas nunuche au point d'en oublier l'existence de la souris, dans le cas contraire, le jeune Hikari se serait facilement mit à lui tirer les cheveux pour se venger, et oui, il voulait que tout le monde l'aime, mégalomane? Pas vraiment, c'est juste qu'à force de se faire rejeter par ceux que l'on veut voir le plus, dans son cas, les autres maudits, mis à part le chat, on finit par vouloir être aimer. Esquissant un petit sourire, le jeune maudit était plutôt content d'être tombé sur Saya, même s'il ne la voyait pas souvent, malgré le statut que l'on donne d'idiot au boeuf s'étant fait avoir par la souris, la fillette ne semblait pas en vouloir à Hikari, car normalement, le chat et le boeuf déteste la souris, et que l'un sur deux n'ai pas de rancoeur était plutôt réconfortant quand on est limite seul à longueur de journée.

en posant ses mains sur celle de la souris, la jeune vachette lui dit qu'elle ne sortira pas avec lui, ce qui eu pour effet de faire avoir une petite mimique à Hikari, une mimique signifiant " Ha? Et bah on verra bien, screugneugneu.". Puis elle tenta vainement de retirer les mains de la souris de son visage, mais bon hélas pour elle, Hikari avait déjà quelque peu conscience qu'un homme était, en général, plus fort qu'une fille, mais bon, il ne faisait pas ça apr méchanceté non plus, c'était plutôt de la taquinerie, et heureusement pour Saya que la souris n'était pas dans un jours de colère, car dans ce cas, il aurait bien pût embêter d'une manière bien moins gentille la jeune Saya, mais bon, il savait qu'il ne fallait pas faire de mal aux filles, donc il se serait plutôt énervé contre un des gardes.

Saya se plaignait que le souffle du jeune maudit la chatouiller et que c'était injuste qu'il profite de sa taille, tout cela d'un ton boudeur. Il n'en fallait pas plus pour motiver Hikari, qui retira ses mains du visage de la fillette et se mit à lui chatouiller le ventre, n'hésitant pas à glisser sa main sous le vêtement de la jeune fillette, chose rare qu'il soit tactile avec une autre personne que Sachiko, mais bon, là c'était pas des câlins ambiguë au moins, mais de la pure taquinerie de gamin. Il fit durer ses chatouilles à peu prés 20 secondes, ne voulant pas trop gêné la jeune Saya dans son intimité. Il se contenta de la retourner vers lui puis de se mettre à la hauteur, puis avec sa main droite, il attrapa le nez de la jeune fille, tout en tirant la langue, il se mit à lui pincer doucement.

" Toute façon si tu sors pas avec moi je serais avec Sachiko-sama et toi tu seras toute seule, sans prince charmant, à moins que ton prince aime le lait, ma petite meuh-meuh!"

Fier d'enquiquiner la jeune fillette, Hikari cessa son manège et posa sa paume gauche sur le crâne de la jeune Saya, lui caressant sans violence les cheveux, il trouvait ça intriguant de toucher des cheveux aussi sombre, mais cependant pas désagréable à voir ou à toucher, c'est sûr que quand on est un habitué des cheveux clairs et longs de Sachiko, des cheveux court et sombre ça change. Souriant doucement, le petit maudit réfléchit en même temps au moyen de se faire pardonner pour ses taquineries. Puis il eu une petite idée, Saya était plutôt petite, bien que normale pour son âge, alors pourquoi pas lui faire voir le monde d'un peu plus haut? Bon sa mère avait déjà dût la porter par le dos, mais bon, ça pouvait être marrant de faire le cheval pour une vachette, en tant que souris...

" Dit? Ça te dit de grimper sur mon dos? Tu pourrais voir à peu près de quelle hauteur moi je vois le monde, et si tu veux, tu pourras me donner de petit coup de pied comme avec les chevals ( Je rappelle que Hikari à 9 ans, donc oui il dit les chevals XD)... Même si moi je suis la souris , et comme ça tu pourras avoir un contact avec un garçon, ça doit te manquer non? Vu que comme moi tu as pas de papa à la maison..."

A ses derniers mots, le jeune Hikari souris tristement, en effet, ils étaient les plus jeunes maudits, et aucun n'avait son père près de lui, ce qui faisait deux points en commun. Finalement, le jeune Hikari se retourna et pencha son dos, prêt à laisser venir la jeune Saya sur son dos, pour une fois qu'il pourrait jouer avec une fille de son âge, il ne voulait pas laisser filer l'occasion, après tout, s'il essayait de porter Sachiko, il finirait sûrement à terre ou scotché sur place...

[ Un peu court, désolé, je suis pas encore doué pour développer une idée seule TT ]

Bon, visiblement, Hikari était de bonne humeur. Saya ne regrettait pas qu'il soit venu lui parler. Il n'était pas rare qu'elle se sente un peu perdue et un peu seule dans cette résidence trop grande, trop impersonnelle, pour la petite fille qu'elle était. Et puis, mise à part le maudit de la souris, tous les autres étaient bien plus âgés et pour le peu de fois qu'elle les avait croisé, elle avait toujours constaté qu'ils la prenaient de haut, pour la plupart. Pourquoi prendre au sérieux une jeune fille de huit ans, après tout ? D'ailleurs, elle ne retenait même pas leur prénom, pour la majorité... elle était bien incapable de dire si elle avait déjà rencontré tous les signes.

Mais Hikari, si. Pas souvent, mais tout de même... Elle n'avait aucune force, cependant, le jeune garçon se fit conciliant et retira ses mains. La jeune enfant put alors se retourner quelque peu pour apercevoir la magnifique chevelure de la souris et son regard pétillant, joueur. Pas le temps d'admirer toutefois, car déjà il revenait à la charge en la chatouillant. Tout d'abord surprise, Saya se mit à se tortiller dans tous les sens en riant de bon coeur. Faut dire que malgré son apparence un peu froide (la pâleur de sa peau et la noirceur de ses cheveux sans doute) Saya était une enfant chatouilleuse comme tant d'autres. Et dans ses souvenirs, c'était bien la première fois qu'un garçon, et plus précisément le second plus jeune des maudits la taquinait de la sorte, sans méchanceté.

Alors qu'elle avait les joues légèrement rouges d'avoir ainsi ri, il la fit se retourner complètement, et elle put constater que oui, il faisait une tête de plus qu'elle. Et quelle tête d'ailleurs... Si elle avait hérité des caractéristiques de son signe, que pouvait-on dire d'Hikari. Quelle étrange et magnifique souris devait-il faire une fois transformé, s'il se transformait toujours... songea-t-elle, fixa sans gêne le visage du garçon à travers ses grands yeux noirs. Elle eut pendant un cours instant l'envie de toucher cette chevelure qui paraissait si soyeuse, mais se retint, cela ne se faisait pas. Et puis, Hikari avait commencé à lui pincer le nez doucement, affirmant quelque peu sa supériorité.

" Gnégnégné... "

C'était vrai qu'à bien y réfléchir, tout cela donnait l'impression que leur destinée était toute tracée, et que le choix qui s'offrait à eux était plus que maigre.

" Tu me laisseras pas toute seule. " fit-elle, toujours du même ton boudeur.

Même si elle l'était déjà souvent, et qu'elle ne réalisait pas l'ampleur du sujet qu'ils abordaient, Saya craignait réellement de passer le reste de ses jours seule dans cette résidence. C'est absurde, car elle n'a que huit ans, mais allez savoir... il se passe toujours tant de choses dans sa p'tite tête.

Elle avait déjà entendu sa mère dire que la souris était le préféré de Sachiko, et qu'il avait un traitement particulier, mais Saya n'avait jamais vraiment compris. Elle hasarda d'une toute petite voix, ne voulant pas froisser celle qui était leur Dieu à tous :

" Sachiko c'est une vieille. "

Et elle se rattrapa vite, réagissant au quart de tour au surnom que lui avait donné la Souris :

" Pis j'suis pas ta meuh-meuh ! S'pèce de souris-riiiis. "

Elle lui tira la langue à son tour, et le laissa caresser ses cheveux. Il était vraiment bizarre à ses yeux, Hikari. Elle lisait sur son visage comme une grande mélancolie, mais vu son âge peu avancé, serait bien incapable de donner un nom à ce sentiment. Elle avait juste parfaitement l'impression qu'il lui manquait quelque chose pour qu'il soit parfaitement épanouie. M'enfin... j'extrapole, j'extrapole, ses pensées à elle sont légèrement moins approfondies... d'ailleurs, elles s'envolèrent bien vite lorsque le garçon parla de nouveau. Le dévisageant comme s'il était Dieu sur Terre, Saya l'écouta en silence.

" T'es gentil en fait, pour la Souris. " lâcha-t-elle à mi-voix, tout en esquissant un grand sourire, elle l'avait toujours pensé différent, de ce qu'elle en avait vu de loin.

" Puis j'suis jamais montée sur un cheval. Tu iras vite hein ? "

On peut être boeuf et aimer la vitesse ! Amusée par la proposition, Saya avait les yeux aussi pétillants que ceux d'Hikari, la lueur dorée du maudit de la souris en moins. Mais la fin de sa remarque la laissa un moment silencieuse. C'est vrai qu'ils se ressemblaient pas mal, dans le fond... et puis, bien qu'elle, elle allait à l'école, sa mère, par mesure de 'sécurité' comme elle disait, avait tenu à l'envoyer dans une école privée, où les classes étaient séparées entre filles et garçons. Donc Hikari n'avait pas faux.

S'approchant de la souris, elle lui demanda quand même :

" Tu l'as déjà vu toi, ton papa ? "

Elle ne connaissait absolument rien du passé des autres maudits, ayant toujours confortablement évolué dans la bulle de protection maternelle que lui offrait Sayuri.

Mais tout en parlant, elle s'approcha du dos d'Hikari, et monta en s'accrochant (trop ?) fort, et en passant ses bras autour de son coup.

" Si je t'écrase tu le dis. "

Ils ne remarquaient sans doute pas les deux domestiques affairés dans l'une des maisons voisines, et qui s'étaient arrêtés pour les observer. Pour une fois que les deux plus jeunes maudits s'amusaient ensemble, il y aurait presque de quoi s'étonner.

Ayant récupéré son bâton, elle fit semblant de taper doucement la cuisse de son cheval improvisé.

" Huuue ! Hue ! "

Au moment ou Hikari pinça le nez de la jeune demoiselle, cette dernière dit d'un ton boudeur qu'il ne la laisserais pas veille, mais Hikari ne savait pas si cela était une affirmation ou bien une question, c'est pourquoi il ne dit rien, mais si cela était une question, la nature du jeune maudit le pousserai à dire qu'il ne la lâcherais pas, mais en même temps, étant le préféré de Sachiko, il ne savait pas si le fait de se rapprocher plus d'une autre fille ne serait pas dangereux, autant pour lui que pour celle qui l'intéresserait, après tout, même si Sachiko était calme et gentille, presque tous les "Dieu" avant elle avait été peu sympathique quand on leur apportaient moins d'intérêt que quelqu'un d'autre.

À bien réfléchir, Hikari savait pertinemment qu'un jour il se rapprocherait d'une autre personne que Sachiko, car même s'il adorait la chef de famille, cela était surtout dû à sa malédiction, après tout s'il n'était pas un maudit, la jeune chef de famille n'aurait sûrement pas eu de l'affection pour lui. En parlant de la jolie chef de famille, la petite vachette ajouta que Sachiko était une vielle, ce qui fit lever un sourcils à Hikari, qui avait à la fois envie de taper Saya pour ça, mais qui trouvait en même temps cela marrant, à croire que Saya voulait que Hikari porte plus d'attention à elle qu'à Sachiko. D'ailleurs en pensant à l'avenir, Hikari se demandait soudainement à quoi Saya ressemblerait plus tard, vu la bouille de la vachette et le fait que ce soit une Sôma, il semble normal de penser qu'elle allait devenir une bien jolie femme, et rien que de penser à ça, le jeune maudit se demanda si plus tard il préférerait Sachiko bien que plus veille ou Saya, et oui, quand je dis que par moment il n'a plus du tout la mentalité de son âge...

Vint ensuite la réplique de la jeune Saya, " Je suis sa ta meuh-meuh, espèce de souris-ris.", à cela, Hikari avait envie de répondre par un mesquin " On verra bien si tu seras pas MA meuh-meuh plus tard.", mais bon, il n'avait pas vraiment envie de répondre, n'y trouvant pas beaucoup d'intérêt si ce n'est embêter la jeune fille. Quand il prit la parole sans dire cela, il fût amusé de voir la vachette le dévisageait, cela dit, il rougis légèrement quand la jeune Saya lui dit qu'il était gentil pour la souris avec un grand sourire, je vous laisse imaginer la bouille stupéfaite qu'il afficha durant quelques secondes. La jeune vachette demanda par la suite à Hikari s'il allait aller vite, ça il fallait voir, car même si Saya ne devait pas d être bien lourde, Hikari restait un enfant et de ce fait n'était pas doté d'une force très développé.

Le maudit de la souris était plutôt content de la situation, à vrai dire, il n'avait aucun amis, en effet, avec sa mère sur-protectrice et Sachiko, le jeune maudit ne pouvait pas aller à l'école, et mis à part ce qu'il a apprit grâce à sa mère, aux servantes et aux livres, il ne savait rien des cours que recevait les enfants de son âge. Il se doutait aussi que Saya ne devait avoir pas ou très peu d'amies à son école, étant donné qu'elle était une Sôma, mais aussi doté d'une peau bien trop claire, même pour un blanc. Cependant, Hikari trouvait le teint blafard de la fillette plutôt attirant, étant quelque peu un fan des histoires de fantômes, tout ce qui se rapprochait de prêt ou de loin à quelque chose d'étrange, il l'aimait, mis à part Sasuke, dont il avait vu la vraie forme maudit du chat.

Puis vint la question de la jeune Saya, "Tu l'as déjà vu toi, ton papa?", le jeune maudit ne regarda pas la jeune fille, déjà parce qu'il était de dos pour qu'elle le monte, et ensuite parce qu'il n'avait pas envie qu'elle voie sa réaction. Le visage du maudit devint triste, il n'avait jamais vu son père et n'avait de prêt ou de loin, aucun exemple de ce qu'était un père ou un grand frère, à vrai dire, bien qu'entourait de servantes, de sa mère et de Sachiko, il se sentait affreusement seul, et aussi emprisonné dans une prison doré, mais bon, ce n'était pas le moment de déprimé, il commençait enfin à devenir un peu intime avec Saya, d'ailleurs, aller savoir ce que cela donnerait dans le futur, sûrement une sorte de triangle amoureux Saya-Hika-Sachiko, sauf si bien sûr, la chef des Sôma tombait dans le futur épris d'un homme de son âge ou plus.

Finalement, la jeune vachette s'approcha et grimpa sur le dos du jeune Hikari, tout en passant ses bras autour du cou du maudit, ce dernier lui, coinça entre ses bras et ses côtes les jambes de la jolie vachette, sur le coup, il pût constater que Saya était plutôt légère, tant mieux, il ne risquait pas de se retrouver par terre avec elle sur le dos. Donc à la question de la fillette, le maudit fit un non de la tête, il senti par la suite quelque chose lui tapotait la cuisse, et au cri de départ de la fillette, se mit à courir, la jeune fillette voulait de la vitesse, tant mieux, les jambes du jeune maudit était ce qu'il avait de plus musclé, étant un fervent adepte des cours d'endurance et de vitesse. Évitant les arbustes et les servants du coin, le jeune garçons souriait doucement, content de s'amusait vraiment avec un autre enfant.

S'amusant à sauter au-dessus de petit obstacles, il continuait à maintenir le plus fermement possible la jeune Saya, la petite course dura un bon moment, environ 10 minutes à courir entre les maisons, les jardins, les arbustes, bref, le jeune homme qui n'avait pas déjeuner se sentait quelque peu fatiguait, car même si Saya n'était pas lourde, se retrouvait avec plusieurs kilos en plus sur le dos n'aidait pas à être des plus endurant. S'approchant de nouveau des portes principales, il se dirigea vers la maison la plus proche et s'assit, laissant le jeune fillette descendre de sa monture improvisé. Hikari se laissa tomber sur le dos, regardant la jeune vachette en même temps, il lui offrit un grand sourire et tendit sa main droite jusqu'à celle de la fillette, une fois qu'il attrapa la main de Saya, il se mit à faire basculer son bras de gauche à droite, tout en la fixant avec son air heureux, s'ils avaient 5 ans de plus, cette situation serait sûrement une situation signifiant "Je t'aime", mais bon vu l'âge des deux maudits, penser à ça était un peu tôt.

" Saya, moi aussi, je te trouve gentille, et tu n'as l'air loin d'être idiote, pour une vachette. Pour répondre à ta question, je n'ai jamais vu mon papa à part en photo et film, plus jeune je pensais qu'il vagabondait et que c'était un héros, mais en fait même si personne ne me le dit, je pense qu'il est mort, sinon ma maman ne pleurerait pas tous les soirs en regardant sa photo... Hé dit, on fait une promesse? Si plus tard on a un enfant et qu'on est marié, aucun de nous deux sera mort et on restera ensemble, t'en dis quoi?"

Le jeune maudit ne se rendait pas vraiment compte de l'importance de ses mots, pour lui avoir un enfant et être marié c'était une chose normal quand on est grand, et vu que Saya était au niveau de l'âge la plus apte à finir avec lui, il se disait qu'il finirait sûrement avec, à moins que comme la maudite du coq, elle aime les filles plus tard. Attendant la réponse de la fillette, il tira la main de celle-ci vers lui et la posa sur ses cheveux, avant de lui lâcher la main. Il dit avec un grand sourire et des joues un peu rouge, même si ça il ne al remarquait pas:

" Tout à l'heure tu avais l'air de vouloir les toucher, vu que moi j'ai touché les tiens, tu as le droit de toucher les miens."

[ C'est y pas mignon? XD Et oui moi je case déjà Hikari pour le futur XD Ouah ça faisait longtemps que j'avais pas atteint les 50 lignes Oo ]

[Mdr, sont adorables ! :p]

Vraiment, si on ne lui avait pas dis qu'il était la Souris, Saya ne l'aurait pas deviné. De ce qu'elle en savait, la Souris était une personne moqueuse et fière, qui avait lâchement profité de la passivité du Boeuf. C'était ce qu'on lui avait toujours dis... Et pourtant, là, c'était comme si la situation s'inverser. Hikari était gentil, attentionné, comme le serait un grand-frère, bien qu'il soit pas bien plus vieux qu'elle après tout... pas un grand-frère alors, un potentiel futur petit ami qui prend de l'avance, comme vous voulez xD.

Et il semblait aussi heureux qu'elle de pouvoir pour une fois partager des jeux de leur âge, et pas rester enfermer entre quatre murs, par une mère surprotectrice. Encore, Saya ne formulerait pas sa pensée ainsi, sa mère étant tout ce qu'elle a, elle ne remarque pas l'étouffement qui résulte de ce manque de présence paternelle, la pauvre jeune femme compensant comme elle pouvait. Plus ils parlaient, et plus Saya constata qu'il la prenait vraiment au sérieux et écoutait avec attention ce qu'elle disait. Elle en était plutôt contente, il faut l'avouer, c'était rare qu'elle trouve dans la résidence Soma un interlocuteur qui ne rigolait pas de ses paroles. Ses yeux toujours posés sur le garçon, elle remarqua qu'il n'appréciait pas trop que l'on critique ne serait-ce que gentillement Sachiko. Saya, elle, la connaissait si peu et lui vouait une grande importance, mais ne savait pas en quels termes il était bien vu ou non d'en parler. Peut-être avait-elle légèrement froissé Hikari, mais comme pour tous les enfants de leur âge, les sentiments s'alternent avec une rapidité impressionnante, et déjà il rougissait au compliment que lui faisait la petite fille. Elle sourit encore plus, cela ne lui arrivait pas souvent, cependant, elle était en agréable compagnie.

" Huuue ! " ponctuait-elle leur course alors qu'Hikari se révélait être un très bon cheval de course.

Saya s'amusait tant, et jetait des coups d'oeil un peu partout alors qu'ils contournaient maisons, domestiques et jardins, qu'elle ne réalisait pas l'endurance dont devait faire preuve le maudit de la Souris. Et puis, ça court vite une souris, non ? Toujours est-il que son sourire ne quittait pas son visage. Elle n'avait jamais eu l'occasion de voir ainsi la grande résidence Soma, qui là se révélait être une très bonne aire de jeu. Au bout de plusieurs minutes, ce qui était déjà un exploit pour un enfant tout juste plus vieux d'un an qu'elle, ils finirent par s'assoire sur le rebord de l'une des maisons les plus proches de portes principales, et apparament vide, ce jour-là. Tel un vrai gentleman, Hikari fit en sorte que Saya n'eut qu'à descendre sans difficulté, comme une princesse des plus choyées. A peine eut-elle posée les pieds sur le bois de la terrasse de la maison, que l'autre maudit s'allongea sur le dos, tout essoufflé. Elle ne put s'empêcher de retenir un petit rire, et ajouta :

" Merci Hikari, tu fais un super cheval ^-^ ! "

La situation était même très particulière, comme si tout deux avaient pris une revanche sur la légende des animaux. Jamais personne n'aurait songé que le Boeuf finirait par prendre pour monture la Souris, de n'importe quelle manière que ce soit.

Ne détachant pas son regard de celui, captivant, que lui offrait Hikari, Saya sourit une fois de plus... (elle va finir par avoir une crampe à force x) elle qui rit pas si souvent que ça...) Les joues un peu rosies, Saya sentit qu'il lui prit la main, et serra les doigts réchauffés du jeune garçon. Un silence s'installa, ponctué par la respiration un peu forte du maudit de la Souris qui reprenait petit à petit son souffle. Ils n'avaient même pas dix ans, alors cela ne signifiait pas grand chose pour eux, néanmoins, cela se lisait sur leur visage : ils étaient contents d'être là, ensemble, et de pouvoir prendre le temps de s'amuser à des jeux de leur âge. Le silence finit par être brisé lorsque qu'Hikari prit la parole, instinctivement, la jeune enfant détourna les yeux, pour les reporter vers l'arbre en face d'eux, dont les feuilles se balançaient légèrement au gré du vent naissant.

Peut-être que finalement, il n'y avait rien à regretter d'être tous les deux destinés à finir ensemble... même si elle ne pensait pas que d'ici là, bien des choses pourraient changer, Saya le trouvait là très sympathique, et d'un tempérament doux. Peut-être aussi était-ce parce que c'était réellement la première fois qu'ils prenaient le temps de discuter, tous les deux, loin des contraintes du cercle fermé des Sôma, parmi lesquels ils n'étaient que les deux éléments les plus jeunes, et de son côté à elle, surement le plus insignifiant. Car lui était le favoris, c'était bien connu.

" Moi je l'ai jamais vu du tout mon papa. Maman dit que ça sert à rien de tourner les yeux vers le passé. Que ce qui a été fait est fait, et qu'il ne faut qu'avancer. "

Une petite voix dans sa tête lui disait qu'Hikari avait déjà de la chance de pouvoir mettre une image sur son père, elle était incapable de dire si elle lui ressemblait ou non, et sa mère esquivait toujours toute les questions concernant son père, si bien que Saya avait fini par ne pratiquement plus en poser. Ce que finit par dire Hikari la toucha, elle aussi elle ne voulait pas que son enfant, parce qu'elle en aurait un, voir plusieurs, c'est évident (c'est toujours ce qu'on pense à cet âge), vive sans l'un de ses parents. Elle refusait d'imaginer que d'autres enfants pourraient être dans la même situation qu'eux. Alors quand il lui retourna la question, la jeune fille était déjà en train de faire 'oui' de la tête, et déclara :

" Oui, on fera tout pour qu'il soit heureux, et on sera tous les deux ensemble pour lui, toujours. "

C'est beau les promesses, à cet âge. Pourtant, on ne pouvait pas nier que Saya pensait absolument tout ce qu'elle disait. Elle n'en mesurait pas l'importance dans toute son ampleur, mais déjà, se promettre cela, c'était beaucoup pour elle. Et puis, savoir qu'Hikari pensait la même chose la touchait d'autant plus. Dans le futur ils seront deux, ensemble (avaient-ils réellement le choix ?). Elle serra doucement sa main dans celle de l'autre maudit, lorsqu'avec un sourire, il fit en sorte que la main de la jeune fille repose sur sa tête, à lui. Elle eut sans doute un coup d'oeil surpris, car déjà il se justifiait, un peu gêné. Il arrivait donc à lire en elle comme dans un livre ouvert ? Elle avait effectivement eu l'envie de toucher à son tour ses cheveux si doux.

" Euuh... "

Elle rougit à son tour puis s'approcha, pliant ses jambes en tailleur, auprès d'Hikari, et fit glisser sa main dans la chevelure de toute les couleurs du garçon.

" C'est doux. "

Toujours en caressant ses cheveux, elle ajouta :

" Tu dois faire une jolie souris. "

Bien sûr, elle avait entendu dire que la malédiction faiblissait, mais elle ne comprenait qu'à moitié, et ne cherchait pas vraiment à savoir. Elle, elle s'était déjà transformée, à de rares occasions, quand elle était malade surtout, sa mère faisait tout pour qu'elle soit loin de garçons. Que dirait-elle d'ailleurs si elle apprenait que sa fille jouait là, avec le maudit de la Souris, le favoris de Sachiko ? Aurait-elle peur pour sa fille si la chef Sôma l'apprenait ?

Une fois coucher sur le dos, le jeune maudit put entendre de la bouche de la jeune Saya qu'il était un super cheval de course, cela le fit quelque peu sourire, car penser qu'il faisait un bon cheval de course alors que ce n'était pas lui le maudit de ce signe, il trouvait cela amusant. D'ailleurs, la légende de la malédiction avait là une forte contradiction, car cette fois-ci, c'était la souris qui avait servi de monture. Le jeune garçon était aussi heureux de voir que la jeune vachette souriait, l'ayant toujours vu avec un air inexpressif, et la prenant d'ailleurs comme une sorte de fillette un peu dans les nuages à la base, Hikari n'aurait pas cru voir sourire Saya un jour, et encore moins cru qu'elle sourit grâce à lui.

Hikari, tout en observant la petite vachette, se senti encore mieux quand une petite brise se leva peu à peu, il aimait bien le vent, et surtout quand il faisait un peu froid, par contre il n'est pas un grand fan de la chaleur, elle avait le don de l'épuisait, et de ce fait, c'est souvent apr temps chaud que le jeune maudit se retrouve soudainement transformé en souris à cause de la fatigue. Le jeune maudit s'étonna soudainement d'être aussi doux, certes, il lui arrivait d'être joyeux, mais docile, c'était plutôt rare, mais bon, si Saya pouvait avoir un effet positif sur Hikari, qui s'en plaindrait? En tout cas, si les servantes avaient l'habitude de voir Hikari ainsi, elle ne s'en plaindrait plus autant, mais que voulez-vous, Hikari aime le désordre.

C'était marrant de voir à quel point ces deux enfants, de prime abord si différent, partager en fait plusieurs choses en commun, l'un avait beau être le chouchou et l'autre le plus insignifiant des maudits, cela ne les empêchait pas de s'amuser actuellement ensemble. La jolie fillette dit qu'elle n'avait jamais vu son père, et que sa mère disait qu'il fallait avancer, Hikari se sentit un peu triste pour Saya, lui au moins, il avait une image à mettre sur son père, mais ce qui l'étonnait, c'était d'entendre que la mère de Saya, aussi protectrice que la sienne, avait tout de même un mode de pensée bien différent, en effet, la mère d'Hikari, elle, ne vivait que pour le passé... Quand il posa sa question, le jeune enfant n'avait pas vu la maudite faire oui de la tête, mais bon, ce n'était pas très important ça.

Saya dit alors qu'ils feront tout pour que leurs enfant soit heureux, et qu'ils seront toujours ensemble pour lui, Hikari sourit encore un peu plus, même s'il ne savait pas du tout à quel point ce don il parlait été important, mais bon, l'insouciance de l'enfance est sûrement l'une des choses les plus belle de la vie, alors qui irait se plaindre de les voir un peu rêver? Une chose était sûr, dans le futur, Hikari deviendra sûrement un peu plus collé à Saya qu'à Sachiko, après tout, à Sachiko, il n'avait promis "que" de rester près d'elle, mais la promesse qu'il venait de faire avec Saya était bien plus forte. Quant à elle dit cela, elle avait légèrement resserré l'étreinte de sa main sur celle du maudit, encore un signe qu'ils pensaient vraiment ce qu'ils disaient.

La jeune maudit rougit tout d'abord quant le maudit se justifia, et s'approcha apr la suite, pliant ses jambes en tailleur, elle se mit à faire glisser sa main dans la chevelure du jeune maudit, qui se sentit un peu plus détendu, et inconsciemment, il se dit qu'il préférait être caresser par Saya que par Sachiko, sûrement que la jeune fille avait plus d'effet sur lui car elle était de son âge, ou alors Hikari aimait les filles aux cheveux et yeux sombre, avec un teint blanchâtre. La vachette dit alors que c'était doux, et rajouta qu'il devait faire une jolie souris, en entendant ça, le jeune maudit rouvrit ses yeux, qu'il avait clos en se laissant caresser par la fillette, et rougit violemment, il avait l'habitude que l'on lui fasse des compliments, mais généralement, cela ne l'affectait que très peu, et rougir ainsi le perturba encore plus, à croire qu'elle arrivait à lui faire tourner la tête.

D'ailleurs vu ce qu'ils faisaient et la promesse faite, on ne pouvait douter que ces deux enfants s'aimaient dors et déjà beaucoup, cependant, si actuellement on demandait à Hikari s'il était amoureux de Saya, nul doute qu'il vous enverrait voir ailleurs en ajoutant un " Non mais ça va pas?!", car oui, le maudit de la souris avait tendance à nier ses sentiments quand on les exposer en face de lui. Regardant donc la fillette avec les joues en feu, il se redressa d'un coup pour qu'elle ne le voye pas ainsi, ce qui était sûrement déjà fait. Reprenant son calme, le jeune maudit se retourna et fixa une nouvelle fois les yeux sombre de la jeune fille, il pencha alors sa tête sur le côté, et reposa sa main sur le visage de Saya, lui pinçant de nouveau le nez.

"Tu veux que je meurs à cause du choc de tes compliments ou quoi? Je vais te punir comme il se doit!"

Fintant l'énervement, le jeune garçon passa ses mains sous le haut de Saya et se mit à al chatouiller une nouvelle fois, tout en riant de bon coeur, il se stoppait par moment pour que la jeune fille reprenne son souffle, et recommençait d eplsu belle par la suite, ne laissant en même temps aucune chance à Saya de le chatouiller, il finit par se stopper et attrapa ensuite la jeune fille dans ses bras, se mettant à se débattre tout en roulant à terre, finalement, c'est Hikari qui se retrouva sur le dos avec la fillette au-dessus de lui. Tirant la langue et gigotant pour essayer de reprendre le dessus, le jeune maudit n'arrivait pas, ou plutôt, ne voulait pas à s'extirper de la situation. Il se redressa alors, avec la jeune fille sur les jambes et la fixa de nouveau, Tout en la fixant avec douceur, il posa sa main de nouveau sur le nez de la fillette, mais cette fois-ci lui caressa, comme pour dire " pardon de t'avoir tripoter le nez".

Finalement, le jeune maudit se rapprocha un peu plus de Saya avant de la serrer contre lui, il se mit alors à frotter sa joue gauche contre celle de Saya, tout en lui caressant les cheveux, il était vraiment rare que le jeune maudit soit aussi câlin, en fait, mis à part avec Sachiko, il n'était de nature câlin avec personne d'autres, même pas sa mère. Une fois qu'il cessa de frotter sa joue à celle de la fillette, Hikari lui souris doucement et dit:

" C'est rare que je m'amuse autant! Je vais te faire un cadeau pour te remerçier Saya! Aller, ferme les yeux!"

[ To be continueeedeuh XD ]

Peu de personnes se trouvant dans la résidence Sôma auraient pu imaginer voir un jour les deux plus jeunes des maudits s'amuser ainsi, ensemble. La petite Saya n'était que rarement nommée dans les conversations de la famille, car trop jeune, ou trop pouponnée par sa mère. Ce n'était quasiment que pour les occasions officielles qu'on la remarquait, et encore, elle même avait plutôt tendance à faire partie des murs, observant ce qui se passait autour d'elle sans vraiment en prendre part. Si elle se souvenait bien, à la dernière réunion des maudits, elle avait vu Hikari passait la soirée auprès de Sachiko, discutant avec aisance avec elle, alors que le reste des maudits gardaient plus généralement le silence ou discutaient entre eux. Mais rares étaient ceux qui la repéraient, elle.

Cependant, elle en avait l'habitude, et à son âge, on se plaint peu de ce genre de chose, car on ne le remarque pas forcément, et de toute façon, elle était habituée à être seule. Dans sa classe les autres filles disaient qu'elle ressemblait à une sorcière, et et ne lui adressaient pratiquement jamais la parole, une fois de plus son apparence effrayait... Etrangement néanmoins, la maudite du signe du Boeuf ne mesurait absolument pas la situation, et ne leur en voulait pas. C'était comme ça, sans doute était-ce normal, non ?
Alors elle s'inventait des amis à elle, sa peluche Pookie qui était toujours dans son cartable par exemple. Cela lui suffisait, pour le moment peut-être...

Et puis, comme aurait dis sa mère, l'essentiel demeurait l'instant présent. Et là, il était très bien cet instant, autant ne pas le gâcher en pensant à des trucs qui blessent. Saya ne pouvait guère lire dans les pensées d'Hikari mais lui-même semblait en pleine introspection. Elle ne pouvait pas non plus se douter que son simple sourire faisait beaucoup réfléchir le jeune garçon. Ce sourire, elle le gardait la plupart du temps pour sa mère, c'était vrai, et elle remarquait elle-même que là, elle souriait plus que de coutume. Etait-ce un mal ? Absolument pas, mais ce sourire, elle le réserverait toujours à quelques privilégiés. Aux autres, elle n'afficherait que son visage inexpressif de petite fille trop souvent dans la Lune.

Ils s'entendaient bien, et cela se voyait. Ils n'avaient pas besoin de trop de mots pour ce comprendre, utilisant ce langage bien trop mystérieux des enfants qui se contentent d'un geste, d'un regard pour savoir ce qu'ils songeaient l'un l'autre. Et la promesse qu'ils s'étaient faite, bien qu'importante, à leur échelle, aurait paru fort destabilisante si un adulte était venu les écouter. Ce qui n'était heureusement pas le cas. Pour eux c'était déjà beaucoup de choses que se promettre que l'enfant qu'ils élèveraient (surement) ensemble, évoluerait dans un cocon familial différent de celui qu'ils connaissaient tout deux, avec une mère ET un père. Cela se réalisera-t-il ? Nul ne peut s'avancer à le confirmer ou non.

La main glissant sur les mèches de cheveux lisses d'Hikari, Saya l'observait sans rien dire, essayant d'imaginer l'allure d'Hikari une fois transformé et peut-être aussi, devinant celui qu'il serait plus tard. Serait-il comme certains des autres maudits ? Grand et beau ? C'était bien la première fois qu'elle songeait ainsi, mais jusque-là elle n'avait jamais pensé qu'ils étaient destinés à être ensemble. Personne n'était venu lui en parler jusque-là, et puis, Saya et les sentiments amoureux, jusqu'à présent, ça faisait mille. Dans sa classe composée uniquement de filles, tout comme l'avait dis tout à l'heure Hikari, elle n'avait pas eu l'occasion de côtoyer des garçons de son âge, si ce n'est en les observant vaguement, de loin. Parmi les Sôma non maudits, il y avait de jeunes enfants et des enfants de domestiques, dans la seconde enceinte de la résidence, mais sa mère lui avait toujours interdit de les approcher.

Saya hocha doucement la tête en remarquant que les joues du maudit de la Souris devenaient rouges, avait-elle dis quelque chose qu'il ne fallait pas ? Hikari lui même paraissait un peu gêné, mais Saya ne détournait pas les yeux de son visage. Il finit par lui pincer de nouveau le nez, gentiment :

" Mais euuuh ! Sinon j'peux dire que t'es méchant et pas beau, mais c'est faux. >_< ! "

Elle se doutait avec amusement que la punition allait être terrible, et le vit une fois s'avancer vers elle comme un tigre bondissant sur sa proie, et recommença à la chatouiller. Saya se tordait dans tous les sens, en riant. Elle essayait tant bien que mal de le chatouiller à son tour, mais été tellement chatouilleuse, qu'elle n'y arrivait même pas. Tout en s'amusant, elle finit par se retrouver sur lui, en lui souriant :

" Gnégnégné ! " fit-elle en rigolant, comme pour montrer qu'elle aussi pouvait prendre le dessus, même si cela se voyait qu'Hikari ne la repoussait tout simplement pas.

Elle lui tira à son tour la langue, puis l'observa un long moment, reprenant un peu son souffle. Ses yeux étaient étranges et pétillants, encore plus de près, tant la lueur dorée qui y brillait semblait venir de nulle part. Saya était légèrement captivée et ne réalisa qu'après coup qu'il venait désormais de la serrer contre lui. Etonnée, elle sourit et le laissa faire et fit reposer sa tête sur son épaule alors qu'il frottait sa joue contre la sienne, avec douceur.

Puis il se recula d'elle pour parler, un sourire tendre sur les lèvres. Si on lui avait dis peu de temps plus tôt, que la Souris était ainsi, elle ne l'aurait jamais cru. Comme quoi, on se trompe souvent quand on ne se base que sur l'apparence des gens. Elle se demandait bien quel pourrait être ce cadeau, et questionna à mi-voix :

" Un cadeau ? Euh, oki. "

Et elle ferma les yeux, docilement, un air heureux s'affichant sur son visage.

Reflechissant, le jeune Sôma venait de repenser à tout ce qui venait de se passer, tout d'abord, il avait approché Saya pour la taquiner et se distraire un peu, car il n'avait pas grand chose à faire et s'ennuyer énormément quand il se retrouvait seul. Finalement, c'était passer d'un petit moment taquin à un moment plus intime et fort, cela dit, le jeune maudit ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait, après tout, à cet âge, aimer quelqu'un c'est un peu comme dire " cette personne est plus marrante que mes amis", et bon, niveau amis, Hikari en avait quelques-un parmi les garçons non maudit, mais il ne les voyait pas souvent, ces derniers n'étant pas de la branche principale des Sôma.

Et pour ce qui est des filles, il y avait une certaines distance à respecter, alors, il avait beau plaire à beaucoup de filles de son âge ou plus grande, vu qu'il ne pouvait pas s'en approcher, c'était plutôt dur de se faire une opinion sur la façon de penser des demoiselles. Pour ce qui est des sourires, Hikari en faisait souvent, mais plus pour ne pas froisser les gens qu'autre chose, en fait, c'était un garçon relativement isolé, même si beaucoup de personnes parlaient de lui et l'entourait, lui ne se sent jamais vraiment heureux, sauf avec Sachiko, mais il sait très bien que c'est en pati sa malédiction qui le pousse à être heureux près de son Dieu. Finalement, il se dit aussi que la phrase de Saya, " Je peux dire que tu es méchant et pas beau, mais c'est faux" était lourde de sens.

Pourquoi? Et bien c'est simple, vu qu'elle disait que c'est faux, c'est qu'elle le trouvait beau et gentil, c'est aussi simple que ça, en même temps, quand le jeune maudit est de mauvaise humeur, vous aurez droit de voir une langue de vipère, criant et prenant tout pour lui, enfin, tant que quelqu'un arrive à le canaliser, les gens ne verront jamais de quoi il est capable en colère, c'est rare qu'il pique une vraie colère, mais quand ça arrive, il ne fait pas bon d'être son ennemi, à vrai dire, c'est à croire qu'il avait adopté légèrement le style de vie répandu chez les anciens maudits du boeuf, c'est à dire d'avoir comme deux facettes. Les deux adultes gardant la porte de loin et observant les deux jeunes, semblaient plutôt ravis de voir les deux jeunes gens jouer et se câliner, en même temps, apr moment, être un Sôma, même quelconque était si pesant, que de voir des jeunes s'amuser réchauffait le coeur à vitesse grand v.

Quand la jeune vachette se retrouva sur Hikari, cette dernière lâcha un petit son avant de rigoler, même s'il était évident que Hikari ne cherchait pas à la repousser, al laisser jouer à celle dominant le jeu était plus marrant que de montrer sa supériorité. Tirant la langue à son tour, Saya observa un long moment le jeune garçon, son regard devenant de plus en plus pétillant, on disait que al souris était un vrai charmeur, cela semblait être réel vu la situation. Pour ce qui est du frottements de joues, ce geste était normalement seulement réservé à Sachiko, mais il semblait évident que la jeune Saya prenait bien plus d'importance que la chef de famille, et cela rapidement, si Sachiko apprenait que Hikari agissait ainsi, aller savoir sa réactions, elle avait beau être gentille, les chefs de famille avaient toujours mal réagit quand un maudit les lâchait.

Et encore plus quand c'est la souris, en général, si la souris fait une chose déplaisant au Dieu, elle a bien plus de mal à se faire pardonner et en bave bien plus que les autres. Mais bon, les choses peu recommandable ne gênait que rarement Hikari, qui se faisait plutôt un plaisir de contourner les règles le gênant. En tout cas, ce qui restait flagrant, c'était que Saya et Hikari donnait un sacré coup de poing à la légende, que la souris et le boeuf s'adore aussi vite, il fallait le voir pour le croire. La jeune vachette accepta de fermer les yeux, un air heureux sur le visage. Hikari observa alors Saya, elle était bien plus mignonne quand elle était heureuse, face à son visage inexpressif, Hikari choisirait sans nul doute une saya affichant toujours un air si heureux.

Se rapprochant, le jeune maudit pencha son visage vers celui de la fillette, dévisageant la jolie vachette, il approcha encore un peu son visage et comme le ferait n'importe quel gamin tombant sous le charme d'une fille, embrassa la jeune Saya. Bien entendu, ce fût un petit baiser d'enfant, après tout, Hikari avait beau être un peu mature, il ne savait rien des baisers d'adultes, et d'ailleurs s'en foutait un peu. Une fois qu'il finit son petit baiser volatile de quelques secondes, il senti un frisson le parcourir, c'était la première fois qu'il embrassait une fille de lui-même, en effet il avait déjà embrasser Sachiko, mais ça, c'était par accident, et il ne s'en souvenait pas, car il était à moitié dans les nuages quand il avait fait cela, et pour ce qui est de l'accident de voir la chef des Sôma nue, Hikari avait depuis un moment scellé cela au fond de son crâne.

Les joues un peu rouge et un air fier et doux sur le visage, le jeune Hikari remarqua que Saya semblait maintenant quelque peu bloquée, comme si elle ne réalisait pas ce qui venait de se passer, ou comme si elle y repensait, ça, Hikari n'en savait rien, tout ce qu'il savait c'est que les lèvres de Saya avait un goût de fraise, par contre, il ne savait pas du tout quel goût pouvait bien avoir les siennes. Il dit d'une voix quelque peu intimidée:

" Alors? Ton cadeau te plaît? J'ai jamais embrassé ( enfin il en s'en souvient pas plutôt), alors je sais pas si je le fais bien..."

[ Haaa l'amour de gamin, c'est touchant X) - à l'impression de se revoir enfant, le côté plus timide en moins XD - ]

Après le baiser, la jeune vachette posa sa main à sa bouche, rouge et les yeux grand ouvert, ça se voyait qu'elle en restait sans voix, et à vrai dire, Hikari en était limite fier, même si d'un autre côté, n'importe quel enfant, même adultes serait sans voix après un baiser s'il ne s'y attend pas. Regardant la jeune fille, le maudit de la souris remarqua que la demoiselle se lécha les lèvres, même si elle avait dissimuler son geste, quand Hikari observe bien, il remarque facilement ce genre de détails insignifiant. Il se demanda alors quel goût il pouvait bien laisser, mais bon, ce n'était pas ce qui le préoccupait le plus. Tout en baissant ses yeux grand yeux noirs, la demoiselle dit d'une petite voix " Euh... C'était bien.".

Face à ce compliment, même si bon, elle ne devait pas avoir de quoi comparait, le jeune maudit toussa légèrement gêné, mais bon, lui et la gêne, ça passait drôlement vite. Hikari se dit alors, avec fierté, qu'il était le garçons ayant pris, ou offert, son premier baiser à Saya, et vu qu'elle serait sûrement très belle dans le futur, il ne pouvait qu'être fier de lui, c'est pas tout les jours qu'on embrasse une fille, déjà mignonne, qui fera tourner la tête de tout les hommes plus tard. La jeune vachette retrouva son sourire, pourtant rare, et ajouta que c'était pas mal comme cadeau. Hikari failli rougir une nouvelle fois, décidément, Saya le faisait plus rougir que Sachiko elle-même! Plutôt inhabituel pour un jeune homme qui se montre d'habitude si détendu.

La jeune Saya reprit la parole après un court silence, elle confirma qu'on ne l'avait jamais embrasser, ajoutant que dans sa classe, il y avait des filles qui avaient plein d'"amoureux". À entendre la fillette, c'était à croire qu'elle était jalouse, mais bon, la connaissant, ça ne devait être qu'un simple constat. Hikari laissa paraître un sourire moqueur sur son visage, se disant que ces filles là, elles avaient peut-être déjà embrassée des garçons, mais pas un Sôma, et encore moins un maudit. Vint ensuite l'idée que Saya avait la chance d'aller en cours, Hikari était content pour elle qu'elle puisse sortir, car lui, à rester là, il connaissait par coeur la résidence, malgré la taille, et même l'intérieur des maisons s'y trouvant, car il entrait facilement par les fenêtres, que voulait vous, on se distrait comme on peut.

Cependant, Hikari n'en voulait pas du tout à Saya, elle, elle pouvait sortir, et lui, il avait une image à mettre sur son père, l'un avait ce qui manquait à l'autre, et vice et versa. Regardant la jeune fille, le jeune garçon s'approcha d'elle de nouveau et s'assit à côté d'elle, lui prenant de nouveau la main, il se mit à regarder le ciel, avant de poser son crâne sur l'épaule de Saya, d'une part, la fatigue, et de l'autre, et bien il voulait faire ça xD . Tout en fixant droit devant lui, le jeune Hikari se dit qu'au final, être maudit n'était pas si terrible que ça, après tout, s'il n'en était pas un, il ne pourrait pas enlacer Saya, ou l'approcher, car les gens l'en empêcherait. Finalement, le jeune maudit ferma ses yeux peu à peu, et sous la chaleur du soleil, et tomba dans le sommeil contre la jeune Saya.

Il se mit alors à rêver, se voyant seul dans un monde sombre, sans rien autour de nuit, il se mit alors à courir, toujours plus loin, il ne voyait rien à part ce qui l'entourait, mais tout lui paraissait distant, il se stoppa alors, et put voir en face de lui une souris, puis plusieurs autre. Les centaines de souris se mirent alors à le pourchasser, sûrement que cela signifiait qu'il tentait d'échapper à la malédiction, mais il avait beau courir, elles étaient plus rapide que lui, et rapidement, il se fit engloutir dans cette mer de souris, sombrant de plus en plus, il percuta alors le sol, qui était maintenant un miroir, il se voyait, entourer de toute ces souris, et put apercevoir une faille dans ce miroir, c'est alors, qu'il frappa de son poing droit cette faille, et soudain, tout disparut, il se retrouva dans un monde blanc à perte de vue, et derrière lui, une porte s'ouvrit, il pût alors y voir une silhouette, et ils e dirigea vers elle quand....

Finalement ses yeux s'ouvrit, il était au sol, en sueur, la jeune Saya se retrouvait au dessus de lui, avec un air inquiet sur le visage. Se redressant, le jeune Hikari lui souris, rassurer de sortir de ce cauchemar. Soudain, quelque chose lui traversa l'esprit, et sans rien dire, il se redressa et se précipita vers une servante non loin de là et ce qui devait arriver... N'arriva pas, il ne se passait rien, il n'était pas devenu une souris, il se retourna alors face à Saya, son regard était plein de crainte, il se dirigea alors vers la jeune fille et l'enlaçât, mais il ne se passa rien non plus, il ne se transformait plus au contact d'une non maudite, et Saya ne se transformât pas à son contact, prouvant ainsi qu'il n'était pas devenu subitement normale.

" Pourquoi? Pourquoi je ne suis pas devenu une souris? Et pourquoi toi tu n'es pas devenu une vachette à mon contact si je ne suis plus maudit?! Il se passe quoi?! Ça fait comme Sachiko qui peu enlacer les garçons maudit sans qu'ils ne se transforment... Quand il y a eu la réunion, je pouvais me transformer pourtant, je le sais, vu que le soir même, quand ma mère m'a enlaçait, je me suis transformé! Saya, j'ai peur, si je ne suis ni maudit, ni normal, je suis quoi? Je vais devenir quoi si je redeviens pas une souris en enlaçant une fille non maudite?!"

Apeuré, le jeune garçon recula, un air perdu sur le visage, il se mit à courir mais en voulant sauter par dessus un arbuste, se retrouva le pied coinçait et chuta, non loin de Saya, il se mit à trembler, les larmes aux yeux, tandis que la jeune fille s'approchait de lui, il la fixa avec crainte, il avait peur maintenant, comment il allait faire si Saya se transformait alors qu'il l'enlaçait maintenant? Cependant, cela ne se produit pas à l'instant, il se retrouvait destabiliser, lui qui était le chouchou des maudits, s'il n'en était plus un, il n'était plus rien, et s'il n'était pas normal, alors il n'avait sa place nul part...

[ Et ouais la souris à des dé-réglages xD ]

Ce qui pouvait se passer dans la tête de la Souris qui la fixait avec une fierté non-dissimulée, Saya n'en savait rien, pourtant, elle se disait qu'elle avait de la chance quand même... elle n'avait jusque-là jamais embrassé personne, et c'est Hikari Sôma qui venait de déposer sur ses lèvres le premier baiser pour la jeune fille. A cette pensée, elle rougit un peu plus, puis finit par relever les yeux. Il était beau quand même, Hikari. Normalement elle s'en souciait peu, mais savoir que tout la destinait à tomber dans les bras de ce charmeur précoce, y'a de quoi se réjouir, après tout, ils sont jeunes, ils ont le temps de voir venir, mais ils sont déjà si beaux tout les deux, ensemble.

Elle ne s'y attendait pas, c'était normal qu'elle soit un peu déstabilisée, mais elle avait vite repris contenance, et le regardait avec malice. Ce qu'elle avait dis concernant les autres filles de sa classe, il pouvait le prendre comme il voulait, il n'y avait pas grand chose à en dire, et Saya estimait que c'était pas plus mal qu'elle ne fasse pas partie du lot de ces enfants grossières et déjà trop préoccupées par des histoires futiles. En tout cas, si elle rougissait, Hikari n'était pas du reste, elle repéra un léger ton de nouveau rosi sur les joues de celui-ci.

Elle avait de la chance, oui. De la chance que le hasard les ait amené à se croiser ce matin-là. De la chance qu'Hikari soit de bonne humeur et ait eu envie de jouer avec elle, plutôt que de la laisser faire le tour de la résidence, seule. De la chance enfin qu'ils s'entendent si merveilleusement bien, pour deux maudits ne se côtoyant jusque-là pas plus que le strict nécessaire.

Suite à ses paroles, un sourire moqueur s'afficha sur le visage du jeune garçon. Saya se sentait confortée dans sa façon de penser vis-à-vis des filles qu'elle avait décrites. Elle fit elle aussi une petite moue narquoise à leur égard. Elle n'imaginait pas que ce qu'elle avait dis puisse rappeler à Hikari sa condition de prisonnier dans cette résidence, pas si dorée que ça. Elle se plaignait souvent d'aller à l'école, mais qu'est-ce que cela aurait été si tout comme la Souris, elle avait été condamnée à reste cloîtrée constamment entre les murs de la résidence Sôma ? Quelle charge revenait sur les épaules du favoris de leur Dieu ou plutôt, leur Déesse ? Comment occupait-il son temps dans ce lieu à des années lumières de l'innocence enfantine, et loin de ressembler à un terrain de jeu... ? Elle pouvait sortir, elle. Même si le regard extérieur n'était parfois pas des plus simples à affronter quand on à un physique aussi contrasté que le sien.

Balayant des yeux le jardin devant eux, elle perdit brusquement son sourire alors qu'un souvenir lui revint à l'esprit. C'était peu de temps après la rentrée des classes, dès la première semaine même, Natasha, l'une des pestes de sa classe lui avait sorti : « C'est marrant, tes photos, on doit les prendre pour de négatifs. » Humour d'enfants, méchanceté des plus violentes. Mais que diraient-ils s'ils savaient qu'en réalité, elle est le Boeuf ? L'un des signes les plus imposants de l'astrologie asiatique... ce signe parfois trop passif mais toujours si incertain, si dur à cerner totalement, tant il peut être pris de réactions que personne n'aurait pu anticiper. Par le passé, il paraît que les maudits du Boeuf étaient aussi les plus violents. Saya était bien de ce signe hein ? Pourtant, jusque-là, on ne pouvait guère prétendre que ce soit ce qui puisse la caractériser...

Plongée dans ses pensées, elle tourna la tête et remarqua qu'Hikari s'était approché d'elle. Elle l'observa et le vit prendre sa main, doucement. Elle hocha la tête en guise d'acquiescement, et reposa ses yeux sur le parre-terre fleuri, en peu sur la gauche de la terrasse qu'ils occupaient. Elle aimait bien les fleurs. Pas les roses ni les grosses fleurs grossières aux couleurs vives, mais les plus discrètes, celles que l'on connaît moins : les petites blanches, là, elle n'en avait jamais vu. Il faudra qu'elle en demande le nom à sa mère. D'une blancheur éclatante, petites et peu ouvertes, elles reflétaient une grande fragilité, et à la fois une telle beauté... Soudain, un poids vint se faire ressentir au niveau de son épaule droite, pas besoin de deviner, elle avait parfaitement compris de qui il s'agissait, et posa un regard tendre sur les cheveux du garçon qui faisait reposer sa tête contre la jeune fille. Tout était silencieux, comme s'ils étaient dans une bulle de tranquillité. Leur bulle, rien qu'à eux deux. Elle ne dit rien, et recommença à regarder les fleurs, songeant tout simplement, qu'ils étaient bien, là.

Ils restèrent un long moment ainsi. Saya remarqua qu'Hikari avait fermé les yeux, et sa respiration se faisait plus lente. Dormait-il ? Peut-être, en tout cas, elle ne bougea pas d'un millimètre, elle s'en serait voulue de le réveiller. Au bout d'un moment, elle ferma les yeux à son tour, se laissant imprégner du calme qui les entourait. Si elle n'avait pas été maudite, s'ils ne partageaient pas tous les deux le même fardeau, se seraient-ils ainsi approchés ? Certainement que non. Un air apaisé se dessina sur ses lèvres, c'était pas si mal d'être maudit. Tout d'un coup, elle sentit qu'Hikari s'agitait, elle rouvrit les yeux, et vit que celui-ci les avait toujours fermés, mais son sommeil était très agité. S'endormir si brusquement sans raison, c'est jamais bon signe répétait bien souvent sa mère. La preuve... Les paupières du jeune garçon traduisaient sans peine son agitation. Il avait un air soucieux, voire paniqué sur le visage... dire que peu de temps avant il semblait aller si bien. Ne sachant que faire, Saya l'aida à s'allonger complètement sur le bois de la terrasse. Assise à ses côtés, elle lui murmurait de se calmer, que ce n'était rien d'autre qu'un cauchemar. Mais rien à faire, il ne l'entendait visiblement pas et était secoué de vifs mouvements. Elle n'osait cependant pas le réveiller, cela pourrait être pire. Elle n'eut d'ailleurs pas à le faire, car il sortit d'un coup de son sommeil, la regarda un trentième de seconde et lui sourit. Etait-ce pour la rassurer ? Elle lisait très bien dans son regard qu'il était toujours paniqué. Comme si ce n'était pas fini, et pour confirmer ce qu'elle pensait, il se leva et se dirigea à toute allure vers l'une des servantes qui se trouvait non loin. Sans aucun justification, il la prit dans ses bras et... rien. Absolument rien. Les yeux ronds de Saya ressemblaient à ceux que faisait la servante, bien au fait de la malédiction, sinon elle ne travaillerait pas dans la partie Intérieure de la résidence. La jeune vachette fut elle aussi prise d'une angoisse quand son regard croisa celui de la Souris. Ce n'était pas normal, il aurait du se transformer.

Elle vit alors le garçon s'avancer vers elle, et la prendre à son tour dans ses bras. Elle paniquait d'autant plus. Mais rien ne se passa non plus. Il ne se transforma pas et elle non plus. Saya eut un petit soupir soulagé. Cela n'expliquait rien, mais au moins, il était toujours maudit, en quelque sorte. Ils étaient toujours unis par ce lien, la maudite du Boeuf en était certaine. Cela ne pouvait pas se traduire avec des mots, mais la jeune enfant ressentait toujours la force de son signe en elle, elle était une Sôma, elle était une maudite, et lui aussi. Elle en était certaine, voilà tout. Ou du moins, faisait de son possible pour s'en persuader. Une boule se formait dans son estomac alors qu'elle ressentait les battements de coeur paniqués d'Hikari. L'anxiété de la Souris finit d'ailleurs par éclater. Toutes les questions qu'il se posait étaient légitimes. Elle-même se les formulait sans pouvoir y apporter la moindre réponse. Elle jeta un rapide coup d'oeil à la servante qui les fixait toujours, probablement dans une incompréhension totale.

Elle allait lui prendre la main en signe d'apaisement, lorsqu'il se mit à courir. Voulait-il lui échapper ? Elle n'avait rien fait, elle. Elle voulait être avec lui.

« Hikari... » prononça-t-elle à mi-voix.

Elle ne bougea pas et le regarda s'éloignait, mais cela ne dura pas longtemps, il tomba auprès des arbustes du jardin. Elle s'approcha à son tour, à pas lents. Elle ne savait pas s'il voulait rester seul ou s'il acceptait toujours sa compagnie. Mais elle s'avança quand même, et s'agenouilla derrière lui, alors qu'il était recroquevillé, tremblant. Elle passa ses bras sur le torse du garçon, et nicha sa tête dans le creux que formait son épaule et son cou. Si elle avait été plus vieille, personne n'aurait pu se plaindre d'une telle position, la tête reposant contre la poitrine de la petite vachette.

De nouveau, elle murmura son prénom. Bien sûr, elle était la plus jeune des maudites. Bien sûr, elle ne connaissait pas grand chose de la malédiction, si ce n'est les grandes lignes de la légende, les interdits qui les contraignaient, et tout ce qui pouvait concerner le Boeuf et ses relations avec les autres signes. Personne ne lui avait jamais parlé d'une possible fin de la malédiction, si ce n'est lors de la dernière réunion des Sôma. Et encore, elle n'avait pas bien tout saisi...

« Hikari. C'est rien... Je suis certaine que c'est rien, calme-toi. Doit y'avoir une raison... »

Oui, mais laquelle ? Elle jeta un regard circulaire autour d'eux, les domestiques reprenaient leur tâche, non sans jeter des coups d'oeil vers les deux jeunes maudits. Elle aurait pu aller à son tour enlacer l'un des hommes non maudits présents, mais n'osait pas. Cela ne se faisait pas. Sa mère lui avait bien dis de tout faire pour se transformer le moins du monde, que ce n'était pas un jeu. Et d'un autre côté, il fallait l'avouer, égoïstement, elle avait peur. Peur que cela révèle qu'elle aussi ne se transformait plus. Peur aussi, à l'inverse, qu'elle se transforme et ne fasse ainsi qu'accroître la terreur d'Hikari.

Elle resta longtemps à serrer fort le maudit de la Souris contre elle. D'une voix éteinte, et questionna, comme si c'était la seule chose qu'elle avait trouvé :

« Peut-être qu'on doit aller parler à... Sachiko ? »

Après tout, si quelqu'un doit être au courant, ça ne peut être qu'elle... et en même temps, que dirait-elle si elle apprenait que les deux plus jeunes Sôma avaient passé tout ce temps à jouer ensemble ?

A moins que n'importe quel autre maudit plus âgé puisse faire l'affaire ?

[ Mon dieu, vous faites des posts hyper-longs! Je tiendrais certainement pas le rythme, j'ai pas l'habitude d'écrire aussi long mais je ferais de mon mieux pour qu'au moins le contenu soit intéressant]


Et pendant tout ce temps, que faisait notre ( jeune) singe ? Certes, il n'était pas vieux mais étant le plus âgé des maudits on lui donnait souvent cette qualification qu'il s'arrangeait pour tourner à son avantage, en effet, les vieux sont la sagesse incarnée, les donneurs de conseils et beaucoup d'autres choses encore qui pouvaient être utiles à un entourage à l'âge limité. Le destin avait voulu que l'ancienne génération de maudits meure dans un laps de temps d'une dizaine d'années environ, laissant à leur suite une ribambelle de gamins turbulants ne dépassant que de peu la vingtaine. Et il se trouvait que l'ancienne incarnation du Singe était partie dans l'au-delà le premier, comme s'il avait pressenti que son successeur s'impatientait de prendre sa place et de régir le reste de la ménagerie. Bref.

Ce matin-là le mammifère roux s'étira entre les draps froissés en baillant bruyamment. Un coup d'oeil au réveil lui indiqua que sa grasse matinée n'était pas terminée et il se décida à fainéanter encore un peu. Mais vous devriez savoir que cet animal est du genre hyperactif et qu'une fois ses jolies paupières levées il ne pouvait rester en place plus de cinq minutes. Aussi, il sauta hors du lit et tellement vivement qu'il se cogna le crâne contre le Velux. Un cri étouffé résonna dans l'appartement alors qu'il pestait contre le plafond trop bas de ses combles, mais après tout il ne pouvait que s'en prendre à lui: il avait il y longtemps décidé de vivre à part, en plein coeur de la ville, aimant la foule et le bruit, haïssant le calme de la résidence principale. C'est légèrement grognon que Suô enfila un jean bleu clair délavé, il glissa une vieille ceinture autour de ses hanches et se dirigea torse nu vers les placards du coin cuisine. Dans le frigo, une bouteille de lait à moitié vide, sur le plan de travail une corbeille de fruits où trônaient des bananes bien mûres. O est Singe ou on ne l'est pas.

Le jeune homme attrapa la bouteille et bu de longues gorgées à même le goulot tout en traversant la pièce, après quoi il jeta le contenant vide dans la poubelle. Tiens, serait temps de la vider celle-là. Ses yeux bruns pétillants de malice glissèrent d'un meuble à l'autre. Son matelas posé à même le sol, la couverture empiétant largement sur la moquette du coin salon, un bordel monstre régissait les lieux: des magazines, des papiers et des bibelots divers s'entassaient un peu partout. Une odeur de renfermé flottait dans l'air et il se décida à aérer l'antre en ouvrant l'une des fenêtres du toit. Tout en se grattant le torse le rouquin retraversait la salle dans l'autre sens en se demandant à quoi il allait occuper sa journée maintenant. C'est pas tous les jours le week-end, et il fallait savoir en profiter. Son regard s'arrêta sur le morceau de ciel bleu qui se découpait sur le plafond. Il était temps de sortir se dégourdir les jambes.

Il s'habilla chaudement en prévision du temps frais, l'hiver faisait des siennes et il n'avait aucune envie de tomber malade et de se transformer en macaque au milieu de la rue, aussi il prit soin de porter un t-shirt sous son épais pull noir à col roulé avant de claquer la porte et de dévaler les escaliers. Il se trouvait au dernier étage, le sixième d'un appartement miteux, alors tous les matins c'était la même routine, heureusement qu'il était de nature active et joyeuse.

Entre-temps, notre animal avait décidé de ce qu'il allait faire du temps qui lui était imparti, enfin il n'en avait que tracé les grandes lignes, après tout il n'aimait pas prévoir à une échelle trop grande ce qu'il faisait. En cette douce matinée ensoleillée il s'était décidé à aller faire un tour du côté de ce qu'il appelait allègrement la 'cage aux Sôma' ou la 'grande ménagerie', en effet la plupart de ses cousins maudits habitaient là-bas, et il y en a avait bien quelques-uns qu'il aurait aimé taquiné. Il prit donc la route de la résidence, tâchant de se réchauffer les mains en les fourrant les poches de son jean. Suô était du genre frileux, tout le monde sait que les singes préfèrent la chaleur et l'humidité de la forêt tropicale, et nul doute qu'on imaginait sans peine le rouquin aux allures de Tarzan sauter de branches en branche en criant tout son soûl. Enfin, là n'est pas la question.

Le Singe arrivé devant les portes bien évidemment fermées ne prit pas la peine de demander à ce qu'on lui les ouvre. Il connaissait par coeur la demeure et ses environs, pour y avoir été enfermé une bonne partie de sa vie, aussi il contourna l'entrée et longea les murs, ne se stoppant qu'arrivé au pied d'un arbre gigantesque qui se dressait à l'extérieur de la résidence. Ni une, ni deux, le singe prit son élan et sauta pour s'agripper à une grosse branche plutôt basse, bien accroché, il se hissa dessus avec agilité, comme s'il avait fait ça de nombreuses fois, ce qui n'était pas faux. Le jeune homme continua son ascension jusqu'à parvenir à la hauteur de la paroi, après quoi il n'hésita pas une seconde à sauter dessus.

Il s'en était fallu de peu pour qu'il ne s'écrase de l'autre côté, mais il parvint à se remettre sur ses pieds et commença à marcher sur les murs de la propriété, censés la protéger des intrus. Il sifflotait gaiement, les mains dans les poches, fiers de son coup, et souriait de toutes ses dents aux quelques servantes qu'il l'apercevaient d'en-bas. Mais comme elle avaient l'habitude de ses pitreries, les femmes exaspérées se contentaient de soupirer et de l'ignorer alors qu'il leur faisait de grands signes.

Cependant au bout d'un moment, quelque-chose attira son attention, ou plutôt deux petits monstres. Il mit sa main en visière, mimant le capitaine sur son bateau. C'étaient bien la vachette et le rat qui couraient partout sur la place et qui semblaient s'amuser comme des petis fous. Comment pouvait-on s'amuser sans lui ? Le Singe s'assit du haut de son observatoire et les détailla tranquillement. Quel spectacle c'était, le boeuf chevauchant la souris! On aurait tout vu ! Mais le plus improbable arriva quand, après de longues minutes passées en spectateur, Suô remarqua quelque-chose d'anormal. Le garçon s'était jeté dans les bras d'une domestique... et rien n'était arrivé. Absolument rien. Que se passait-il donc ? Il fronça les sourcils et se dit qu'il était temps d'intervenir. Se redressant, il mit ses mains en porte-voix et hurla d'une voix malicieuse.

-Alooors les enfants, on s'amuse bien ?
Il leur fit de grand signes et passait pour un total abruti avant de continuer d'une voix forte.
-C'est tonton Suô qui est venu vous dire bonjour !! Allez, venez me faire un bisou mes chéris !

Et sur ce, il s'élança sur le toit le plus proche et se laissa glisser le long de la gouttière pour retrouver la terre ferme et s'avancer vers eux en leur tendant les bras, il glissa d'une voix ironique en lançant un regard provocateur au rat, un autre plus doux et attentionné à la petite vache qu'il gratifia d'une caresse dans les cheveux.

-Comme vous m'avez manqués, mes cousins préférés ...

[ Désolé du retard, le frère étant malade, c'est dur d'avoir l'ordi >< ]

Alors que le jeune maudit était paniqué, il en oublié même que le fait de fuir pour s'isoler pourrait blesser la jeune Saya, mais après tout, quand l'on se retrouve face à quelque chose d'incompréhensible, il est normal de vouloir s'isoler ou de vouloir être entouré, pour Hikari qui ne s'était jamais vraiment senti entourer, il était normal de vouloir s'isoler, comme il le faisait depuis toujours, et cela malgré le masque de joyeux luron qu'il met devant les autres, qu'ils soient maudit ou non. Une fois qu'il finit à terre, face aux arbustes, il se mit à trembler de tout ses membres, il fixa la jeune fille s'approchait pas à pas de lui, il avait beau vouloir s'échapper pour qu'elle ne l'approche pas, non pas qu'il la rejetait, il avait plutôt peur de voir ce qui pourrait se passer.

S'il ne pouvait pas s'échapper, c'était pour une simple raison, comment pouvait-il se déplacer par lui-même alors que tout son corps tremblait de terreur? Finalement, la jeune fille s'agenouilla derrière le jeune homme, qui ferma automatiquement les yeux, ne voulant pas la regarder si elle devenait une vachette. La jeune Saya passa ses bras autour du torse du jeune Hikari, et finalement, elle déposa sa tête dans le creux de l'épaule du jeune garçons, aucun des deux ne se transforma, ce qui rassura un peu le maudit. En y pensant, s'ils avaient actuellement plus de 15 ans, il est sûr que le jeune maudit ne se plaindrait pas de cette position, car il se retrouvait le crâne compressé contre la poitrine de la jeune vachette.

Saya se mit à murmurer doucement le prénom du jeune maudit, ce qui apaisa peu à peu le jeune homme, qui bien que tremblotant toujours, pouvait sentir les battements de son coeur redevenir peu à peu calme, ce qui le rassura le plus était en fait que même si la situation était troublante, la jeune Saya ne semblait pas vouloir le laisser de côté, hors, si cela s'était passer devant Sachiko, comment cette dernière aurait-elle réagit? Déjà, Hikari ne savait pas si elle serait énervée qu'il se rapproche de Saya, mais en plus de ça, il était son chouchou, mais perdait le lien qui les unissait, la simple pensée que Sachiko ne l'aime plus terrifia Hikari, qui trembla de nouveau, bien que la présence de Saya l'empêchait au moins de fondre en larmes.

Finalement, le jeune maudit ne trembla plus, comme si la jeune Saya agissait sur lui comme une sorte de calmant, car si c'était Sachiko qui aurait été la place de Saya, Hikari savait bien au fond de lui-même qu'il aurait encore plus tremblé et ne se serait pas stopper. Il fallait dire aussi qu'il ne trouvait pas désagréable le fait de se retrouver ainsi dans les bras de la jeune maudit, peut-être qu'au fond, c'était la seule qui pouvait le calmer, reste à savoir si grâce ou à cause de cela, il n'allait pas se retrouver littéralement scotché à elle, néanmoins, s'il faisait ça, la jeune fillette entourerait peut-être la colère de Sachiko, après tout, même si la déesse ne s'était jamais montré méchante, il était généralement commun que les personnes les plus calme et douce soit bien pire que n'importe qui une fois entré dans une colère noire...

La jolie Saya tout en serrant toujours plus fort le jeune Hikari, dit d'une voix éteinte qu'ils devraient peut-être aller voir Sachiko, à cela, le jeune maudit redressa doucement son visage, le tournant vers celui de Saya, il lui fit un simple non de la tête, il n'avait pas envie de parler pour le moment, alors faire un simple geste suffisait amplement pour lui. Finalement, il s'échappa un peu de l'emprise de la jeune fille, assez du moins pour se retourner face à elle, il passa à son tour ses bras autour de la maudite et la serra contre lui, avant de lui donner un léger baiser sur la joue et de lui sourire timidement, il dit d'une voix presque inaudible "merci" à la jeune fille, et se mit à lui caresser les cheveux, quand soudain, quelque chose le stoppa dans son élan de tendresse.

En effet, il put entendre la voix malicieuse du singe, tournant alors son crâne vers la silhouette de ce grand gugus qui leur faisait des signes, il ne put s'empêcher d'afficher un air maussade sur le visage et de lâcher un soupir de dégoût. En effet, il n'aimait pas trop Suô, car ce dernier n'arrêter pas de tricher lorsqu'il jouait contre lui, en plus de cela, il arrivait à entraîner Kaede et lui dans ses délires... Et que dire du fait qu'il chouchoutait souvent Saya, avant, cela ne lui aurait rien fait, mais maintenant qu'ils étaient devenu très lié, il ne supporterai plus de voir le singe câliner "sa" Saya. Le rouquin ajouta d'un ton agaçant " C'est tonton Suô qui est venu vous dire bonjour! Allez, venez me faire un bisou mes chéris!", à ces paroles, le jeune Hikari eu l'air encore plus dégoûté, c'est ça ouais, comme si le plus vieux et taré des maudits aller venir rien que pour leurs dire bonjour à eux deux...

S'élançant de toit en toit, le maudit du singe se laissa glisser le long d'une gouttière, une fois les pieds sur la terre ferme, il s'élança vers eux, tout en tendant ses bras grand ouvert, ce qui devint vraiment idiot aux yeux d'Hikari, qui se disait alors qu'il ne deviendrais jamais comme le singe une fois adulte... Lançant un regard provocant au jeune maudit du rat, et un autre plus doux envers Saya, ce qui par ailleurs, agaça Hikari, en plus de cela, lorsqu'il caressa le crâne de la jeune fille, Hikari ressenti une envie pressante de donner un violent coup de pieds dans les parties du singe... Qui ajouta d'une voix ironique qu'ils lui avaient manqué.

Se redressant sur ses deux jambes, le jeune Hikari prit la main de Suô pour qu'il cesse de caresser les cheveux de la jeune Saya. Il lui lançât par la suite un regard mauvais, tirant sans force la jeune vachette contre lui, il la serra contre son côté droit, l'air de dire à Suô que Saya était une propriété privé. Hikari dit d'une voix maussade et peu enclin à la joie:

" Tu n'as rien à faire d'autre que d'épier deux enfants? On pourrait te prendre pour un vieux pas nette... On peux savoir ce que tu fais dans le coin, monsieur le tricheur qui refuse de perdre dignement face à un gamin de 9 ans?

[ Pas très passionnant.. Je ferais mieux la prochaine fois ^^' ]

[Je suis réellement désolée pour cette interminable attente, mais entre les exams et un passage à vide... En tout cas, je suis de retour ^^']

Toute aussi secouée par ce qui venait d'arriver, Saya parvenait toutefois à contenir son anxiété et à calmer par là même le maudit de la Souris, qui ne bougeait pas alors qu'elle le serrait contre elle. Ni l'un ni l'autre ne s'était transformé, il n'y avait pas forcément à s'inquiéter, et cela la rassurait intérieurement. La fait qu'ils soient tout deux maudits était ce qui les rapprochaient et faisait qu'elle n'était pas à ses yeux qu'une petite fille banale comme toutes celles de son école. Non, elle était le Boeuf, et peut-être était-ce en cela qu'elle réussissait à garder son calme malgré tout. Au bout de quelques minutes à rester immobiles, les tremblements du garçon finirent par cesser, et ce dernier se retourna vers elle pour la prendre dans ses bras et la remercier. Une fois de plus, elle rougit, décidement, et murmura un petit " De rien. ".

La réponse à l'idée d'aller voir Sachiko était bien celle qu'elle attendait. Sachiko était leur chef, c'était également la plus proche d'Hikari, et pourtant celui-ci refusait d'aller la voir. Saya en avait peur même si elle était belle et d'une allure gentille, elle en avait peur quand même car elle savait qu'elle était celle face à qui elle se sentait démunie. Il ne faut pas mentir à Sachiko, il faut obéir à Sachiko, il faut se plier à ce que dit Sachiko. On lui avait toujours répété tout cela comme un rituel auquel tous les maudits ne pouvaient pas se défaire. Le lien qui les unissaient tous était dirigé par Sachiko, elle les tenait tous. Bien que pour Saya cela paraisse très compliqué, elle le ressentait comme tel au fond d'elle, alors qu'est-ce que cela devait être quand on s'appelle Hikari, qu'on est le maudit de la Souris et le préféré de la chef Sôma ? Sans même parler, Saya comprit que son idée, bien que légitime, était mauvaise. Mais alors, comment comprendre ce qui venait d'arriver ?

Elle ne fit aucune remarque, sentant la main du jeune maudit lui carresser les cheveux, puis s'arrêter brusquement. Tournant la tête pour en voir la cause, Saya put constater ce qui attirait l'attention d'Hikari, et un large sourire s'afficha sur son visage. Le maudit du Singe, leur aîné de bien des années se trouvait un peu plus loin, les interpelant avec amusement, accompagnant son entrée de grands gestes. Suô Sôma. Si pour certains cela pouvait paraître bizarre, Saya adorait le maudit du Singe, qu'elle appelait souvent "Oncle Suô" même si ce dernier aimait peu ce qualificatif qui lui donnait l'impression de prendre bien des années de plus. Qui pouvait-elle si elle était la plus jeune et lui le plus vieux, et que le fossé la faisait presque le considérer, parfois, comme ce père qu'elle ne connaissait pas. Mais ça, elle ne le dirait pas. Et puis, il avait un comportement des plus exentriques, qui le rendait aux yeux de la jeune enfant encore plus amusant. L'observant alors qu'il s'approchait, ses longs cheveux roux tranchant sur le noir de son pull, Saya ne prêta pas attention à Hikari, qui lui n'accueillait guère cette venue avec un sourire semblable.

Les deux jeunes enfants s'étaient redressés, non pas avec le sentiment d'avoir été pris en faute, mais que le fait qu'ils se soient rapprochés ne passe pas inaperçu. Pendant plusieurs minutes, le fait qu'Hikari ne s'était pas transformé avait disparu de leur esprit. Et levant les yeux au ciel avec un soupir feignant l'exaspération, Saya allait s'élancer vers le plus âgé de ses cousins quand elle sentit une main la retenir quelque peu. Cela n'avait rien de méchant de la part d'Hikari, et la fit sourire, alors elle ne bougea pas et se glissa dans les bras du Singe quand il arriva à son niveau.

" Bonjour Oncle Suô ! Tu m'as manqué aussi ^^ " comme à son habitude, il passa lui aussi sa main dans les cheveux de la vachette qui tira la tête, comme si cela la dérangeait alors que c'était loin d'être le cas. Beaucoup des membres des Sôma lui exprimaient leur tendresse par ce geste, comme si sa chevelure brune était des plus soyeuses.

Hikari, lui, paraissait moins accueillant. Après avoir salué son cousin, elle lui fit un clin d'oeil et tourna la tête vers le maudit de la Souris qui prenait la parole, tout en la serrant contre lui.

" Oui Suô, que fais-tu ici ? Maman sera contente de savoir que tu es passé. Tu iras la voir ? "

Elle aurait bien évoqué la non-transformation d'Hikari, mais ce n'était peut-être pas le moment, et la Souris préfèrerait surement l'évoquer lui-même, ou non.

Suô avait bien remarqué quelque chose d'étrange tout à l'heure, et il comptait bien demander des comptes. Tout savoir sur tout le monde était sa spécialité, et plus encore quand il s'agissait de la famille Sôma et de ses mystères. Bien sûr il manquerait pas d'aller tout répéter par-ci par là, surtout s'il pouvait obtenait des trucs en échange.
Son sourire s'était agrandi à la mine totalement déconfite de son jeune cousin alors qu'il s'était jeté vers eux sans crier gare. Sa main frénétique qui était partie glisser dans les cheveux de la petite mignonne, fut rapidement repoussée par la blondinet. Mouhahaha ... il manquerait pas de se servir de ça pour se moquer de lui, et il répliqua aussitôt sur un ton cinglant, gratifiant Hikari d'une pichenette sur le front.

-On est jaloux Hika-chan ? Mais Saya est aussi ma tite cousine, et je lui fait des câlins si je veut d'abord .

Après un léger clin d'oeil a la concernée, il croisa les bras, les regardant se pelotonner l'un contre l'autre..si...comment on dit déjà..adorables ? Mouarf. On voyait bien qu'il se retenait de rire à grand peine, mais il devait se contenir, juste pour énerver un peu plus le gamin effronté, qui se permettait en plus d'en rajouter en le provoquant (soi-dit en passant, ça marchait pas vraiment la provoc', mais le rouquin était bien connu pour avoir de la répartie, même quand il en fallait pas). Il le toisa d'un regard sournois, légèrement hautain même, il pouvait se le permettre vu la différence de taille.

-Sache mon petit garçon chéri, que je suis tombé ici par hasard, et je n'ai aucun intérêt à espionner deux mioches en train de jouer a se rouler par terre ! En ce qui concerne le reste, on peut savoir qui à des idées tordues à vouloirs prouver quelque chose en portant le boeuf quand on n'est qu'un si petit, si insignifiant petit rat ?

Un grand sourire ornait son visage, et il se pencha vers l'enfant pour lui susurrer doucement a l'oreille, jouant avec une mèche de cheveux couleur d'or entre ses doigts alors qu'il continuait.


-Tu n'es qu'un mauvais perdant, et ne plus de cela, un bien piètre dragueur, Hika'-chan. Je pourrais t'apprendre, peut-être que tu aurais plus de succés avec la demoiselle.

Et il se redressa, tout content de lui, délaissant la mèche blonde avec un petit rire, à peine contenu. Bien sûr ces dernières paroles avaient été proférées à voix basse, afin que la vachette n'en entende mot. Notre singe entreprit alors seulement de répondre à la question de Saya, non sans avoir délibérément caresser sa joue pâle d'un pouce. Big smile.


-Ma chérie, j'irais volontiers voir ta mère, si seulement elle désirait enfin m'accorder ta main ! J'insiste depuis si longtemps, mais je ne comprend pas, elle n'à jamais voulu ... !

Il feignit un soupir et une moue déçue, avant de continuer son discours à la con.

-Je suis venu pour me ressourcer, ah, la chaleur familiale, l'air pur qui baigne notre Demeure ! Il inspira profondément.Je me sens revivre !

Quelle bêtise, surtout quand on savait qu'il fuyait le plus souvent cet endroit, préférant se cloîtrer en centre-ville où il avait son appartement. Mais sa comédie paru cesser d'un coup,il se figea dans une position neutre, mains dans les poches de son jean, et son regard se fit plus torve alors qu'il lançait, d'une voix monocorde.

-...mais...j'ai été le témoin de quelque-chose de très intéressant... n'est-ce pas les enfants ? Et si oncle Suô, allait raconter ça aux plus grands ... ? Que diraient-ils s'ils apprenaient, que la malédiction s'effrite ... ? Je suis... curieux de le savoir ...

[Désolé pour ce retard, le frère ne me laisser toujours pas l'ordinateur... Mais problème résolu, j'ai enfin mon pc portable à moi ^^ Reste plus qu'à ce que je retrouve la motivation et on pourra tourner à plein régime =3 ]

Fixant la jeune Saya, Hikari se demandait bien pourquoi tout le monde s'amusait à caresser les cheveux de la jeune fille, avant, il ne s'en souciait pas, mais maintenant qu'il avait, avouons-le, un faible pour la jeune maudite, le jeune rat de la famille Sôma ne trouvait plus cela des plus plaisant de voir la jeune fille se faire câliner par quelqu'un d'autre. Allez
savoir, peut-être même qu'il n'aimerait pas voir la mère de la demoiselle la serrait contre elle. Que voulez-vous, Hikari était du genre à vouloir être le favori, et en ce moment, il se doutait bien qu'il ne devait pas être le favori dans le coeur de la jeune vachette, car à cet âge, la plupart des enfants sont "amoureux" de leurs parents.

Le "vieux" maudit du singe donna soudainement une pichenette au jeune maudit de la souris. Hikari recula alors sa tête en clignant des yeux, et le grand dadet dit alors d'un ton cinglant à Hikari qu'il était bien jaloux, ce qui était vrai, et ajouta que Saya étant sa cousine, il avait bien le droit de lui faire des câlins s'il le voulait. Hikari ne dit rien, se contentant de regarder d'un oeil mauvais Suô, qui lançait un clin d'oeil à la jolie Saya. Serrant un peu plus Saya contre lui, comme pour la protéger du singe, le jeune rat lâche un soupir d'énervement. Caressant la chevelure sombre de Saya, il regardait toujours du coin de l'oeil le grand dadet. Ce dernier semblait avoir une folle envie de rire, chose qui irritait Hikari...

On pourrait croire que Hikari haïssait le singe, ce qui n'était pas tout à fait vrai. En fait, il aimait bien "oncle" Suô, mais il n'aimait pas se faire manipuler par ce dernier, ni ses manières, de plus, il se demandait souvent pourquoi il fallait que le singe et la dragonne soit si amis, à chaque fois que ces deux gugus s'amusaient, ils arrivaient à faire entrer le jeune Hikari dans leurs jeux, et hélas pour Hikari, tout le monde pouvait alors voir son côté "illuminé", chose qu'il n'aimait pas forcément montrer, bien que souvent rieur et heureux...Suô toisa soudainement Hikari du regard, sournois, voir hautain, et ajouta qu'il était tombé ici par hasard et qu'il n'avait aucun intérêt à regarder deux mioches en train de jouer à se rouler par terre.

Il enchaînât en disant que c'était plutôt le petit et si insignifiant petit rat qui voulait prouver quelque chose en soulevant le boeuf. faisant tout pour ne pas laisser éclater sa colère, Hikari bouillait de l'intérieur, une envie folle de tabassait Suô, que voulez-bous, quand on est jeune, on a du mal à encaisser les provocations, ou du moins dans le cas d'Hikari, à y être indifférent... Un grand sourire au visage, le vil macaque se pencha vers Hikari qui ne bougea pas, gardant son regard haineux en direction du dit singe. Frémissant d'une furieuse envie de frappait le singe, Hikari ne supportait déjà plus sa présence, le singe commençait à sérieusement taper sur le système du rat..

Jouant avec l'une des mèche couleur or du jeune enfant, Suô lui susurra qu'il n'était qu'un mauvais perdant, doublé d'un mauvais dragueur, poursuivant en disant que s'il lui apprenait comment dragué, alors peut-être qu'il aurait plus de succès avec Saya. tremblant de fureur, le jeune Hikari criait en lui même bien des jurons, mais se contenait comme il le pouvait, ne voulant pas que la jeune fille le voit fendre un câble... Regardant Saya comme pour se calmait, Hikari serrait ses poings et respirait aussi calmement que possible, le rire à peine contenu de Suô n'aidant pas le jeune maudit à se calmer... Le jeune maudit ouvra grand les yeux en voyant la main du singe caressait la joue de la demoiselle, et lui lançât alors un regard plus que furieux, serrant les dents, il détourna son regard, tapotant le sol du pied.

* Saleté de macaque, si je pouvais te pulvériser comme je le désire, tu tiendrais pas longtemps... Et de quel droit il est si intime avec Saya ?! Saleté de vieillard, je me vengerais...* Entend Suô continuait à déblatérer ses conneries. * Non mais il est pas bien à sortir de telles bêtises ! Et d'où il sort qu'il vient se ressourcer ? S'il est jamais là, c'est bien parce qu'il se fou de notre famille !*

Soupirant, exaspéré, le jeune Hikari regarda la jeune Saya d'un air interrogateur, comme s'il cherchait à savoir ce qu'elle pouvait bien trouver de bien à ce sale type de Suô... Soudain, le singe cessa sa comédie et mit ses mains dans son jean, un regard plus sérieux, il dit d'une voix monocorde qu'il était le témoin de quelque chose d'intéressant, et insinua qu'il pourrait tout raconter aux grands, se demandant comment ils réagiraient s'ils savaient que la malédiction s'effrite, ajoutant qu'il était bien curieux de le savoir. Hikari lâcha alors Saya et s'avança vers le singe. Le fixant d'un air plus qu'énervé, Hikari posa alors ses mains sur le haut de Suô et le tira de sorte à ce que leurs visages soit au même niveau. La voix du jeune enfant se fit alors vide de sentiments.

"... Moi je me demande bien comment tu ferais si soudainement, les dirigeants de la famille faisaient tout pour que ta vie devienne un enfer... Oui, tu as bien compris, sale macaque, je te menace de te pourrir la vie si tu fais savoir ce qui se passe avec moi... J'ai déjà des raisons de t'en vouloir, alors ne va pas en ajouter une autre.. "

Poussant le singe en arrière, il le gratifia d'un coup de poing au visage, le jeune maudit ne jouait plus, son côté loin d'être enfantin prenant le dessus. tournant le dos à Suô, Hikari fixa Saya et se mit à marcher vers elle, lui caressant la joue, il soupira doucement.

" Désolé de t'avoir fait assisté à ça, tu ne dois pas aimer voir quelqu'un frappait une personne que tu apprécies.. "

Se retournant, Hikari se dirigea vers Suô, puis continua son chemin, laissant la vachette et le singe ensemble, ne se retournant pas pour voir s'ils le regardaient ou encore si l'un d'eux venait le rattraper...