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Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Jeu 12 Juin 2008, 3:13 am
[PV Rosalie Vreeland]
Lentement, sa main glissait sur le mur de brique. La ruelle était de nature sombre, et ainsi plongé dans l’obscurité de la nuit naissante, seulement éclairé par les quelques rayons de lunes timide, elle était plus que jamais plongé dans les ténèbres. Les yeux cerné de cerne de l’homme semblait briller dans cette marre d’ébène : Ce n’était bien sur que les rayons de la lune qui s’y reflétait. Il semblait murmurer quelques choses sans arrêt, pourtant totalement incompréhensible. Ses yeux étaient plus que jamais absent, et il ne ressemblait qu’à un somnambule déambulant sans but dans les rues de la ville. Inexorablement, sa voix s’amplifiait, du simple remuement de lèvres aux murmures limites compréhensibles.
- …mon…démon…démon…démon…démon…démon…démon…
Aucun sentiment ne passait sur son visage de glace, à la peau blanche qui restait habituellement loin du soleil. Seuls les cernes qui creusaient son visage et son visage légèrement maigre témoignaient de quelques sentiments intérieurs- la fatigue-. Soudain, il s’arrêta, cessant ses pas méthodiques et réguliers. Sa main resta en contact avec le mur, et, lentement, ses yeux se fermèrent doucement.
Issei : *Satsujin…Des démons peuplent la ville…Partout…En dizaine…En centaine…Si tu ne fais rien…Ils t’attaqueront…Te tueront…Mais…C’est à toi de les tuer…N’est-ce pas? Les Envoyés doivent tuer les démons…Pas le contraire…N’ai-je pas raison? *
Ojike : *ATTENTION!*
Brusquement, il se crispa, et se retourna vivement, un spasme secouant par la suite son cou, sa tête se rapprochant l’instant d’une demi-seconde de son épaule pour revenir normal.
Ojike : *Il peut y avoir des démons partout…Partout…Surveille tes arrières...Surveille...Il pourrait...être juste derrière toi…Qui te dit qu’il ne traque pas tous? Tu dois…Faire…Attention… Surveille tes arrières…Il pourrait être là…*
Il scrutait avec inquiétude le bout de la ruelle qui lui semblait sans fin, entrecoupé de petites rues qu’il passait alors presque en courant pour rejoindre la ruelle qui continuait droit devant.
Ojike : *D’une minute..à l’autre…*
Issei : * Tu peux…éviter…de malencontreuses blessures…Tu n’as…qu’a tous les tuer…Un par un…Jusqu’à ce que tous les démons…ces êtres aux yeux emplis de bleu…ne foule plus ces terres…Tue les tous…et fais verser le sang…*
Satsujin n’en pouvait plus, réellement plus. Jamais ses voix ne l’avait autant harcelé : Ils n’arrêtaient pas, ne faisant pas de différence entre la nuit et le jour. Deux semaines. Deux semaines que cela durait. Il en était devenu fou : Le sommeil le fuyait, il n’arrivait plus très bien à manger sans régurgiter la moitié, il voyait de plus en plus de…chose… que les autres ne semblait pas voir, des insectes aussi gros que sa tête qui montait sur son lit, des démons aux visages déformé, les yeux remplis d’un océan de noirs, qui tournait autour de lui, surgissait derrière lui lorsqu’il regardait les miroirs- il en était venu à craindre les miroirs-. Les voix ne le lâchaient jamais, le pressait de tous les éliminer au plus vite, ces démons impurs, lui disait qu’ils augmentaient, que le danger était de plus en plus présent, qu’il devait faire attention. Pendant ces deux semaines, il était resté cloitré dans son appartement, mais, les vivres avaient fait trop défauts, et bien qu’il eut renoncé à manger trop, son ventre lui donnait l’impression qu’il lui déchirait les entrailles à coup de couteau – ce couteau que ces voix lui pressait plus que jamais d’enfoncer dans chaque poitrine de chaque démons…-. En ne mangeant plus beaucoup ainsi, il avait perdu une dizaine de livre, creusant un peu plus son visage, et des cernes s’étiraient désormais sous ses yeux plus que jamais. Non, il n’en pouvait plus, il…N’en pouvait plus.
Abattant son poing avec force violence sur le mur, si fort, qu’une moitié, certes déjà fragile, d’une brique s’écroula au sol, il cria, ne pouvant plus se contenir :
-TA GUEULE. VOS GUUUEEEULLLEEEEEEEEEEEEE. TAISEZ-VOUUUS! J’VOUS EN SUPPLIE! JJJEE PEUUUX…Je…J’en peux plus…
Lentement, il se laissa glisser le long du mur. Sans qu’il les contrôle, des larmes coulaient lentement sur ses joues. Larmes de rages, de désespoir. Il ne savait plus quoi faire. Il ne se sentait pas…prêt…Il n’avait pas la force de tous les tuer…Et puis…Depuis quelques temps…Il se sentait revivre, comme si les voix l’avaient quitté : Elle était si muettes depuis un mois ou deux, et il s’y plaisait tellement… Mais elle était revenus, et n’avait cessé de le harceler, le privant de son sommeil, de sa quiétude et de son silence. Il les entendait sans cesse… Ces démons… Ils partageaient l’opinion des voix, sans savoir pourquoi : Les démons devaient en éradiquer de la terre…Mais était-il le seul Envoyé ? À lui seul, il ne réussirait jamais…Et toutes ces vies enlevées que pour…pour éradiquer les démons…Les vies des démons ne valaient rien, certes, rien du tout…Mais…Il lui semblait qu’une infime partit de son âme refusait de se mettre à la tâche. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Cette partie ne semblait pas logique : Les démons étaient si impurs, si sale, si…démoniaque. Il fallait certainement les éradiquer de la Vie, non ?
Pour le moment, la seule chose qu’il désirait, c’était que les voix se taisent, qu’il le laisse tranquille l’instant d’une heure ou deux, d’une journée, d’une semaine. Le silence semblait un lointain souvenir nostalgique pour lui, quelques choses de si lointain qu’il arrivait rarement à s’en souvenir. Quand les voix ne disait pas quelques choses de compréhensibles, ils murmuraient tous ensemble des injures à moitié comprises par Satsujin, ou tous simplement «démon». Il en avait tellement marre…
Ojike : *Satsujin…Tu ne trouve pas que nous avons raison?*
-Si…Mais..Non..Mais..Oui..FICHEZ MOI LA PAIX…TAISEZ-VOUS!
Il entendit un bruit lointain, mais n’y fit guerre plus attention que la fourmi qui marchait rapidement devant lui, un fardeau sur le dos.
Issei : * Satsujin…N’as-tu pas compris…C’est le moment…Tu dois accomplir…ta Mission…Tu dois tous les anéantirs...tous…*
-Jusqu’au dernier…
Il avait prononcer ces mots machinalement …À force de se le faire dire nuit et jour pendant trop longtemps, Satsujin avait finit par se l’incruster dans le crâne…Et pourtant, il y avait toujours cette petite partie de lui-même qui protestait sans qu’il sache pourquoi…Parce que dans un sens…Il était d’accord…Mais si seulement…Il pouvait penser à ca..Dans le..
-SILLENNNNNCCEEEEEEEEE.
Sa voix se répercuta sur les murs de la ruelle et glissèrent au dessus des toits avec force, résonnant dans l’atmosphère silencieuse à la base. Cependant…ENFIN! Les voix qui ne cessait de murmurer se turent tous en même temps, emplissant son esprit de silence. Il ne put s’empêcher de pencher la tête en arrière, laissant ses cheveux caresser sa nuque, et de partir d’un long rire hystérique qui s’éternisa longtemps, très longtemps, jusqu’à ce qu’il s’étouffe. S’en suivit une longue quinte de toux qui brisait le silence, son silence. Enfin…Le silence… Ce silence dont il rêvait tant…
-Merci…Merci…MERCII.
Adossant sa tête sur le mur de brique frais, il ferma les yeux et écouta le silence avec délice, un large sourire limite psychopathe étirant son visage. Il entendit un autre bruit au loin, semblable à un bruit de pas, mais n’y fit pas trop attention : L’hystérie et le délice du silence lui faisait oublier tout les petits détails qui l’aurait rendu si méfiant normalement. Sa silhouette, entièrement vêtu de noir, de ses bottes lacé sur le côté en cuir à sa cravate noire, en passant par sa chemise tout aussi noir et ses pantalons noir seulement agrémenté d’une chaine noire, ainsi assise par terre, jambe étendu devant lui, tête rejeté par l’arrière, visage déformé par un grand sourire, avait quelques choses de profondément louche. Quelques fois, il dérangeait le silence par ses murmures «Silence…Silence…Silence…», qu’il arrêtait pour l’écouter de nouveau, ce vide réconfortant ou d’autre fois c’était les bruits de pas qui s’avançait, voir froissement de vêtement presque imperceptible, mais il n’y faisait attention : Le silence était là, les voix s’étaient tu, et c’était tout ce qui comptait en ce moment précieux.
[ Normalement, les bruits de pas mentionné et froissement de vêtement, c'est toi ^^]
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Invité Jeu 12 Juin 2008, 9:42 pm
Il était environ 23 heures. Et voir une jeune fille de 14 ans à cette heure était rare. C'était dangereux. < J'aime le danger >. Je dormais peu , ces temps-ci. Je mangeais moins, aussi. Je restais cloîtrée dans ma chambre immense tandis que Jools s'inquiétait pour moi comme j'aurais voulu que ma mère s'inquiète. Pauvre Jools. J'avais souvent pris l'habitude de sortir le soir. Le monde était autrement, le soir. Ils n'étaient pas tous là. Plus le temps passait, moins je les comprenais. Etais-je la seule ? Sûrement. Aujourd'hui, les gens qu'on qualifiat de < normaux > ce pliaient aux règles de la vie. Moi, je ne serais pas comme eux. Je ne pourrais pas, je ne le supporterais pas. Des bruits de pas. Mes longues bottes en cuir, ma robe en dentelle noire, mes cheveux négligés. Et j'avancai.. Devant. Tout devant..
Maman. Maman qui rentrait demain. Maman qui allait me détruire. Les cheveux de maman. Les yeux de maman. Son regard rempli dégoût envers moi. Maman qui m'avait séparé de mon frère jumeau. Ma maman monstrueuse.. J'avançais en faisant balancer la barre de fer que m'avait donné Jools. < Si vous sortez, prenez ceci. Une fille de votre âge dans la rue nos soirs.. C'est dangereux. Ne rentrez pas trop tard quand même... > J'avais souri.
Ca venait de loin. Pauvres humains sans histoire qui dormaient paisiblement dans leur petit nid douillet. Je souris. J'avais envie de courir, de crier, moi aussi, de rire, de pleurer. J'avais déja ressenti ça, autrefois. C'était un moment de folie ? Je lançai la barre de fer dans les airs en rêvant. Quand j'étais petite, maman m'avait forcée à entrer dans un club de majorettes. Je le faisais pour qu'elle m'aime. Elle ne m'a jamais aimée. Elle avait été insensible à mes pleurs, à mes mots. Et cette femme revenait demain matin.. Je rattrapais la barre de fer. Je courais presque.
Toujours la même voix. Je ris à l'interieur. J'approchai de cet endroit. Je ris pour de vrai cette fois, je courais pour de vrai cette fois. Maman allait revenir. C'était un désastre. Je n'étais pas devenue plus forte. J'étais toujours aussi vulnérable. Ca la ferait sourire, ma faiblesse. Cette sensiblité que je tentais de cacher. Ma robe se frottait contre mes jambes nues.. Je m'arrêtai et tournai la tête vers la droite. Le balancement de la barre de fer avait cessé. Mon visage était devenu impassible. Il y avait un homme. Au moins la vingtaine. Il était habillé tout en noir. Je pouvais le voir grâce au lampadaire à côté. C'était lui.
Je souris.
Maman. Maman qui rentrait demain. Maman qui allait me détruire. Les cheveux de maman. Les yeux de maman. Son regard rempli dégoût envers moi. Maman qui m'avait séparé de mon frère jumeau. Ma maman monstrueuse.. J'avançais en faisant balancer la barre de fer que m'avait donné Jools. < Si vous sortez, prenez ceci. Une fille de votre âge dans la rue nos soirs.. C'est dangereux. Ne rentrez pas trop tard quand même... > J'avais souri.
TA GUEULE. VOS GUUUEEEULLLEEEEEEEEEEEEE. TAISEZ-VOUUUS! J’VOUS EN SUPPLIE! JJJEE PEUUUX
Ca venait de loin. Pauvres humains sans histoire qui dormaient paisiblement dans leur petit nid douillet. Je souris. J'avais envie de courir, de crier, moi aussi, de rire, de pleurer. J'avais déja ressenti ça, autrefois. C'était un moment de folie ? Je lançai la barre de fer dans les airs en rêvant. Quand j'étais petite, maman m'avait forcée à entrer dans un club de majorettes. Je le faisais pour qu'elle m'aime. Elle ne m'a jamais aimée. Elle avait été insensible à mes pleurs, à mes mots. Et cette femme revenait demain matin.. Je rattrapais la barre de fer. Je courais presque.
SILLENNNNNCCEEEEEEEEE.
Toujours la même voix. Je ris à l'interieur. J'approchai de cet endroit. Je ris pour de vrai cette fois, je courais pour de vrai cette fois. Maman allait revenir. C'était un désastre. Je n'étais pas devenue plus forte. J'étais toujours aussi vulnérable. Ca la ferait sourire, ma faiblesse. Cette sensiblité que je tentais de cacher. Ma robe se frottait contre mes jambes nues.. Je m'arrêtai et tournai la tête vers la droite. Le balancement de la barre de fer avait cessé. Mon visage était devenu impassible. Il y avait un homme. Au moins la vingtaine. Il était habillé tout en noir. Je pouvais le voir grâce au lampadaire à côté. C'était lui.
Je souris.
Invité- Invité
Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Ven 13 Juin 2008, 3:55 am
-Silence...Silence...Silence!
La tête renversé, ce même large sourire psychopathe étirait le visage de Satsujin. Ses bras pendaient le long de son corps, inutile et inerte. Ses jambes étendus devant lui barait complètement le chemin de la ruelle. Cependant, plus il savourait délicieusement le silence, puis des bruits semblait le déranger. Un caillou qui roule sur la chaussée , un bruit de pas, un deuxième, des bruits de course...Un seul être qui courait. Le froissement d'un vêtement, un rire qui éclate en trille un peu plus loin, plus proche, les pas qui se rapproche...Satsujin ne put qu'ouvrir les yeux, soudain inquièt, mais terriblement en colère: Qui osait déranger SON silence? SON silence qu'il recherche depuis si longtemps, SON silence qu'il n'a pas pu gouter depuis plus d'une semaine? Lentement, sa main jusqu'alors inerte se déplacer le long de sa jambe, son corps se penchant légèrement. Glissant sa main sous sa longue botte, il y fit disparaitre ses doigts, sa main, puis son poignet, jusqu'à ce que ces longs doigts fins buttèrent sur un objet long, froid et coupant.Le schizophrène chercha un moment encore le manche, mais trop loin à son gout, il attrapa la lame et tira dessus, se coupant alors la paume sur la lame trop bien aiguisé. N'en prenant cure, il tira enfin le poignard de sa cachette et le posa sur ses jambes. Passant sa langue sur sa paume afin d'enlever le trop de sang, il remarqua la présence...
La fautive, la personne qui avait causé tout ces bruits, elle était là, tout près, au coin de la ruelle: Une jeune fille de quelques années de plus que la dizaine d'année. Il n'aurait su déterminer son âge, et il n'en avait réellement rien à foutre. Instinctivement, ses traits se crispèrent en une expression mélangeant haine pur et inquiétude, et chercha tout de suite ses yeux pour en distinguer la couleur. Était-ce un démon ? On n'y voyait rien, avec cette obscurité... Fermant les yeux une demi-seconde, il attrapa le poignard de sa main 'valide' et se leva très rapidement, montrant une énergie que personne n'aurait soupsonné après son état presque comas qu'il adoptait quelques minutes plus tôt.
La blessure à sa paume était plus importante qu'il ne le croyait...Peut-être avait-il serré un peu trop fort la lame de l'arme en l'extirpant...Il sentait lentement le sang couler le long de sa paume, s'infiltrer sur ses doigts. Cela le dérangeait. Lançant un regard menaçant à la jeune fille, il regarda sur lui et ne trouva rien qui pourrait lui servir d'étoffe afin de resserer un minimum la plaie. Soupirant, il regarda le sang couler le long de sa paume afin de décider, que comme il n'avait pas réellement mal, il ne s'en occuperait pas pour le moment. Il fit un pas vers la jeune fille, s'arrêta, surpris de ne pas entendre Ojike se manifesté. Il fit un autre pas, puis une troisième, un quatrième, un cinquième...En quelques enjambé, il fut rendu à la hauteur de la jeune fille.
Ojike: *Cette jeune fille t'observait...Elle a osé...Te déranger...Dans ton silence...*
-Non. Non. Pas toi!! Fiche moi la paix j'ai dit. Tais-toi. C'est toi qui me...
*dérange par rapport à cette mioche. Fiche moi la paix j'ai dit, okay? *
Il ne manquait plus que lui. Cependant, à sa demande, la voix ne répliqua pas, bien heureusement pour Satsujin qui aurait bien exploser de rage. Son silence intérieur, il ne pouvait pas l'avoir plus d'une heure, tiens ? Qu'elles leurs fiche la paix, ces voix, pour une fois. Elles l'avait accompagné tout aux longs de sa vie, à partir d'une quinzaine d'année - peut-être moins ? Il ne se souvenait plus trop...-, alors elles pouvaient bien lui faire l'honneur de se taire un instant. Sur ces paroles murmurré entre ces dents, incompréhensible pour la jeune fille devant elle, il reporta son attention sur la jeune fille. Était-ce une démone? Il plongea son regard insistant dans les yeux de la jeune fille. Et il poussa un grand et profond soupir de soulagement, ces muscles tout entier se relâchant d'un coup, ses épaules s'abaissant un peu et ses traits passant de la haine à l'indifférence.
-Tu..N'es pas un démon...
Elle ne devait pas comprendre grand chose...La voix de Satsu était ponctué d'un soulagement imperceptible mélangé cependant à une froideur sans nom.
-Qui..Qui est...tu ? Qui...Est-Tu..Pour déranger...Ainsi...MON...Silence...? Le mien...Mon silence...
Il jeta un regard vers sa paume ensanglanté, toujours aussi indiférent. Cependant...Peut-être devrait-il arrêter ce sang, sans quoi il ne se sentirait pas forcément très bien. Il ferma les yeux, profitant du vent froid qui caressait sa nuque, faisant virvoleter ses cheveux noirs sur ses épaules. L'homme rouvrit cependant bien vite ses yeux: Il ne fallait pas être ainsi vulnérable. Tendant sa main vers la jeune fille, tournant sa paume aggrémenter d'une longue ligne rouge, où coulait lentement un sang qui s'était rendu imperceptiblement jusqu'à ses doigts et faisait lentement chemin jusqu'au bout de ceux ci par la force de la gravité.
-N'aurais-tu pas...quelques choses...pour moi?
Elle aurait peut-être un linge pour lui. Peut-être... Serrant le poignard dans son autre main, il plongea son regard dans le regard émeraude la demoiselle. Ce n'était pas un démon... Au moins, c'était déjà ca.
La tête renversé, ce même large sourire psychopathe étirait le visage de Satsujin. Ses bras pendaient le long de son corps, inutile et inerte. Ses jambes étendus devant lui barait complètement le chemin de la ruelle. Cependant, plus il savourait délicieusement le silence, puis des bruits semblait le déranger. Un caillou qui roule sur la chaussée , un bruit de pas, un deuxième, des bruits de course...Un seul être qui courait. Le froissement d'un vêtement, un rire qui éclate en trille un peu plus loin, plus proche, les pas qui se rapproche...Satsujin ne put qu'ouvrir les yeux, soudain inquièt, mais terriblement en colère: Qui osait déranger SON silence? SON silence qu'il recherche depuis si longtemps, SON silence qu'il n'a pas pu gouter depuis plus d'une semaine? Lentement, sa main jusqu'alors inerte se déplacer le long de sa jambe, son corps se penchant légèrement. Glissant sa main sous sa longue botte, il y fit disparaitre ses doigts, sa main, puis son poignet, jusqu'à ce que ces longs doigts fins buttèrent sur un objet long, froid et coupant.Le schizophrène chercha un moment encore le manche, mais trop loin à son gout, il attrapa la lame et tira dessus, se coupant alors la paume sur la lame trop bien aiguisé. N'en prenant cure, il tira enfin le poignard de sa cachette et le posa sur ses jambes. Passant sa langue sur sa paume afin d'enlever le trop de sang, il remarqua la présence...
La fautive, la personne qui avait causé tout ces bruits, elle était là, tout près, au coin de la ruelle: Une jeune fille de quelques années de plus que la dizaine d'année. Il n'aurait su déterminer son âge, et il n'en avait réellement rien à foutre. Instinctivement, ses traits se crispèrent en une expression mélangeant haine pur et inquiétude, et chercha tout de suite ses yeux pour en distinguer la couleur. Était-ce un démon ? On n'y voyait rien, avec cette obscurité... Fermant les yeux une demi-seconde, il attrapa le poignard de sa main 'valide' et se leva très rapidement, montrant une énergie que personne n'aurait soupsonné après son état presque comas qu'il adoptait quelques minutes plus tôt.
La blessure à sa paume était plus importante qu'il ne le croyait...Peut-être avait-il serré un peu trop fort la lame de l'arme en l'extirpant...Il sentait lentement le sang couler le long de sa paume, s'infiltrer sur ses doigts. Cela le dérangeait. Lançant un regard menaçant à la jeune fille, il regarda sur lui et ne trouva rien qui pourrait lui servir d'étoffe afin de resserer un minimum la plaie. Soupirant, il regarda le sang couler le long de sa paume afin de décider, que comme il n'avait pas réellement mal, il ne s'en occuperait pas pour le moment. Il fit un pas vers la jeune fille, s'arrêta, surpris de ne pas entendre Ojike se manifesté. Il fit un autre pas, puis une troisième, un quatrième, un cinquième...En quelques enjambé, il fut rendu à la hauteur de la jeune fille.
Ojike: *Cette jeune fille t'observait...Elle a osé...Te déranger...Dans ton silence...*
-Non. Non. Pas toi!! Fiche moi la paix j'ai dit. Tais-toi. C'est toi qui me...
*dérange par rapport à cette mioche. Fiche moi la paix j'ai dit, okay? *
Il ne manquait plus que lui. Cependant, à sa demande, la voix ne répliqua pas, bien heureusement pour Satsujin qui aurait bien exploser de rage. Son silence intérieur, il ne pouvait pas l'avoir plus d'une heure, tiens ? Qu'elles leurs fiche la paix, ces voix, pour une fois. Elles l'avait accompagné tout aux longs de sa vie, à partir d'une quinzaine d'année - peut-être moins ? Il ne se souvenait plus trop...-, alors elles pouvaient bien lui faire l'honneur de se taire un instant. Sur ces paroles murmurré entre ces dents, incompréhensible pour la jeune fille devant elle, il reporta son attention sur la jeune fille. Était-ce une démone? Il plongea son regard insistant dans les yeux de la jeune fille. Et il poussa un grand et profond soupir de soulagement, ces muscles tout entier se relâchant d'un coup, ses épaules s'abaissant un peu et ses traits passant de la haine à l'indifférence.
-Tu..N'es pas un démon...
Elle ne devait pas comprendre grand chose...La voix de Satsu était ponctué d'un soulagement imperceptible mélangé cependant à une froideur sans nom.
-Qui..Qui est...tu ? Qui...Est-Tu..Pour déranger...Ainsi...MON...Silence...? Le mien...Mon silence...
Il jeta un regard vers sa paume ensanglanté, toujours aussi indiférent. Cependant...Peut-être devrait-il arrêter ce sang, sans quoi il ne se sentirait pas forcément très bien. Il ferma les yeux, profitant du vent froid qui caressait sa nuque, faisant virvoleter ses cheveux noirs sur ses épaules. L'homme rouvrit cependant bien vite ses yeux: Il ne fallait pas être ainsi vulnérable. Tendant sa main vers la jeune fille, tournant sa paume aggrémenter d'une longue ligne rouge, où coulait lentement un sang qui s'était rendu imperceptiblement jusqu'à ses doigts et faisait lentement chemin jusqu'au bout de ceux ci par la force de la gravité.
-N'aurais-tu pas...quelques choses...pour moi?
Elle aurait peut-être un linge pour lui. Peut-être... Serrant le poignard dans son autre main, il plongea son regard dans le regard émeraude la demoiselle. Ce n'était pas un démon... Au moins, c'était déjà ca.
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Invité Sam 14 Juin 2008, 12:23 am
Je le regardais toujours avec ce sourire. Pourquoi je souriais ? Je ne savais pas trop... Oh, mais il avait attrapé un poignard.. Et j'avais envie de rire ? J'étais vraiment, vraiment folle. Limite si je ne lui disais pas < Oui, viens avec ton poignard, blesse-moi. Ca va être marrant.. > Mais il était blessé.. Mon visage blêmit. J'avais horreur du sang. Je suçais bien mon sang mais quand c'était quelqu'un d'autre, je n'aimais pas. Ca ne me plaisait pas. Et puis, cet homme, je n'avais aucune raison de le détester. Le poignard ne m'interessait pas, c'était son sang que je fixait avec dégoût.
Il avançait doucement, mais il avançait vers moi. Quand il fut à ma hauteur, je pus à nouveau me rendre compte que j'étais très petite. Rien de surprenant. J'étais une gosse de quatorze ans et il devait avoir la vingtaine. Je levais la tête et le regarda dans les yeux. Je regardais toujours les gens dans leurs yeux.. Comme si je pouvais savoir qui ils étaient. Bien sûr, tout ça était faux.
Je froncai les sourcils. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Un schizophrène ? Grandma' aussi était comme ça. Une grande tristesse m'envahit soudain. Tandis que je baissais les yeux essayant d'ignorer cette choses qui manquait de m'étouffait. < L'homme > soupira longtemps, comme soulagé.. de quoi ?
Je continuai de le regarder sans rien dire. Mais je pensais : < Apparement non.. Qu'est-ce qu'il entend par.. Démon ? > Elle ne comprenait pas, mais ne dit rien. Quelle heure était-il ? Elle n'avait pas sommeil.
J'ouvris la bouche et la refermai, comme un poisson. J'ai toujours eu peur des poissons.
- Je m'appelle.. Rosalie. Je suis désolée si j'ai perturbé.. Votre silence.
Que faisait-il à cette heure dehors ? J'avais failli lui demander. Et qu'est-ce qu'une gamine de quatorze ans faisait dehors ? Je reposai mes yeux sur sa main. Le sang qui continuait de couler..
Je souris doucement, le remerciant interieurement de me l'avoir demandé. Je baissais les yeux vers ma robe. Dad and Mum avaient de l'argent. Il m'en achèterai une autre.. Je déchirai un long morceau de tissu noir et regardait sa main en hésitant. Elle leva les yeux pour le regarda et demanda :
- Je peux.. .
Elle avança doucement ses mains gelées vers sa main ensanglantée, attendant une réponse de sa part..
Il avançait doucement, mais il avançait vers moi. Quand il fut à ma hauteur, je pus à nouveau me rendre compte que j'étais très petite. Rien de surprenant. J'étais une gosse de quatorze ans et il devait avoir la vingtaine. Je levais la tête et le regarda dans les yeux. Je regardais toujours les gens dans leurs yeux.. Comme si je pouvais savoir qui ils étaient. Bien sûr, tout ça était faux.
Non. Non. Pas toi!! Fiche moi la paix j'ai dit. Tais-toi. C'est toi qui me...
Je froncai les sourcils. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Un schizophrène ? Grandma' aussi était comme ça. Une grande tristesse m'envahit soudain. Tandis que je baissais les yeux essayant d'ignorer cette choses qui manquait de m'étouffait. < L'homme > soupira longtemps, comme soulagé.. de quoi ?
Tu..N'es pas un démon...
Je continuai de le regarder sans rien dire. Mais je pensais : < Apparement non.. Qu'est-ce qu'il entend par.. Démon ? > Elle ne comprenait pas, mais ne dit rien. Quelle heure était-il ? Elle n'avait pas sommeil.
Qui..Qui est...tu ? Qui...Est-Tu..Pour déranger...Ainsi...MON...Silence...? Le mien...Mon silence...
J'ouvris la bouche et la refermai, comme un poisson. J'ai toujours eu peur des poissons.
- Je m'appelle.. Rosalie. Je suis désolée si j'ai perturbé.. Votre silence.
Que faisait-il à cette heure dehors ? J'avais failli lui demander. Et qu'est-ce qu'une gamine de quatorze ans faisait dehors ? Je reposai mes yeux sur sa main. Le sang qui continuait de couler..
N'aurais-tu pas...quelques choses...pour moi?
Je souris doucement, le remerciant interieurement de me l'avoir demandé. Je baissais les yeux vers ma robe. Dad and Mum avaient de l'argent. Il m'en achèterai une autre.. Je déchirai un long morceau de tissu noir et regardait sa main en hésitant. Elle leva les yeux pour le regarda et demanda :
- Je peux.. .
Elle avança doucement ses mains gelées vers sa main ensanglantée, attendant une réponse de sa part..
Invité- Invité
Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Sam 14 Juin 2008, 1:27 am
- Je m'appelle.. Rosalie. Je suis désolée si j'ai perturbé.. Votre silence.
La petite fille ne cessait de le regarder, mais cela ne lui déplaisait pas forcément. Rosalie ne paraissait pas comme les autres: Peut-être était-ce ces habits noirs, le fait qu'elle ne se soit pas sauver quand il ait avancer ou encore son sourire malgré sa possesion d'un poignard, mais Satsujin la trouvait...sympathique.Oui, sympathique, aussi étrange que cela puisse parraitre venant de lui. Enfin. Sympathique était un grand mot. Seulement, cette jeune fille ne le dérangeait pas autant qu'une personne normale l'aurait dérangé. Et puis, si cette gamine se promenait à cet heure, c'est qu'elle avait bien quelques choses de différent, c'était pas tout les gamins de son âge qui osait se promener à cet heure. Qui est-ce qui savait ce qu'on pouvait y rencontrer? Des pédophiles...Ou des fous...Fou..Peut-être un peu comme lui ? NON! Il n'était pas fou. Les Envoyés ne sont pas Fou! Les Envoyés sont là justement pour faire régner l'ordre sur Terre et éliminer les démons qui pollue l'air de leurs respire même et souille la terre de leurs pas. Qu'est-ce que le japon ferait sans lui? Il y aurait bien trop de démon...Enfin. Sans lui ? Il n'avait pas accomplit réellement comme il le fallait sa mission, ou du moins pas encore: Il n'en avait tué qu'un seul de ses propres mains. Peut-être devrait-il penser à performer un peu plus. Les voix seraient contente, et elle le laisserait peut-être pendant un moment. Ou pas...
Comme il lui demandait si elle avait quelques choses pour lui, elle déchira un pan de sa robe. Ses yeux, jusqu'alors tout aussi vide que son expression, sembla se remplir de surprise.
-Je ne voulais pas...Voulait pas...Que tu brises ta robe..Elle était joli...Noir...
Cependant, lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait lui bander la main, Satsujin pencha la tête, une éclair de haine dans les yeux pendant une seconde ou deux. Personne ne l'avait touché depuis longtemps, très longtemps. Même lorsqu'il marchait dehors, personne ne le frôlait: Il y voyait avec soin. Et une jeune fille en plus ? Certes, ce n'était qu'une gamine, mais tout de même...Rompre ce record personel, sa bulle ? Tout en la dévisageant, il portait sa main à sa bouche et passa sa langue sur la plaie pour en enlever le sang quelque peu. Un affreux gout de métal lui envahit la bouche. Grimaçant quelques peu, il tendit sa main.
-Ça n'a pas bon gout. Alors. Si. S'il...Si tu veux...S'il te plait...Mais tu sais, je peux le faire moi même. Ça fait...Très longtemps. Très Très longtemps. Que quelqu'un m'a toucher. Un an...Ou deux? Peut-être même trois... Ou Quatre ? Je sais plus. Longtemps. Mais c'est ma main droite. Je suis droitier. Fais ce que tu veux. Si tu veux m'aider...Mais si tu veux pas, je peux le faire. Je sais me débrouiller.
La main tendu, débarassé quelques peu du sang sur sa paume , qui, quelques minutes auparavant, avait glissé sur sa langue, il plongeait ses yeux dans ceux de la jeune fille. Son visage était toujours aussi inexpressif, sans vie, presque. Cependant, il jetta un regard désolé sur la robe maintenant détruite de la jeune fille, sans pourtant s'excuser. Il ne s'excusait pas, en tant normal. Jamais.Pourquoi il le ferait maintenant? Satsujin leva lentement son regard vers la jeune fille, plongeant ses yeux noisettes dans ceux émeraude de Rosalie.
-Oh...Je me présente...Ou pas?
La petite fille ne cessait de le regarder, mais cela ne lui déplaisait pas forcément. Rosalie ne paraissait pas comme les autres: Peut-être était-ce ces habits noirs, le fait qu'elle ne se soit pas sauver quand il ait avancer ou encore son sourire malgré sa possesion d'un poignard, mais Satsujin la trouvait...sympathique.Oui, sympathique, aussi étrange que cela puisse parraitre venant de lui. Enfin. Sympathique était un grand mot. Seulement, cette jeune fille ne le dérangeait pas autant qu'une personne normale l'aurait dérangé. Et puis, si cette gamine se promenait à cet heure, c'est qu'elle avait bien quelques choses de différent, c'était pas tout les gamins de son âge qui osait se promener à cet heure. Qui est-ce qui savait ce qu'on pouvait y rencontrer? Des pédophiles...Ou des fous...Fou..Peut-être un peu comme lui ? NON! Il n'était pas fou. Les Envoyés ne sont pas Fou! Les Envoyés sont là justement pour faire régner l'ordre sur Terre et éliminer les démons qui pollue l'air de leurs respire même et souille la terre de leurs pas. Qu'est-ce que le japon ferait sans lui? Il y aurait bien trop de démon...Enfin. Sans lui ? Il n'avait pas accomplit réellement comme il le fallait sa mission, ou du moins pas encore: Il n'en avait tué qu'un seul de ses propres mains. Peut-être devrait-il penser à performer un peu plus. Les voix seraient contente, et elle le laisserait peut-être pendant un moment. Ou pas...
Comme il lui demandait si elle avait quelques choses pour lui, elle déchira un pan de sa robe. Ses yeux, jusqu'alors tout aussi vide que son expression, sembla se remplir de surprise.
-Je ne voulais pas...Voulait pas...Que tu brises ta robe..Elle était joli...Noir...
Cependant, lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait lui bander la main, Satsujin pencha la tête, une éclair de haine dans les yeux pendant une seconde ou deux. Personne ne l'avait touché depuis longtemps, très longtemps. Même lorsqu'il marchait dehors, personne ne le frôlait: Il y voyait avec soin. Et une jeune fille en plus ? Certes, ce n'était qu'une gamine, mais tout de même...Rompre ce record personel, sa bulle ? Tout en la dévisageant, il portait sa main à sa bouche et passa sa langue sur la plaie pour en enlever le sang quelque peu. Un affreux gout de métal lui envahit la bouche. Grimaçant quelques peu, il tendit sa main.
-Ça n'a pas bon gout. Alors. Si. S'il...Si tu veux...S'il te plait...Mais tu sais, je peux le faire moi même. Ça fait...Très longtemps. Très Très longtemps. Que quelqu'un m'a toucher. Un an...Ou deux? Peut-être même trois... Ou Quatre ? Je sais plus. Longtemps. Mais c'est ma main droite. Je suis droitier. Fais ce que tu veux. Si tu veux m'aider...Mais si tu veux pas, je peux le faire. Je sais me débrouiller.
La main tendu, débarassé quelques peu du sang sur sa paume , qui, quelques minutes auparavant, avait glissé sur sa langue, il plongeait ses yeux dans ceux de la jeune fille. Son visage était toujours aussi inexpressif, sans vie, presque. Cependant, il jetta un regard désolé sur la robe maintenant détruite de la jeune fille, sans pourtant s'excuser. Il ne s'excusait pas, en tant normal. Jamais.Pourquoi il le ferait maintenant? Satsujin leva lentement son regard vers la jeune fille, plongeant ses yeux noisettes dans ceux émeraude de Rosalie.
-Oh...Je me présente...Ou pas?
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Invité Sam 14 Juin 2008, 1:47 pm
Lorsque j'avais déchiré un long morceau du tissus de ma robe, que je relevai les yeux, < l'homme > avait l'air surpris.. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'avais fait ?
Je ne pus m'empêcher de sourire doucement. C'était sympas. Rosalie qui trouvit une attitude sympas. Bizarre, bizarre.. Attention Roro, ne pas se sensibiliser, ne pas se sensibiliser..
- Mum and Dad ont beaucoup d'argent. Ce n'est pas grave.. Si je veux, je leur demanderais de m'en acheter une autre, ne vous inquiétez pas.
Oui, c'était étrange de ma part mais je disais toujours < Mum and Dad >. Je disais ces mors en anglais, malgrès que je vive au Japon. Ces deux mots étaient ceux dont je n'arrivais pas à dire en japonais. Quand je lui demandai si je pouvais le soigner, je crus voir de la haine dans ses yeux. Je l'avais perturbé ? Je le regardais passer sa main à sa bouche et passer sa langue sur la plaie. Je ne pus m'empêcher d'avoir un haut-le coeur. Je soufflai un instant pour ne pas crier < Non >. Je reposai les yeux sur lui et m'aperçu qu'il grimaça.
Longtemps que quelqu'un ne l'avait pas touché ? Comme ça se faisait, ça ? J'approchai ma petite main gelée de la sienne doucement, et leva les yeux vers lui, qui disait en gros < Vous êtes sur.. ? > J'enroulai le morceau de tissus autour de la plaie et refermai grâce à un noeud. Je relevai les yeux et nos regards se croisèrent.. longtemps..
- Ce serait mieux, oui..
Je ne voulais pas...Voulait pas...Que tu brises ta robe..Elle était joli...Noir...
Je ne pus m'empêcher de sourire doucement. C'était sympas. Rosalie qui trouvit une attitude sympas. Bizarre, bizarre.. Attention Roro, ne pas se sensibiliser, ne pas se sensibiliser..
- Mum and Dad ont beaucoup d'argent. Ce n'est pas grave.. Si je veux, je leur demanderais de m'en acheter une autre, ne vous inquiétez pas.
Oui, c'était étrange de ma part mais je disais toujours < Mum and Dad >. Je disais ces mors en anglais, malgrès que je vive au Japon. Ces deux mots étaient ceux dont je n'arrivais pas à dire en japonais. Quand je lui demandai si je pouvais le soigner, je crus voir de la haine dans ses yeux. Je l'avais perturbé ? Je le regardais passer sa main à sa bouche et passer sa langue sur la plaie. Je ne pus m'empêcher d'avoir un haut-le coeur. Je soufflai un instant pour ne pas crier < Non >. Je reposai les yeux sur lui et m'aperçu qu'il grimaça.
Ça n'a pas bon gout. Alors. Si. S'il...Si tu veux...S'il te plait...Mais tu sais, je peux le faire moi même. Ça fait...Très longtemps. Très Très longtemps. Que quelqu'un m'a toucher. Un an...Ou deux? Peut-être même trois... Ou Quatre ? Je sais plus. Longtemps. Mais c'est ma main droite. Je suis droitier. Fais ce que tu veux. Si tu veux m'aider...Mais si tu veux pas, je peux le faire. Je sais me débrouiller.
Longtemps que quelqu'un ne l'avait pas touché ? Comme ça se faisait, ça ? J'approchai ma petite main gelée de la sienne doucement, et leva les yeux vers lui, qui disait en gros < Vous êtes sur.. ? > J'enroulai le morceau de tissus autour de la plaie et refermai grâce à un noeud. Je relevai les yeux et nos regards se croisèrent.. longtemps..
Oh...Je me présente...Ou pas?
- Ce serait mieux, oui..
Invité- Invité
Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Sam 14 Juin 2008, 6:29 pm
-Alors tu leurs demanderas une...Si tu as des parents...Il sont là pour ca. Non? Moi. Je sais pas. Jamais eu de parent. Peux pas vraiment...être sur de ce que je raconte là dessus...
Alors qu'il léchait nonchalement sa main, il vit la petite fille faire une moue e dégout. Un sourire se dessina sur le coin de ses lèvres. Si ce n'était pas un démon, ce n'était pas un Envoyé : Les Envoyés n'ont pas peur du sang et le sang ne les dégoute pas. Il ne faut pas. Sinon, comment tuer si l'on a peur du sang ? Enfin...par strangulation?C'était un moyen comme les autres d'enlever une vie... Mais le sang venant de quelqu'un d'autre..c'était tellement bien... Toujours la main tendu devant lui, il regard la jeune fille serré le bout de tissus noir tout autour de sa main. Alors que ses petits doigts gelé frôlait sa peau, il ne put s'empêcher de laisser aller un long frisson qui firent relever les quelques poils de ses bras. Son regard se plongea dans celui de la jeune fille avec insistance. Quelqu'un l'avait touché, et il l'avait laissé faire, de son propre gré. Avait-il perdu la raison? Enfin...Ce n'était pas plus grave que ca. Ce n'était quand même pas un démon. Une simple gamine qu'il se permettait de trouver sympathique et vivable. Habillé ainsi de noir, et à son âge, se promener dans les rues à cette heure, elle devait bien avoir quelques choses de sympathique, de différent des autres moutons de la société. Satsujin réussit même à esquisser un sourire sur ses lèvres, sourire franc et chaleureux. Quand était-ce la dernière fois qu'il avait ainsi sourit ? Lorsqu'il était avec son Ange...Mais elle était morte...Mais il ne fallait plus penser à cela. Non..Sinon...Il deviendrai encore plus fou...Pas fou. Juste...Il serait encore plus triste, et il ne le fallait pas.
-Me...Merci. Satsujin..Je m'appelle Satsujin.
Issei:*Tu ne nous présente pas, moi et Ojike...? Tu nous froisses, Satsujin. Ce n'est pas un démon, et elle semble...différente. *
Ojike:*Nous devons être présenté...*
Lui*Troisième voix sans nom*: *Oui...Tu sais, Satsujin. Elle n'a pas peur de toi comme les autres...Elle est peut-être une Envoyé. Demande lui.*
*Toi...Lui...Tu...Je ne t'avais pas entendu depuis longtemps...Très longtemps. J'avais pris congé de toi. Mais...Tu crois...?*
-Je..Es-tu une Envoyé? Lui...Demande de te le demander...Issei...Et Ojike sont d'accord...Éliminer les démons...de la Terre.
Ses yeux étaient toujours fixé sur les deux émeraudes de la jeune fille. Il détacha son regard des yeux de la jeune fille pour observer son bandage. Bien fait...Il l'enleverait plus tard. Dans un jour ou deux. Puis ses yeux glissèrent jusqu'à son autre main. Son poignard. Il n'en aurait pas besoin devant la jeune fille. Elle semblait...innocente. Ainsi s'accroupit-il au sol, puis fit lentement glisser le poignard dans la doublure de sa botte, soigneusement coupé pour l'acceuillir. Il ré-attacha les lacets qui serrait sa botte sur son pied, puis se releva doucement. Son regard se posa de nouveau sur sa robe déchirer, puis enfin, dans ses yeux. Que pensait-elle en ce momment? Pensait-elle qu'elle venait de se faire démasquer, qu'elle avait trouvé un semblable ou qu'il était complètement fou? Fou, il ne l'était pas. Noon. Schizophrène. C'était pas pareil. Mais il ne le savait pas...Ces voix, il avait longtemps pensé que tous le monde en avait, jusqu'à ce qu'il se résigne à croire qu'il était l'Envoyé tant parlé de Issei, celui qui avait une grande mission. Et les Envoyés devait avoir des aidants, des personnes qui le suivrait quand il en aurait besoin, le menerait sur le bon chemin...
Alors qu'il léchait nonchalement sa main, il vit la petite fille faire une moue e dégout. Un sourire se dessina sur le coin de ses lèvres. Si ce n'était pas un démon, ce n'était pas un Envoyé : Les Envoyés n'ont pas peur du sang et le sang ne les dégoute pas. Il ne faut pas. Sinon, comment tuer si l'on a peur du sang ? Enfin...par strangulation?C'était un moyen comme les autres d'enlever une vie... Mais le sang venant de quelqu'un d'autre..c'était tellement bien... Toujours la main tendu devant lui, il regard la jeune fille serré le bout de tissus noir tout autour de sa main. Alors que ses petits doigts gelé frôlait sa peau, il ne put s'empêcher de laisser aller un long frisson qui firent relever les quelques poils de ses bras. Son regard se plongea dans celui de la jeune fille avec insistance. Quelqu'un l'avait touché, et il l'avait laissé faire, de son propre gré. Avait-il perdu la raison? Enfin...Ce n'était pas plus grave que ca. Ce n'était quand même pas un démon. Une simple gamine qu'il se permettait de trouver sympathique et vivable. Habillé ainsi de noir, et à son âge, se promener dans les rues à cette heure, elle devait bien avoir quelques choses de sympathique, de différent des autres moutons de la société. Satsujin réussit même à esquisser un sourire sur ses lèvres, sourire franc et chaleureux. Quand était-ce la dernière fois qu'il avait ainsi sourit ? Lorsqu'il était avec son Ange...Mais elle était morte...Mais il ne fallait plus penser à cela. Non..Sinon...Il deviendrai encore plus fou...Pas fou. Juste...Il serait encore plus triste, et il ne le fallait pas.
-Me...Merci. Satsujin..Je m'appelle Satsujin.
Issei:*Tu ne nous présente pas, moi et Ojike...? Tu nous froisses, Satsujin. Ce n'est pas un démon, et elle semble...différente. *
Ojike:*Nous devons être présenté...*
Lui*Troisième voix sans nom*: *Oui...Tu sais, Satsujin. Elle n'a pas peur de toi comme les autres...Elle est peut-être une Envoyé. Demande lui.*
*Toi...Lui...Tu...Je ne t'avais pas entendu depuis longtemps...Très longtemps. J'avais pris congé de toi. Mais...Tu crois...?*
-Je..Es-tu une Envoyé? Lui...Demande de te le demander...Issei...Et Ojike sont d'accord...Éliminer les démons...de la Terre.
Ses yeux étaient toujours fixé sur les deux émeraudes de la jeune fille. Il détacha son regard des yeux de la jeune fille pour observer son bandage. Bien fait...Il l'enleverait plus tard. Dans un jour ou deux. Puis ses yeux glissèrent jusqu'à son autre main. Son poignard. Il n'en aurait pas besoin devant la jeune fille. Elle semblait...innocente. Ainsi s'accroupit-il au sol, puis fit lentement glisser le poignard dans la doublure de sa botte, soigneusement coupé pour l'acceuillir. Il ré-attacha les lacets qui serrait sa botte sur son pied, puis se releva doucement. Son regard se posa de nouveau sur sa robe déchirer, puis enfin, dans ses yeux. Que pensait-elle en ce momment? Pensait-elle qu'elle venait de se faire démasquer, qu'elle avait trouvé un semblable ou qu'il était complètement fou? Fou, il ne l'était pas. Noon. Schizophrène. C'était pas pareil. Mais il ne le savait pas...Ces voix, il avait longtemps pensé que tous le monde en avait, jusqu'à ce qu'il se résigne à croire qu'il était l'Envoyé tant parlé de Issei, celui qui avait une grande mission. Et les Envoyés devait avoir des aidants, des personnes qui le suivrait quand il en aurait besoin, le menerait sur le bon chemin...
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Invité Mar 17 Juin 2008, 8:05 pm
Alors tu leurs demanderas une...Si tu as des parents...Il sont là pour ca. Non? Moi. Je sais pas. Jamais eu de parent. Peux pas vraiment...être sur de ce que je raconte là dessus...
- Vous n'avez pas de parents..
Il n'avait pas de parents.. Moi, j'en ai, même si ils ne s'occupe plus de moi. J'avais de la chance d'en avoir, peut-être.. Enfin, je les détestaient simplement parce-que j'aurai voulu qu'il m'aime comme de vrais parents. Pas qu'il me laisse pendant un an et qu'ils se fassent des voyages d'affaires en me laissant aux mains d'une bienveillante nourrice que j'appelais < Mum >. Je ne pouvais pas imaginer ma vie sans Jools, tout comme je n'imaginais pas ma vie sans ma grand-mère. Pourtant, j'étais encore vivante. Et cet homme.. Il était si mysterieux, que j'avais envie de lui poser un tas de questions. Des questions que je ne posais jamais. Tout simplement parce-que je ne m'interessais pas aux autres.. Mais de toute façon, il n'était pas comme les autres. Pas du tout. Je souris. Et puis de toute façon, ma robe, même déchirée, je la trouvais toujours jolie..
Me...Merci. Satsujin..Je m'appelle Satsujin.
Maintenant, je connaissais son prénom. Il m'avait remerciée.. Ca faisait combien de temps qu'on ne m'avait pas remerciée ? Des lustres et des lustres..
- Je suis enchantée, Satsujin. Vraiment..
Je..Es-tu une Envoyé? Lui...Demande de te le demander...Issei...Et Ojike sont d'accord...Éliminer les démons...de la Terre
Je froncai légèrement les sourcils. Une envoyée ? Issei ? Ojike ? Les démons.. ? Qu'est-ce que voulait dire ? Envoyé... Eliminer les démons de la Terre.. Et Issei et Ojike ? A qui appartenaient ces prénoms ? C'était quand même rare que j'essaie de comprendre quelqu'un. D'habitude, je n'avais que faire des gens et étais merveilleusement indifférente avec eux. Mais.. Il y avait quelque choser qui ressemblait à ma grand-mère qui parlait comme ça, elle aussi. Une lueur apparrut dans mes yeux.
- Satsujin.. Issei et Ojike ? Ce sont les voix ? Ce sont les voix que vous entendez.. à l'interieur ? C'est pour ça que vous parliez de silence ?
C'était simplement une hypothèse mais ça se tenait quand même. Bizzarement, j'avais besoin de le comprendre, de savoir des choses sur lui. Mais pourquoi ? Parce-que ma grand-mère était schizophrène ? Maybe, maybe.. Et les envoyés ? Les démons ? Qu'est-ce que c'était ? Je m'assis par terre et le fixait des deux emeraudes qui me servaient d'yeux. Si je n'étais pas sortie cette nuit.. J'avais l'impression que.. cet homme deviendrait important. C'était peu fréquent que je refasse un de mes < coups de coeur >. Mais je le savais.. J'en étais sûre..
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Jeu 19 Juin 2008, 6:41 pm
À ces dernières paroles, Satsujin crut que son coeur allait lui lâcher. Comme si quelqu'un lui avait pincer le coeur avec des pinces chauffé à blanc...Sans qu'il puisse se contrôler, ces yeux s'aggrandirent énormément alors que ses poings se fermait à un tel poing que ses ongles commençaient lentement à rentrer sous la chair de sa paume. Mordant sa lèvre inférieur avec vigueur, il la fixa longuement dans les yeux, l'air complètement absent.
Comment se faisait-il qu'elle le savait? Comment savait-il qu'elle était au courant qu'Ojike et Issei était...ses voix...? Des voix qui lui parlaient, des esprits qui le possédait... Comment...Il venait d'être "démasqué". Dans un sens, cela affolait Satsujin au plus au point, mais dans un autre, cette petite partie en lui, la même qui refusait de tuer des milliers de démons, se voyait réconforter. Si elle en parlait, c'était qu'il n'était pas seul à entendre ces voix. Peut-être les entendait-elle aussi? Ou quelqu'un qu'elle connaissait...Et si quelqu'un qu'elle connaissait entendait des voix, c'est qu'il y avait un autre envoyé au Japon. Quelqu'un comme lui qui l'aidait sans s'en rendre compte dans sa quête...Quelqu'un...comme...lui...
Lorsque la petite fille s'assit par terre, il la suivit du regard, un regard presque indéchiffrable: Haine inconsummable, angoisse , peur immense et interrogation enfantine. Comme dans les rares situaitons où il était réellement énervé, sa tête se rapprocha l'instant d'une demi-seconde de son épaule, petit tic nerveux qu'il avait développé tout au long de son existence. Il n'avait pas changé de position depuis un bon moment, totalement choqué. Rosalie savait...Elle savait...Comment ? Que lui dire à présent ? La vérité, ou mentir et lui demander de quoi elle parlait ? Peut-être cela ne servirait à rien...Elle savait déjà tout. Elle savait qu'il entendait des voix dans son esprit. Rosalie le savait, et il n'y pouvait plus rien. Certes, il pourrait nier tout cela, lui dire que ce soit seulement des amis...Mais...Des amis..Subitement, il éclata d'un grand rire sans raison pour Rosalie. Des amis! Comme si il en avait déjà eu, et comme si il pourrait en avoir! Nooonn . Ça ne ferait pas réel pour deux sous. Elle savait, autant confirmé. Elle ne semblait pas bien dangeureuse...Et si jamais il arrivait un pépin, quelque chose qu'il ne désirait pas, il avait son poignard. Il la tuerait, voilà tout. Fermant les yeux un moment, il inspira un grand coup, puis s'assit à ses côtés, enfin à quelques mètres de distance afin d'assurer sa propre sécurité. Ojike lui avait assez répéter: Éloigne toi des gens, c'est plus sécuritaire, fait attention tout de même...
-Comment...Comment tu sais? Je...Toi aussi? J'entend... Ce sont des esprits qui sont intégré à moi...Ils sont venu pour m'aider à faire ma mission. Ma mission...Sans eux, je ne serais pas capable de faire ma mission adéquatement. Ils m'aident..Lui..Issei et..Ojike... Je les aimes bien malgré tout...Il me gave depuis deux semaines...Sur..Enfin. Non. Mais..Maintenant...Il se sont tu. Peut-être parce qu'il sentait ton arrivé..L'arrivé d'une petite fille enfin différente...
Il posa son regard noisette sur la jeune fille, comme si il voulait sonder son esprit, puis détourna le regard pour fixer le mur devant lui. Il ferma les yeux un longs moments, pour le ouvrir de nouveau, scrutant anxieusement la ruelle.Rien en vu. Personne.Il esperait que personne n'avait entendu ce qu'il avait dit à Rosalie. Ses frontières qu'il s'était érigé autour de lui pour l'éloigner de la population étaient-elles en train de tomber? Non. Il ne fallait pas... Cette frontière l'aidait à épargner à ceux qui n'était pas des démons sa personalité...Bien qu'il n'en avait rien à faire du regard des autres...
Soupirant, il se prit la tête à deux mains, fermant de nouveau ses paupières.De sa main droite, il passa sa main sur son front, faisant parcourir ses doigts sur l'arête de son nez, sur ses joues, sur ses lèvres, puis sur son menton et enfin, son pouce fit un dernier geste en caressant le côté de son nez. Un grand soupir sortit de nouveau d'ente ses lèvres, puis, le nez déposé dans le creux d'entre son pouce et son index, inspirant l'odeur douceâtre d'amande qui se dégageait de sa peau, il posa son regard sur Rosalie.
Comment se faisait-il qu'elle le savait? Comment savait-il qu'elle était au courant qu'Ojike et Issei était...ses voix...? Des voix qui lui parlaient, des esprits qui le possédait... Comment...Il venait d'être "démasqué". Dans un sens, cela affolait Satsujin au plus au point, mais dans un autre, cette petite partie en lui, la même qui refusait de tuer des milliers de démons, se voyait réconforter. Si elle en parlait, c'était qu'il n'était pas seul à entendre ces voix. Peut-être les entendait-elle aussi? Ou quelqu'un qu'elle connaissait...Et si quelqu'un qu'elle connaissait entendait des voix, c'est qu'il y avait un autre envoyé au Japon. Quelqu'un comme lui qui l'aidait sans s'en rendre compte dans sa quête...Quelqu'un...comme...lui...
Lorsque la petite fille s'assit par terre, il la suivit du regard, un regard presque indéchiffrable: Haine inconsummable, angoisse , peur immense et interrogation enfantine. Comme dans les rares situaitons où il était réellement énervé, sa tête se rapprocha l'instant d'une demi-seconde de son épaule, petit tic nerveux qu'il avait développé tout au long de son existence. Il n'avait pas changé de position depuis un bon moment, totalement choqué. Rosalie savait...Elle savait...Comment ? Que lui dire à présent ? La vérité, ou mentir et lui demander de quoi elle parlait ? Peut-être cela ne servirait à rien...Elle savait déjà tout. Elle savait qu'il entendait des voix dans son esprit. Rosalie le savait, et il n'y pouvait plus rien. Certes, il pourrait nier tout cela, lui dire que ce soit seulement des amis...Mais...Des amis..Subitement, il éclata d'un grand rire sans raison pour Rosalie. Des amis! Comme si il en avait déjà eu, et comme si il pourrait en avoir! Nooonn . Ça ne ferait pas réel pour deux sous. Elle savait, autant confirmé. Elle ne semblait pas bien dangeureuse...Et si jamais il arrivait un pépin, quelque chose qu'il ne désirait pas, il avait son poignard. Il la tuerait, voilà tout. Fermant les yeux un moment, il inspira un grand coup, puis s'assit à ses côtés, enfin à quelques mètres de distance afin d'assurer sa propre sécurité. Ojike lui avait assez répéter: Éloigne toi des gens, c'est plus sécuritaire, fait attention tout de même...
-Comment...Comment tu sais? Je...Toi aussi? J'entend... Ce sont des esprits qui sont intégré à moi...Ils sont venu pour m'aider à faire ma mission. Ma mission...Sans eux, je ne serais pas capable de faire ma mission adéquatement. Ils m'aident..Lui..Issei et..Ojike... Je les aimes bien malgré tout...Il me gave depuis deux semaines...Sur..Enfin. Non. Mais..Maintenant...Il se sont tu. Peut-être parce qu'il sentait ton arrivé..L'arrivé d'une petite fille enfin différente...
Il posa son regard noisette sur la jeune fille, comme si il voulait sonder son esprit, puis détourna le regard pour fixer le mur devant lui. Il ferma les yeux un longs moments, pour le ouvrir de nouveau, scrutant anxieusement la ruelle.Rien en vu. Personne.Il esperait que personne n'avait entendu ce qu'il avait dit à Rosalie. Ses frontières qu'il s'était érigé autour de lui pour l'éloigner de la population étaient-elles en train de tomber? Non. Il ne fallait pas... Cette frontière l'aidait à épargner à ceux qui n'était pas des démons sa personalité...Bien qu'il n'en avait rien à faire du regard des autres...
Soupirant, il se prit la tête à deux mains, fermant de nouveau ses paupières.De sa main droite, il passa sa main sur son front, faisant parcourir ses doigts sur l'arête de son nez, sur ses joues, sur ses lèvres, puis sur son menton et enfin, son pouce fit un dernier geste en caressant le côté de son nez. Un grand soupir sortit de nouveau d'ente ses lèvres, puis, le nez déposé dans le creux d'entre son pouce et son index, inspirant l'odeur douceâtre d'amande qui se dégageait de sa peau, il posa son regard sur Rosalie.
Dernière édition par Satsujin Sukizo le Mar 24 Juin 2008, 9:08 pm, édité 1 fois
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Invité Jeu 19 Juin 2008, 7:53 pm
Recroquevillée, je le fixait de mes émeraudes. Il avait ouvrit de grands yeux : l'avais-je démasqué ? Il mordait sa lèvre inferieure avec vigueur.. Je l'avait découvert. J'avais envie de lui dire de se calmer, que ce n'était pas vraiment grave.. Moi aussi, j'entendais une voix à l'interieur, depuis que j'étais enfant. Grandma' en entendait plusieurs, alors elle agissait souvent bizarrement. Peut-être que c'était pour ça qu'elle était morte ? J'entourai mes bras autour de mes genoux.. Il faisait légèrement froid et penser à elle me faisait légèrement trembler. Elle avait été la seule qui m'avait acceptée. Elle m'avait élevée pendant toutes ces années malgrès que je tue son chien, que je fasse toujours des bêtises.. Je l'aimais. Ce fut la seule fois où j'avais pleuré.
Dans ses yeux, il y avait comme un mélange de haine, de peur.. Il devait se poser des questions.. J'avais pourtant essayé de ne pas être trop.. brusque ? Tandis que je baissai mes yeux, il se mit à rire. Je ne lui posai pas de questions. Il faisait ce qu'il voulait, après tout. Il devait être rejeté par les autres ? Quand on était différent d'eux, ils disaient qu'ont était fous. C'était vraiment pathétique.. Je le regardais s'asseoir à mes côtés, un peu éloigné.
- Je le sais.. Parce-que.. Grand-mère les entendaient, aussi. Et.. Moi, j'en entends une. A vos yeux, je suis une petite fille ?
Je souris doucement. Mais c'était vrai, à quatorze ans, on était jeune, quand même. Nos regards se croisdèrent encore un fois. Puis je levai mes yeux vers le ciel étoilé. Il devait être tard, mais je n'en avais rien à saquer. Une petite fille enfin différente... On ne me qualifait jamais de < différente >. J'étais la gosse des célèbres Vreeland très intelligente mais folle et démoniaque. Parce-qu'il était hors de questions que je me soumette à leurs règles. Je trouvais cela pathétique. Ils étaient pathétiques. Enfin.. Grâce à cet homme, j'avais les réponses à certaines de mes questions. Moi, ça ne me dérangeait pas du tout d'être schizophrène, qu'on me traite de folle. Je me fichais du regard des autres. Sauf le sien. Quand c'était ma mère qui me regardait, je ne pouvais m'empêcher d'avoir un noeud dans l'estomac. J'avais sûrement peur qu'elle recommence.. Mais elle recommencait déja, de toute façon. Elle le regarda du coin de l'oeil : nouveaux échanges de regards.
- Je suis contente de vous avoir rencontré.
Barrière négligée. C'est dangereux.
Dans ses yeux, il y avait comme un mélange de haine, de peur.. Il devait se poser des questions.. J'avais pourtant essayé de ne pas être trop.. brusque ? Tandis que je baissai mes yeux, il se mit à rire. Je ne lui posai pas de questions. Il faisait ce qu'il voulait, après tout. Il devait être rejeté par les autres ? Quand on était différent d'eux, ils disaient qu'ont était fous. C'était vraiment pathétique.. Je le regardais s'asseoir à mes côtés, un peu éloigné.
Comment...Comment tu sais? Je...Toi aussi? J'entend... Ce sont des esprits qui sont intégré à moi...Ils sont venu pour m'aider à faire ma mission. Ma mission...Sans eux, je ne serais pas capable de faire ma mission adéquatement. Ils m'aident..Lui..Issei et..Ojike... Je les aimes bien malgré tout...Il me gave depuis deux semaines...Sur..Enfin. Non. Mais..Maintenant...Il se sont tu. Peut-être parce qu'il sentait ton arrivé..L'arrivé d'une petite fille enfin différente...
- Je le sais.. Parce-que.. Grand-mère les entendaient, aussi. Et.. Moi, j'en entends une. A vos yeux, je suis une petite fille ?
Je souris doucement. Mais c'était vrai, à quatorze ans, on était jeune, quand même. Nos regards se croisdèrent encore un fois. Puis je levai mes yeux vers le ciel étoilé. Il devait être tard, mais je n'en avais rien à saquer. Une petite fille enfin différente... On ne me qualifait jamais de < différente >. J'étais la gosse des célèbres Vreeland très intelligente mais folle et démoniaque. Parce-qu'il était hors de questions que je me soumette à leurs règles. Je trouvais cela pathétique. Ils étaient pathétiques. Enfin.. Grâce à cet homme, j'avais les réponses à certaines de mes questions. Moi, ça ne me dérangeait pas du tout d'être schizophrène, qu'on me traite de folle. Je me fichais du regard des autres. Sauf le sien. Quand c'était ma mère qui me regardait, je ne pouvais m'empêcher d'avoir un noeud dans l'estomac. J'avais sûrement peur qu'elle recommence.. Mais elle recommencait déja, de toute façon. Elle le regarda du coin de l'oeil : nouveaux échanges de regards.
- Je suis contente de vous avoir rencontré.
Barrière négligée. C'est dangereux.
Invité- Invité
Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Jeu 19 Juin 2008, 11:24 pm
-Entendaient...? Hum...Elle est morte..Dommage..Pour nous deux, après tout...
Elle en entendait une, elle aussi? Avait-il bien entendu? Se défaisant de sa position confortable, il se tourna carrément vers la jeune fille, la fixant de ses grands-yeux supprit. Elle en entendait une aussi? Une Envoyé...C'était surement une Envoyé! Satsujin pencha la tête en arrière, laissant aller un long soupir d'entre ses lèvres. Enfin...Peut-être n'était-il pas seul! Rebaissant sa tête, il plongea longuement ses yeux dans ceux de la jeune fille, la regardant avec insistance.
-Tu n'es certainement pas une femme...Que te dit ta voix? Que...te dit-elle? Je dois savoir...Pour..Enfin..peut-être..si tu me le dis..Pourra-tu m'aider dans ma mission...
Lorsqu'elle lui parla de nouveau, il ne fit que naitre un maigre sourire sur son visage, qui mourrut ainsi vite qu'il avait naquit. Depuis combien de temps quelqu'un lui avait dit qu'il était content de le rencontrer ? Des lunes et des lunes, une éternité, pour ne pas dire jamais auparavant...Il y avait bien eu l'Ange, mais elle était morte, et puis...C'était l'Ange. N'était-elle pas envoyé sur Terre pour cela? Rosalie pensait-elle vraiment ce qu'elle venait de dire? Qui pourrait être content de le renconrer lui?..Enfin.Ses yeux la fixait toujours, maintenant. Il ne pouvait plus détaché son regard sans avoir eu la réponse à sa question. Était-ce le fruit de son imagination ou était-elle réellement une envoyé destiné à tuer tout les démons, à l'aider dans sa tâche? D'ailleurs...Sa tâche. Il fallait qu'il commence réellement à l'accomplir. Sans quoi il mourrait sans en avoir tuer plus qu'une dizaine. Et il fallait qu'il perfome plus que cela. Il le fallait...
-Il ne faut...avoir peur de rien...pour être un Envoyé. Rien. Surtout pas...du sang...
À ces mots, il détacha son regard des yeux émeraudes de la jeune fillle pour regarder son bandage qui avait en sont centre une toute petite tâche plus foncé, rougêatre. Il repassa de nouveau sa main valide dans son visage, puis, se positionnant comme avant, coude appuyé sur sa jambe, nez appuyé entre le creux de son index et de son pouce, index qui longeait son visage jusqu'à sa tempe et pouce qui touchait à peine sa joue. Son regard noisette tourna encore vers la jeune fille, soucieux d'avoir une réponse. Si elle était une envoyé, il fallait l'aider. Lui apprendre ce que sa voix ne lui avait pas dit. Que les démons étaient facilement reconnaisable à leurs yeux bleus, qu'il soullait nos terre, qu'il fallait les éliminer, qu'ils étaient dangeureux lorsqu'il avait trop d'expérience...Qu'il fallait tous les tuer Peut-être était-il lui même celui qui devait l'aider dans sa mission, peut-être était-il concu comme un 'maitre' en la matière..? Enfin. Il ne pourrait vraiment être maitre lorsqu'il en aurait tué plus qu'un. Juste un...C'était certes bien lâche de sa part. Il fallait absolument qu'il performe plus, se reprenne en main et écoute les voix. Pour commencer, il fallait enfouir en lui cette infime partit qui ne désirait pas tuer. Parce qu'après tout, tuer...procurait un tel plaisir. Plaisir sauvage que de voir la douleur, que de voir le sang quitter le corps de la victime, que de voir la vie le quitter une fois pour tout... Et de savoir qu'il y avait un démon en moins sur la Terre. Il en avait passé tellement sous son nez sans qu'il se résigne à les tuer... Ces personnes, à la fête au parc...Cette fille, au cimetière...Cet homme qui lui avait appris qu'il avait une grande somme d'argent dans son compte grace à son ''père'' .
[Désolé, c'est vraiimmment nul o.o ><]
Elle en entendait une, elle aussi? Avait-il bien entendu? Se défaisant de sa position confortable, il se tourna carrément vers la jeune fille, la fixant de ses grands-yeux supprit. Elle en entendait une aussi? Une Envoyé...C'était surement une Envoyé! Satsujin pencha la tête en arrière, laissant aller un long soupir d'entre ses lèvres. Enfin...Peut-être n'était-il pas seul! Rebaissant sa tête, il plongea longuement ses yeux dans ceux de la jeune fille, la regardant avec insistance.
-Tu n'es certainement pas une femme...Que te dit ta voix? Que...te dit-elle? Je dois savoir...Pour..Enfin..peut-être..si tu me le dis..Pourra-tu m'aider dans ma mission...
Lorsqu'elle lui parla de nouveau, il ne fit que naitre un maigre sourire sur son visage, qui mourrut ainsi vite qu'il avait naquit. Depuis combien de temps quelqu'un lui avait dit qu'il était content de le rencontrer ? Des lunes et des lunes, une éternité, pour ne pas dire jamais auparavant...Il y avait bien eu l'Ange, mais elle était morte, et puis...C'était l'Ange. N'était-elle pas envoyé sur Terre pour cela? Rosalie pensait-elle vraiment ce qu'elle venait de dire? Qui pourrait être content de le renconrer lui?..Enfin.Ses yeux la fixait toujours, maintenant. Il ne pouvait plus détaché son regard sans avoir eu la réponse à sa question. Était-ce le fruit de son imagination ou était-elle réellement une envoyé destiné à tuer tout les démons, à l'aider dans sa tâche? D'ailleurs...Sa tâche. Il fallait qu'il commence réellement à l'accomplir. Sans quoi il mourrait sans en avoir tuer plus qu'une dizaine. Et il fallait qu'il perfome plus que cela. Il le fallait...
-Il ne faut...avoir peur de rien...pour être un Envoyé. Rien. Surtout pas...du sang...
À ces mots, il détacha son regard des yeux émeraudes de la jeune fillle pour regarder son bandage qui avait en sont centre une toute petite tâche plus foncé, rougêatre. Il repassa de nouveau sa main valide dans son visage, puis, se positionnant comme avant, coude appuyé sur sa jambe, nez appuyé entre le creux de son index et de son pouce, index qui longeait son visage jusqu'à sa tempe et pouce qui touchait à peine sa joue. Son regard noisette tourna encore vers la jeune fille, soucieux d'avoir une réponse. Si elle était une envoyé, il fallait l'aider. Lui apprendre ce que sa voix ne lui avait pas dit. Que les démons étaient facilement reconnaisable à leurs yeux bleus, qu'il soullait nos terre, qu'il fallait les éliminer, qu'ils étaient dangeureux lorsqu'il avait trop d'expérience...Qu'il fallait tous les tuer Peut-être était-il lui même celui qui devait l'aider dans sa mission, peut-être était-il concu comme un 'maitre' en la matière..? Enfin. Il ne pourrait vraiment être maitre lorsqu'il en aurait tué plus qu'un. Juste un...C'était certes bien lâche de sa part. Il fallait absolument qu'il performe plus, se reprenne en main et écoute les voix. Pour commencer, il fallait enfouir en lui cette infime partit qui ne désirait pas tuer. Parce qu'après tout, tuer...procurait un tel plaisir. Plaisir sauvage que de voir la douleur, que de voir le sang quitter le corps de la victime, que de voir la vie le quitter une fois pour tout... Et de savoir qu'il y avait un démon en moins sur la Terre. Il en avait passé tellement sous son nez sans qu'il se résigne à les tuer... Ces personnes, à la fête au parc...Cette fille, au cimetière...Cet homme qui lui avait appris qu'il avait une grande somme d'argent dans son compte grace à son ''père'' .
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Dernière édition par Satsujin Sukizo le Mar 24 Juin 2008, 9:08 pm, édité 1 fois
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Invité Ven 20 Juin 2008, 11:10 pm
Entendaient...? Hum...Elle est morte..Dommage..Pour nous deux, après tout...
J'eus un petit sourire innocent quand il se tourna carrément vers moi à la fin de sa phrase. Il devait être soulagé, peut-être.. Personnellement, je m'en foutais un peu du reste.. Je n'avais jamais consideré ma schizophrénie comme une.. maladie ? C'était plus drôle d'avoir une voix à l'interieur. Tant qu'elle ne vous tente pas à faire le mal autour de vous.. Je replongeai mon regard dans celui de Satsujin. Tiens, j'avais l'air d'avoir encore plus d'importance, maintenant.
Tu n'es certainement pas une femme...Que te dit ta voix? Que...te dit-elle? Je dois savoir...Pour..Enfin..peut-être..si tu me le dis..Pourra-tu m'aider dans ma mission...
J'eus un petit rire ironque. J'avais quatorze ans ! J'étais si petite que ça ? Et puis, lui, il avait quel âge ? Allez.. Vingt ans minimum ? Il fallait qu'il le sache ? Sa mission ? Je froncai légèrement les sourcils. Je levai les yeux au ciel. Ma voix.. Je l'aimais bien ma voix. Est-ce qu'il se pourrait qu'un jour, je ne l'entende plus ?
- Elle me réconforte quand je vais mal. Ou sinon, elle fait naître en moi un sentiment de haine. Quel est votre mission ?
Il ne faut...avoir peur de rien...pour être un Envoyé. Rien. Surtout pas...du sang..
Une légère brise vint faire voler quelques mèches de mes cheveux roux. Le sang. Elle se souvenait quand ces garçons avaient tué mon chat grâce à des battes de baseball. Tout le sang qui était présent m'avait donné la nausée. Je m'étais mise à parler toute seule sans m'en rendre compte jusqu'à.. maintenant. Je ne me rendais jamais compte de rien. Je ne m'étais pas rendue compte que my father buvait trop l'année dernière. Que je m'étais mise à fumer, que je maigrissais considérablement, que je me parlais à moi-même, que je vivais dans un monde imaginaire.. La réalité m'échappait chaque jour.. Je vivais dans mes illusions : le monde dans lequel je vivais était trop rapide, trop violent. Oui. J'étais une tortue qui avancait lentement dans ce monde si rapide.. J'avancais, mais il y avait vraiment des jours où je reculais, justement..
Invité- Invité
Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Mar 24 Juin 2008, 9:04 pm
La jeune fille eu un petit rire ironique, mais Satsujin ne s'en préocuppait pas, c'est à peine si il entendait. Ce ne que lorsque que la jeune fille répondit que sa voix la réconfortait...Simplement la réconfortait...Juste..ça...Comment pouvait-il avoir penser autrement? La voix qu'elle entendait n'était qu'une voix qui la réconfortait et faisait naitre de la haine..Mais il en était maintenant sur: ce n'était pas une Envoyé. Non..Surement pas. Absolument pas. Se levant brusquement, il lança un regard chargé de haine vers la gamine. Abattant son poing avec violence sur le mur délabré de brique- un morceau de brique tomba d'ailleurs par terre dans un bruit sourd-, il resta un moment immobile, le poing poser sur le mur, ses ongles labourant sa chair, ses dents mordant sa lèvre inférieur, respirant par de longues inspiration.Se tournant brusquement vers la jeune fille, une immense bouffée l'envahit, et il dut se faire violence mentalement pour ne céder à la tentation de frapper la jeune fille.
-Comment...Comment as-tu pu..OSÉ. Me parler d'une voix...Quand ce n'est qu'une stupide voix...qui répare les problèmes de ton coeur de gamine? Comment...as-tu osé...faire naitre en moi des...espoirs si faux..M'envoyer sur une piste...si fausse...Et après ce...
*Que je t'ai dit...Après tout ce que j'ai osé te dire...que mes voix te parlait..et même...*
-Leurs noms...J'ai même cru bon de te parler de ma mission...Alors..que rien..RIEN!
Encore une fois, il abbatit son poing sur le mur de brique avec une violence peu commune. Ton ses membres tremblaient d'une rage pur, ses poings était fermé si fort que ses ongles labouraient sa chair. La tête penché vers l'avant, ses yeux brulaient d'une lueur meurtrière. Il était tellement énervé qu'encore une fois, il ne finissait pas ces phrases, en pensait la moitié...De toute manière, rien n'avait d'importance en ce moment, sauf sa rage. Cette petite fille n'était pas différente. Ce n'était qu'une autre petite fille qui subissait de stupide problème de coeur, et elle s'était inventé une voix pour se réconforter. Qu'une stupide gamine qui s'habillait en noir parce qu'elle croyait qu'elle était différente. Mais elle ne l'était pas...Non...
Se penchant subitement, il ressortit son poignard machinalement. Droit debout, la tête penché vers l'avant, il regardait avec détachement la lame qui brillait sous les reflets de la lune. Il avait une envie de plus en plus folle d'enfoncer son poignard dans quelques choses...N'importe quoi, mais il le fallait. Il pourrait peut-être tuer la jeune fille..Ce n'était pas un démon...Mais..Pour s'entrainer, ce serait un bon entrainement...Non. Ce n'était qu'une gamine..Et pourtant...En ce moment, Satsujin aurait été près à tout, même s'enfoncer son poignard en lui pour apaiser la haine qui le consummait. Mais il avait à faire sa mission, et il ne pouvait se permettre cette folie. Serrant le manche de son poingnard jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanche, il se retourna, le regard absent mais brillant d'une haine que peu avait la malchance de voir si pur, il parla d'une voix tremblante de rage.
-Ma mission...ne t'interesse plus en rien, sale petite gamine effronté...Je te croyais...différente...Mais tu es comme tout le monde, comme toute ses petites gamines de ton âge...Tout ses espoirs..pour rien..Ce fut des espoirs futile...inutile..J'aurais du m'en douter...Je suis le seul Envoyé...Et l'autre est mort...Ou si loin de moi que jamais je ne le verrais...Seul j'accomplirais ma mission..
-Comment...Comment as-tu pu..OSÉ. Me parler d'une voix...Quand ce n'est qu'une stupide voix...qui répare les problèmes de ton coeur de gamine? Comment...as-tu osé...faire naitre en moi des...espoirs si faux..M'envoyer sur une piste...si fausse...Et après ce...
*Que je t'ai dit...Après tout ce que j'ai osé te dire...que mes voix te parlait..et même...*
-Leurs noms...J'ai même cru bon de te parler de ma mission...Alors..que rien..RIEN!
Encore une fois, il abbatit son poing sur le mur de brique avec une violence peu commune. Ton ses membres tremblaient d'une rage pur, ses poings était fermé si fort que ses ongles labouraient sa chair. La tête penché vers l'avant, ses yeux brulaient d'une lueur meurtrière. Il était tellement énervé qu'encore une fois, il ne finissait pas ces phrases, en pensait la moitié...De toute manière, rien n'avait d'importance en ce moment, sauf sa rage. Cette petite fille n'était pas différente. Ce n'était qu'une autre petite fille qui subissait de stupide problème de coeur, et elle s'était inventé une voix pour se réconforter. Qu'une stupide gamine qui s'habillait en noir parce qu'elle croyait qu'elle était différente. Mais elle ne l'était pas...Non...
Se penchant subitement, il ressortit son poignard machinalement. Droit debout, la tête penché vers l'avant, il regardait avec détachement la lame qui brillait sous les reflets de la lune. Il avait une envie de plus en plus folle d'enfoncer son poignard dans quelques choses...N'importe quoi, mais il le fallait. Il pourrait peut-être tuer la jeune fille..Ce n'était pas un démon...Mais..Pour s'entrainer, ce serait un bon entrainement...Non. Ce n'était qu'une gamine..Et pourtant...En ce moment, Satsujin aurait été près à tout, même s'enfoncer son poignard en lui pour apaiser la haine qui le consummait. Mais il avait à faire sa mission, et il ne pouvait se permettre cette folie. Serrant le manche de son poingnard jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanche, il se retourna, le regard absent mais brillant d'une haine que peu avait la malchance de voir si pur, il parla d'une voix tremblante de rage.
-Ma mission...ne t'interesse plus en rien, sale petite gamine effronté...Je te croyais...différente...Mais tu es comme tout le monde, comme toute ses petites gamines de ton âge...Tout ses espoirs..pour rien..Ce fut des espoirs futile...inutile..J'aurais du m'en douter...Je suis le seul Envoyé...Et l'autre est mort...Ou si loin de moi que jamais je ne le verrais...Seul j'accomplirais ma mission..
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Invité Mar 08 Juil 2008, 11:38 pm
Comme c'était bon, cette haine dans ses yeux.. C'était magnifique. Je le regardais en souriant, consciente de ce que j'avais fait. J'aimais le danger, j'avais poussé un peu fort en mentant, certes, mais j'aimais ça. Je posai ma tête sur la paume de ma main. < Ca y'est. Là, tu es vraiment Rosalie. > Je le regardais abattre son poing sur le mur délabré de brique. Je savais bien ce qu'il ressentait. Je savais bien que c'était horrible. Mais moi, ça me plaisait et puis quelque chose m'avait dérangée. Quelque chose qu'il avait dit et qui ne m'avait pas plu.
Je ne pus m'empêcher de rire. Mais pas un de ces vrais rires.. Là, c'était son rire. Ca faisait longtemps qu'elle n'était pas réapparue. Au collège, le dédoublement de personnalité, c'était dangereux. Là, je pouvais me laisser aller.
- Comme ça fait du bien.. Et vous ? Vous n'êtes pas comme eux ? Qu'est-ce qui vous fait dire que vous êtes un envoyé ? Vous êtes comme les autres ? Vous vous prenez pour un Dieu ? Qu'est-ce qui me prouve que je peux vous faire confiance, hein ? Rien. Qu'est-ce qui me prouve que vous êtes un envoyé ? Pourquoi il faut éliminer les démons ? Pourquoi a-t-il fallu qu'elle m'incite à les éliminer ?
Moi qui pensait trouver des réponses sur la < maladie > de ma Grand-Mère.. Je regardais le sol tristement. Qu'est-ce qu'il lui avait poussé à m'inciter à .. les faire du mal, à tous ces gens ? Pourquoi ? Les questions fusaient dans ma tête mais je les balayai d'un froncement de sourcil. Je me massais les tempes, me levai doucement. Je n'avais rien trouvé, rien qui justifiait le < Pourquoi > qui avait en parti tout bousillé. Je marchais lentement en direction vers le Manoir. Les Papillons de la Mort devaient voler, fluorescents dans la serre.. Je levai les yeux au ciel en pensant au retour de ma mère. Bizarrement, l'envie me prit de bruler tous ces Papillons. Après tout, ils étaient censés porter malheur, ces papillons. Leurs aîles ressemblaient aux côtes d'un humain et ils étaient attirés par l'odeur du Sang. Du sang..
|[Désolée du temps que j'ai pris, j'étais trop déprimée pour répondre..]|
Comment...Comment as-tu pu..OSÉ. Me parler d'une voix...Quand ce n'est qu'une stupide voix...qui répare les problèmes de ton coeur de gamine? Comment...as-tu osé...faire naitre en moi des...espoirs si faux..M'envoyer sur une piste...si fausse...Et après ce..
Je ne pus m'empêcher de rire. Mais pas un de ces vrais rires.. Là, c'était son rire. Ca faisait longtemps qu'elle n'était pas réapparue. Au collège, le dédoublement de personnalité, c'était dangereux. Là, je pouvais me laisser aller.
- Comme ça fait du bien.. Et vous ? Vous n'êtes pas comme eux ? Qu'est-ce qui vous fait dire que vous êtes un envoyé ? Vous êtes comme les autres ? Vous vous prenez pour un Dieu ? Qu'est-ce qui me prouve que je peux vous faire confiance, hein ? Rien. Qu'est-ce qui me prouve que vous êtes un envoyé ? Pourquoi il faut éliminer les démons ? Pourquoi a-t-il fallu qu'elle m'incite à les éliminer ?
Moi qui pensait trouver des réponses sur la < maladie > de ma Grand-Mère.. Je regardais le sol tristement. Qu'est-ce qu'il lui avait poussé à m'inciter à .. les faire du mal, à tous ces gens ? Pourquoi ? Les questions fusaient dans ma tête mais je les balayai d'un froncement de sourcil. Je me massais les tempes, me levai doucement. Je n'avais rien trouvé, rien qui justifiait le < Pourquoi > qui avait en parti tout bousillé. Je marchais lentement en direction vers le Manoir. Les Papillons de la Mort devaient voler, fluorescents dans la serre.. Je levai les yeux au ciel en pensant au retour de ma mère. Bizarrement, l'envie me prit de bruler tous ces Papillons. Après tout, ils étaient censés porter malheur, ces papillons. Leurs aîles ressemblaient aux côtes d'un humain et ils étaient attirés par l'odeur du Sang. Du sang..
|[Désolée du temps que j'ai pris, j'étais trop déprimée pour répondre..]|
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Mer 09 Juil 2008, 2:31 am
[Rohh </33 Pas grave hin 0.0 N'empêche, par contre, J'suis heureuse que t'es répondu ![Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV] 29173](/users/3213/23/02/82/smiles/29173.gif)
]
Satsujin tremblait d’une rage incontrôlable. La même envie…Cette même envie qui l’avait pris lorsqu’il avait vu cet homme aux yeux bleus, lorsqu’il avait seize ans, lui reprit soudainement. L’envie du sang, l’envie de tuer, l’envie de voir la vie quitter un corps. Pourquoi pas cette chère et pauvre petite Rosalie, simple petite gamine effronté qui se permettait de lui faire des faux espoirs à un point inimaginable et lui mentait à plein nez sur un sujet si important ? Pourquoi pas cette gamine à qui il avait osé en dire trop ? Elle irait surement en parler à quelqu’un…Il fallait l’éliminer. Ce n’était pas un démon, c’était certes bien dommage, il y en aurait eu moins sur Terre, mais il était sur que cette petite fille ne manquerait à personne, et que sa disparition ne serait que le moindre mal. Tout au plus une personne serait-elle triste. Peut-être deux, si cette petite créature manipulait les gens comme elle avait essayé de le faire avec lui. Et puis, il pourrait prendre ca comme une pratique…Par la suite, il serait réellement plus expérimenté. Il pourrait tuer des démons avec plus de dextérité, de savoir. Ça ne pourrait qu’être bénéfique pour lui…
*Issei ? Qu’en penses-tu... ? *
…Que le silence. Rien. Serrant son poignard alors que la jeune fille était toujours aussi silencieuse – après tout, quelques minutes à peine était passé depuis sa dernière paroles-, il attendit longuement une réponse de sa voix intérieure. Pourtant, rien ne vint. Pas le moindre son dans son esprit. Il y avait bien, au loin, le bruit des voitures rares qui passaient dans une rue passante rapidement, mais l’atmosphère même était imprégnée du silence de la nuit. Le schizophrène ne put s’empêcher de ressentir une panique grandissante.
*Issei… ? *
Certes, il lui avait demandé silence tout à l’heure, mais…Maintenant, il demandait son aide… Que faisait-il ? Se pouvait-il qu’il soit partit ? Non...Pas tout de suite...Lui qui avait tellement désiré son départ, lui qui avait désiré être enfin seul en lui-même, voilà que maintenant il souffrait d’être seul. Issei, à présent, faisait partit de lui, surement. Alors que sans le laisser paraitre une panique envahissait son cœur en le serrant brutalement, la jeune fille se mit à parler. Se faisant violence pour écouter au moins d’une oreille distraite, il faillit exploser d’une rage immense. Et c’est ce qu’il allait se produire bientôt. Bientôt...Tout de suite, dirais-je.
Se retournant brusquement alors que la jeune fille comptait partir ainsi sans un autre mot, Satsujin n’eut qu’à faire quelques pas avant d’agripper le derrière de sa robe, la tirant violement contre elle. La plaquant sur son torse, il posa la lame de son poignard sur sa gorge, excédé. Serrant son bras si fort qu’il y aurait surement une grande plaque rouge plus tard, il sentit cette émotion l’envahir. Une émotion si grisante… Il allait peut-être bientôt tuer. Tuer de nouveau. Ça serait surement beaucoup plus drôle que le premier. Rosalie se débattrait surement, comparé à ce jeune homme qui s’était laissé faire, mort de peur et surpris. Tremblant tout légèrement, il approcha ses lèvres de l’oreille de la jeune fille en se penchant légèrement.
-Je ne sais pas…comment tu oses me parler ainsi…Gamine. Je ne pas un dieu, mais un envoyé… Par contre, si tu veux, tu peux me considérer comme un dieu. Je meurs d’envie… de jouer avec toi…murmura-t-il au creux de son oreille, son souffle chaud caressant sa nuque. Il pouvait presque paraitre complètement pervers à ce moment, bien que c’était bien la dernière de ses intentions.
*Issei... ? Issei… Je t’en supplie…C’est maintenant que j’ai besoin de toi…*
Issei ne parla pas, mais il sut qu’il était présent, là, en ce moment.
*Dois-je…M’excuser ? Soit… Enfin...Non...Mais...*
Issei : *Laisse. Je suis là. Tu peux la tuer. Je sens que tu en as envie. Tue là. Tu verras, ca sera drôle...*
À ce moment, Satsujin fut soulagé de voir qu’Issei était toujours là. Et cette émotion grisante qui l’envahissait plus que jamais. Il avait envie de tuer. Tout de suite, maintenant. Comme il avait oublié que cette sensation était magnifique ! Poussé par l’inspiration, il resserra sa prise sur la jeune fille en posant sa main sur son ventre, la poussant contre son torse, puis laissa ses lèvres effleurés son lobe d’oreille, juste parce qu’il en avait envie. Toutefois, n’allez pas croire qu’il était un psychopathe sexuel pour autant ! Jamais, au grand jamais, il ne toucherait sexuellement une de ses victimes. Toutefois… Ce contact… Il y avait si longtemps qu’il n’avait pas touché une fille de ses lèvres qu’un grand frisson parcourut son échine. Mais ce n’était qu’une gamine. C’en était presque dommage.
-Je n’ai plus envie…De te voir vivre… Croyais-tu partir ainsi, sans rien dire de plus ? Si je ne t’ai pas, ce sera ton insolence qui te tuera…
Le contact de la lame sur sa gorge était juste superficiel, et à moins qu’elle ne bouge trop, ou fonce sur la lame, bref, qu’elle fasse un faux geste, il n’y avait pour le moment aucun risque de blessure.
*Tuer…*
[ J'étais super inspirée <3 Après, t'auras qu'à faire fuir Rosalie, ou bien, raisonner Satsu, j'sais pas. Mais pour l'instant...Ce sera dur de le raisonner. XD Enfin, c'est clair clair clair que Rosalie mourra pas franchement là o.o Elle va peut-être s'en tirer avec une toute petite coupure si elle fait trop de faux gestes![Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV] 476774](/users/3213/23/02/82/smiles/476774.gif)
XD]
]Satsujin tremblait d’une rage incontrôlable. La même envie…Cette même envie qui l’avait pris lorsqu’il avait vu cet homme aux yeux bleus, lorsqu’il avait seize ans, lui reprit soudainement. L’envie du sang, l’envie de tuer, l’envie de voir la vie quitter un corps. Pourquoi pas cette chère et pauvre petite Rosalie, simple petite gamine effronté qui se permettait de lui faire des faux espoirs à un point inimaginable et lui mentait à plein nez sur un sujet si important ? Pourquoi pas cette gamine à qui il avait osé en dire trop ? Elle irait surement en parler à quelqu’un…Il fallait l’éliminer. Ce n’était pas un démon, c’était certes bien dommage, il y en aurait eu moins sur Terre, mais il était sur que cette petite fille ne manquerait à personne, et que sa disparition ne serait que le moindre mal. Tout au plus une personne serait-elle triste. Peut-être deux, si cette petite créature manipulait les gens comme elle avait essayé de le faire avec lui. Et puis, il pourrait prendre ca comme une pratique…Par la suite, il serait réellement plus expérimenté. Il pourrait tuer des démons avec plus de dextérité, de savoir. Ça ne pourrait qu’être bénéfique pour lui…
*Issei ? Qu’en penses-tu... ? *
…Que le silence. Rien. Serrant son poignard alors que la jeune fille était toujours aussi silencieuse – après tout, quelques minutes à peine était passé depuis sa dernière paroles-, il attendit longuement une réponse de sa voix intérieure. Pourtant, rien ne vint. Pas le moindre son dans son esprit. Il y avait bien, au loin, le bruit des voitures rares qui passaient dans une rue passante rapidement, mais l’atmosphère même était imprégnée du silence de la nuit. Le schizophrène ne put s’empêcher de ressentir une panique grandissante.
*Issei… ? *
Certes, il lui avait demandé silence tout à l’heure, mais…Maintenant, il demandait son aide… Que faisait-il ? Se pouvait-il qu’il soit partit ? Non...Pas tout de suite...Lui qui avait tellement désiré son départ, lui qui avait désiré être enfin seul en lui-même, voilà que maintenant il souffrait d’être seul. Issei, à présent, faisait partit de lui, surement. Alors que sans le laisser paraitre une panique envahissait son cœur en le serrant brutalement, la jeune fille se mit à parler. Se faisant violence pour écouter au moins d’une oreille distraite, il faillit exploser d’une rage immense. Et c’est ce qu’il allait se produire bientôt. Bientôt...Tout de suite, dirais-je.
Se retournant brusquement alors que la jeune fille comptait partir ainsi sans un autre mot, Satsujin n’eut qu’à faire quelques pas avant d’agripper le derrière de sa robe, la tirant violement contre elle. La plaquant sur son torse, il posa la lame de son poignard sur sa gorge, excédé. Serrant son bras si fort qu’il y aurait surement une grande plaque rouge plus tard, il sentit cette émotion l’envahir. Une émotion si grisante… Il allait peut-être bientôt tuer. Tuer de nouveau. Ça serait surement beaucoup plus drôle que le premier. Rosalie se débattrait surement, comparé à ce jeune homme qui s’était laissé faire, mort de peur et surpris. Tremblant tout légèrement, il approcha ses lèvres de l’oreille de la jeune fille en se penchant légèrement.
-Je ne sais pas…comment tu oses me parler ainsi…Gamine. Je ne pas un dieu, mais un envoyé… Par contre, si tu veux, tu peux me considérer comme un dieu. Je meurs d’envie… de jouer avec toi…murmura-t-il au creux de son oreille, son souffle chaud caressant sa nuque. Il pouvait presque paraitre complètement pervers à ce moment, bien que c’était bien la dernière de ses intentions.
*Issei... ? Issei… Je t’en supplie…C’est maintenant que j’ai besoin de toi…*
Issei ne parla pas, mais il sut qu’il était présent, là, en ce moment.
*Dois-je…M’excuser ? Soit… Enfin...Non...Mais...*
Issei : *Laisse. Je suis là. Tu peux la tuer. Je sens que tu en as envie. Tue là. Tu verras, ca sera drôle...*
À ce moment, Satsujin fut soulagé de voir qu’Issei était toujours là. Et cette émotion grisante qui l’envahissait plus que jamais. Il avait envie de tuer. Tout de suite, maintenant. Comme il avait oublié que cette sensation était magnifique ! Poussé par l’inspiration, il resserra sa prise sur la jeune fille en posant sa main sur son ventre, la poussant contre son torse, puis laissa ses lèvres effleurés son lobe d’oreille, juste parce qu’il en avait envie. Toutefois, n’allez pas croire qu’il était un psychopathe sexuel pour autant ! Jamais, au grand jamais, il ne toucherait sexuellement une de ses victimes. Toutefois… Ce contact… Il y avait si longtemps qu’il n’avait pas touché une fille de ses lèvres qu’un grand frisson parcourut son échine. Mais ce n’était qu’une gamine. C’en était presque dommage.
-Je n’ai plus envie…De te voir vivre… Croyais-tu partir ainsi, sans rien dire de plus ? Si je ne t’ai pas, ce sera ton insolence qui te tuera…
Le contact de la lame sur sa gorge était juste superficiel, et à moins qu’elle ne bouge trop, ou fonce sur la lame, bref, qu’elle fasse un faux geste, il n’y avait pour le moment aucun risque de blessure.
*Tuer…*
[ J'étais super inspirée <3 Après, t'auras qu'à faire fuir Rosalie, ou bien, raisonner Satsu, j'sais pas. Mais pour l'instant...Ce sera dur de le raisonner. XD Enfin, c'est clair clair clair que Rosalie mourra pas franchement là o.o Elle va peut-être s'en tirer avec une toute petite coupure si elle fait trop de faux gestes
XD]
Satsujin Sukizo- Oh pretty boy ~
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Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Invité Mer 09 Juil 2008, 12:54 pm
Des images, des paroles se bousculaient à l'interieur. Des souvenirs de ma Grand-Mère, plutôt. Le son de la machine à coudre, l'odeur de la cigarette que j'adorais humer comme on hume l'odeur d'un bon plat. Toutes ces robes qu'elle me confectionnait.. Moi en train de tuer son chien avec la poupée de Maman, moi en train de blesser Rachelle, moi criant et pleurant dans les bras du voisin en fixant son corps inerte.. Moi en train de lancer un verre sur ma mère pour l'empêcher de jeter ses affaires.. Ca recommencait. Je commençais à me sentir vraiment faible..
- Rosalie restera avec moi. Je suis sa seule famille. Vous n'avez jamais rien fait, pour elle..
- Rosalie est ma fille..
Mais Rosalie reste avec Grand-Mère. Vous n'êtes plus mes parents. C'est elle, ma seule famille.
< Je viendrais te chercher très vite, Rosalie.. >
Un silence, je crois régnait à l'exterieur. A part quelques voitures qui passaient ici et là.. Mais à l'interieur, ce n'était pas le silence, oh non.. C'était un écho de voix inssuportable. J'aurais voulu me boucher les oreilles, crier que ça s'arrête, que je n'en pouvais plus, que c'était fini.. Ce serait un acte de faiblesse. Les émotions m'étaient interdites. Grand-Mère m'avait appris que, les émotions affaiblissent les Hommes. Si tu te mets à te sensibliser, tu deviens comme eux, tu deviens faible.
* Tu deviens faible, Rosalie.. *
Non.. Mais au fond, c'était la verité. J'avais ris, on m'avait caresser les cheveux, on m'avait embrassé le front, j'avais quelqu'un à qui je pouvais parler à coeur ouvert.. J'étais devenue faible. Faible. Un frisson me parcourut, j'avais envie de vomir. J'étais devenue faible. Mais je pouvais encore me reprendre. Il n'était pas trop tard. Avant, j'étais parfaite. Si seulement je n'étais pas sorti ce jour-là... Soudain, on me tira violemment par-derrière. J'étais plaquée contre lui. Mon coeur se mit à battre violemment : J'étais excitée. Son bras me faisait mal.. Il avait de la force.. Bon, c'était normal, hein. Je baissai lentement les yeux et vit la lame du poignard sur ma gorge. Je la fixais sans même me débattre, ça ne servirait à rien. J'étais toute petite comparée à lui.
Je pouvais sentir son souffle chaud contre mon oreille. Jouer avec moi ? Un petit moment passa, sans qu'il ne dise rien. Moi, j'avais l'impression d'être une petite poupée vide entre ses mains. < Tu me ferais presque penser à une poupée de porcelaine >..
- Alors allez-y. Dis-je toujours en fixant la lame du poignard. J'avais envie d'avoir mal physiquement. A l'interieur, c'était le chaos total. Les voix avaient cessé mais elle reviendraient. Aussi, je sentis ses lèvres effleurer mon lobe d'oreille. C'était.. Bizarre.
Je ne pus m'empêcher de grimacer, en tant que gamine pourrie gâtée. Qu'il me blesse ! Vite !
- Vous en avez envie, je le sais. C'est si bon de tuer, hein ? C'est.. apaisant.. Dis-je en fermant doucement les yeux. Me rappelant de Rachelle.
* Rachelle.. *
J'ouvris doucement et entourait mes petites mains autour du poignard. Je n'avais pas spécialement envie de mourir. Mais j'aimais jouer avec le feu. Je me mis à serrer mes mains si fort que je me mis à saigner. L'odeur de mon sang me chatouilla doucement le nez. Et puis doucement, je fis avancer la lame du poignard sur ma gorge. J'avais une folle envie de me lacérer la gorge, là. Mais n'oublions pas que je suis censée être folle. Donc, ce n'était pas grave.
|[Haaan Super ton post <3 Bon, le mien tu verras hein, je me suis mise à écrire avec une tête de psycopathe![Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV] 429509](/users/3213/23/02/82/smiles/429509.gif)
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- Rosalie restera avec moi. Je suis sa seule famille. Vous n'avez jamais rien fait, pour elle..
- Rosalie est ma fille..
Mais Rosalie reste avec Grand-Mère. Vous n'êtes plus mes parents. C'est elle, ma seule famille.
< Je viendrais te chercher très vite, Rosalie.. >
Un silence, je crois régnait à l'exterieur. A part quelques voitures qui passaient ici et là.. Mais à l'interieur, ce n'était pas le silence, oh non.. C'était un écho de voix inssuportable. J'aurais voulu me boucher les oreilles, crier que ça s'arrête, que je n'en pouvais plus, que c'était fini.. Ce serait un acte de faiblesse. Les émotions m'étaient interdites. Grand-Mère m'avait appris que, les émotions affaiblissent les Hommes. Si tu te mets à te sensibliser, tu deviens comme eux, tu deviens faible.
* Tu deviens faible, Rosalie.. *
Non.. Mais au fond, c'était la verité. J'avais ris, on m'avait caresser les cheveux, on m'avait embrassé le front, j'avais quelqu'un à qui je pouvais parler à coeur ouvert.. J'étais devenue faible. Faible. Un frisson me parcourut, j'avais envie de vomir. J'étais devenue faible. Mais je pouvais encore me reprendre. Il n'était pas trop tard. Avant, j'étais parfaite. Si seulement je n'étais pas sorti ce jour-là... Soudain, on me tira violemment par-derrière. J'étais plaquée contre lui. Mon coeur se mit à battre violemment : J'étais excitée. Son bras me faisait mal.. Il avait de la force.. Bon, c'était normal, hein. Je baissai lentement les yeux et vit la lame du poignard sur ma gorge. Je la fixais sans même me débattre, ça ne servirait à rien. J'étais toute petite comparée à lui.
Je ne sais pas…comment tu oses me parler ainsi…Gamine. Je ne pas un dieu, mais un envoyé… Par contre, si tu veux, tu peux me considérer comme un dieu. Je meurs d’envie… de jouer avec toi…
Je pouvais sentir son souffle chaud contre mon oreille. Jouer avec moi ? Un petit moment passa, sans qu'il ne dise rien. Moi, j'avais l'impression d'être une petite poupée vide entre ses mains. < Tu me ferais presque penser à une poupée de porcelaine >..
- Alors allez-y. Dis-je toujours en fixant la lame du poignard. J'avais envie d'avoir mal physiquement. A l'interieur, c'était le chaos total. Les voix avaient cessé mais elle reviendraient. Aussi, je sentis ses lèvres effleurer mon lobe d'oreille. C'était.. Bizarre.
Je n’ai plus envie…De te voir vivre… Croyais-tu partir ainsi, sans rien dire de plus ? Si je ne t’ai pas, ce sera ton insolence qui te tuera…
Je ne pus m'empêcher de grimacer, en tant que gamine pourrie gâtée. Qu'il me blesse ! Vite !
- Vous en avez envie, je le sais. C'est si bon de tuer, hein ? C'est.. apaisant.. Dis-je en fermant doucement les yeux. Me rappelant de Rachelle.
* Rachelle.. *
J'ouvris doucement et entourait mes petites mains autour du poignard. Je n'avais pas spécialement envie de mourir. Mais j'aimais jouer avec le feu. Je me mis à serrer mes mains si fort que je me mis à saigner. L'odeur de mon sang me chatouilla doucement le nez. Et puis doucement, je fis avancer la lame du poignard sur ma gorge. J'avais une folle envie de me lacérer la gorge, là. Mais n'oublions pas que je suis censée être folle. Donc, ce n'était pas grave.
|[Haaan Super ton post <3 Bon, le mien tu verras hein, je me suis mise à écrire avec une tête de psycopathe
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Invité- Invité
Re: Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV]
Satsujin Sukizo Jeu 10 Juil 2008, 1:38 am
[ XDDDDD Merci <3 Et puis toi aussi , ton post est super bien ]
Son souffle chaud sur sa nuque. Ses lèvres qui auparavant avait embrassé doucement son lobe d'oreille gardait encore le bouquet de saveur éclatant de sa peau. Tout autour, le silence régnait, et seul sa respiration ainsi que celle de Rosalie construisait la mélodie. Ni pas, ni moteurs, ni chuchottement lointain dans cette complainte qui emplissait ses oreilles. Que du silence , et leur souffle. Cette sensation grisante qui l'envahissait plus que jamais l'enveloppait, l'écrasait, s'infiltrait par toute les pores de sa peau. Venait avec cette sensation une musique inaudible, qui semblait guider ses gestes. Il avait envie de rire en ce moment. Ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressentit cette émotion que la ressentir à nouveau avait quelques choses...de magique. De sensationel. Il lui semblait sentir son sang bouiller dans ses veines, entendre son coeur battre au creux de son torse...Tuer...Tuer. Enfin. Il le fallait. Si jamais il n'arrivait pas à tuer cette petite imbécile, il devrait tuer quelques d'autres ce soir. Avec de la chance, il tomberait sur un démon.
Lorsque la jeune fille lui dit Allez-y, il fut pris quelques peu au dépourvu. C'était...nettement moins drôle. Si la jeune fille ne se débattait pas, si elle était consente. Ca revenait plus au suicide qu'au meurtre. Mais il ne fit rien du tout pour le moment. Se contentant d'écouter sa respiration qui allait bientôt ne plus jamais existé, il ne put s'empêcher d'être encore plus surpris lorsqu'elle affirma que c'était bon tuer, apaisant... Comment une jeune fille comme elle savait-elle cela ? Avait-elle déjà tuer ? Si c'était cela... Voilà pourquoi, en elle, il avait capté quelques chose de différent des autres. Ce devait être Lui qui l'avait mené sur cette intuition...
Soit. Ce n'est pas parce que cette jeune fille avait accomplis quoi que ce soit qu'il ne pouvait pas la tuer. Il en avait envie, et il le ferait. Il le fallait, sans quoi... Il deviendrait fou. Regardant perversement la jeune fille se couper elle même en fronçant légèrement les sourcils, Satsujin approcha lentement ses lèvres de son oreille et murmurra à la facon d'un amant bien que ces paroles n'avaient rien de sensuel:
-Tuer n'a rien d'apaisant... C'est...Excitant...Sensationel..Magique. Grisant...Enivrant...
D'un geste affreusement brusque, il repoussa la main de la jeune fille de sa lame jusqu'à ce qu'elle tombe le long de son corps.
-Me devancer...n'est pas dans les régles du jeu...continua-t-il de son ton faussement doucereux, ponctué de longs soupirs.
Serrant alors son poignard jusqu'à ce que ses jointures virent au blanc, il lui mordit violement le lobe d'oreille jusqu'à que ce que celui-ci saigne. Passant lentement sa langue sur le sang maculant désormais ses lèvres, doux gout métalique emplissant sa bouche avec effervescence, il fit doucement jouer le bout de sa lame contre la chair de son bras. Son autre main, appuyé contre le ventre de Rosalie, le serrait si fort qu'il put sentir très lointainement les pulsations de son coeur. Produisant arabesque et courbe, il ne rendit compte que par la suite que son poignard était extrêmement aiguisé, la lame avait déchiré juste un peu la peau, mais tellement peu que le sang ne coulait même pas, du moins voyait-on de façon infime la chair rosé au travers la légère coupure.
Pourquoi ne mettait-il pas fin à ses jours tout de suite ? Mais voyons! C'était beaucoup plus drôle de jouer avec sa victime...De plus, ce n'était pas un démon : Il avait TOUT son temps. Tout...
[Bon, c'est pas mon meilleure post, mais bon![Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV] 45567](/users/3213/23/02/82/smiles/45567.gif)
![Le silence ne règne jamais bien longtemps...[PV] 331695](/users/3213/23/02/82/smiles/331695.gif)
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]Son souffle chaud sur sa nuque. Ses lèvres qui auparavant avait embrassé doucement son lobe d'oreille gardait encore le bouquet de saveur éclatant de sa peau. Tout autour, le silence régnait, et seul sa respiration ainsi que celle de Rosalie construisait la mélodie. Ni pas, ni moteurs, ni chuchottement lointain dans cette complainte qui emplissait ses oreilles. Que du silence , et leur souffle. Cette sensation grisante qui l'envahissait plus que jamais l'enveloppait, l'écrasait, s'infiltrait par toute les pores de sa peau. Venait avec cette sensation une musique inaudible, qui semblait guider ses gestes. Il avait envie de rire en ce moment. Ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressentit cette émotion que la ressentir à nouveau avait quelques choses...de magique. De sensationel. Il lui semblait sentir son sang bouiller dans ses veines, entendre son coeur battre au creux de son torse...Tuer...Tuer. Enfin. Il le fallait. Si jamais il n'arrivait pas à tuer cette petite imbécile, il devrait tuer quelques d'autres ce soir. Avec de la chance, il tomberait sur un démon.
Lorsque la jeune fille lui dit Allez-y, il fut pris quelques peu au dépourvu. C'était...nettement moins drôle. Si la jeune fille ne se débattait pas, si elle était consente. Ca revenait plus au suicide qu'au meurtre. Mais il ne fit rien du tout pour le moment. Se contentant d'écouter sa respiration qui allait bientôt ne plus jamais existé, il ne put s'empêcher d'être encore plus surpris lorsqu'elle affirma que c'était bon tuer, apaisant... Comment une jeune fille comme elle savait-elle cela ? Avait-elle déjà tuer ? Si c'était cela... Voilà pourquoi, en elle, il avait capté quelques chose de différent des autres. Ce devait être Lui qui l'avait mené sur cette intuition...
Soit. Ce n'est pas parce que cette jeune fille avait accomplis quoi que ce soit qu'il ne pouvait pas la tuer. Il en avait envie, et il le ferait. Il le fallait, sans quoi... Il deviendrait fou. Regardant perversement la jeune fille se couper elle même en fronçant légèrement les sourcils, Satsujin approcha lentement ses lèvres de son oreille et murmurra à la facon d'un amant bien que ces paroles n'avaient rien de sensuel:
-Tuer n'a rien d'apaisant... C'est...Excitant...Sensationel..Magique. Grisant...Enivrant...
D'un geste affreusement brusque, il repoussa la main de la jeune fille de sa lame jusqu'à ce qu'elle tombe le long de son corps.
-Me devancer...n'est pas dans les régles du jeu...continua-t-il de son ton faussement doucereux, ponctué de longs soupirs.
Serrant alors son poignard jusqu'à ce que ses jointures virent au blanc, il lui mordit violement le lobe d'oreille jusqu'à que ce que celui-ci saigne. Passant lentement sa langue sur le sang maculant désormais ses lèvres, doux gout métalique emplissant sa bouche avec effervescence, il fit doucement jouer le bout de sa lame contre la chair de son bras. Son autre main, appuyé contre le ventre de Rosalie, le serrait si fort qu'il put sentir très lointainement les pulsations de son coeur. Produisant arabesque et courbe, il ne rendit compte que par la suite que son poignard était extrêmement aiguisé, la lame avait déchiré juste un peu la peau, mais tellement peu que le sang ne coulait même pas, du moins voyait-on de façon infime la chair rosé au travers la légère coupure.
Pourquoi ne mettait-il pas fin à ses jours tout de suite ? Mais voyons! C'était beaucoup plus drôle de jouer avec sa victime...De plus, ce n'était pas un démon : Il avait TOUT son temps. Tout...
[Bon, c'est pas mon meilleure post, mais bon
]
Satsujin Sukizo- Oh pretty boy ~
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